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Carrière de joueur[modifier | modifier le code]

Photo du groupe lillois de face
L'Olympique lillois champions de France professionnels de l'histoire en 1933.
En haut et de gauche à droite : Défossé Gardien de but, Hochart (dirigeant), Meuris, Vandooren, Beaucourt Capitaine, Mac Gowan, Théry. En bas et de gauche à droite : Decottignies, Lutterlock, Barrett, Varga, Winckelmans.

Jeune, Vandooren s'adonne dans un premier temps à l'athlétisme, où il excelle: 11 secondes aux 100 mètres et 1,76 m à la hauteur[1].

Mais le père du joueur, veut en faire un footballeur et Jules commence sa formation à l'AS Choisy-le-Roi, avant de passer par la JA Armentières puis par l'US Perenchies pour quelques matchs. Le grand club nordiste, l'Olympique lillois du président Henri Jooris, remarque ce défenseur latéral[2] et il est transféré en 1927.

C'est au stade Victor-Boucquey, que le défenseur écrit les premières lignes de son palmarès. En 1929 et 1931, l'« Olympique » est sacré champion de division d'honneur du Nord. En 1931 toujours, la Coupe Peugeot, embryon du futur championnat national, est perdue en finale face au FC Sochaux-Montbéliard (6-1).

En 1932, le club devient professionnel, et participe, sous la direction de l'entraîneur belge Robert De Veen, au premier championnat de France, qu'il remporte devant l'Olympique de Marseille. Durant toute la décennie, l'Olympique lillois se classe aux places d'honneur dans cette nouvelle compétition, 4e en 1934, 2e en 1936, après avoir été leader pendant 21 journées et ce jusqu'à l’antépénultième rencontre. Les Lillois possèdent cependant la meilleure défense du championnat en encaissant seulement 32 buts. Ils sont ensuite 5e en 1937 et en 1939. À cette époque, citons parmi les coéquipiers de Jules Vandooren les noms de Georges Beaucourt, du gardien international Robert Défossé, du franco-hongrois Istvan Lukacs, de Joseph Alcazar, de Julien Darui, et des attaquants André Simonyi et Jules Bigot.

Le « 11 » flandrien réalise un beau parcours en Coupe de France en 1939 n'étant défait qu'en finale face au RC Paris[3]. Cette finale est le dernier match sous le maillot des « dogues » pour Vandooren. À l'issue de ces 12 saisons, il reste dans l'histoire comme le joueur le plus capé de l'Olympique lillois[4].

À l'été 1939, alors que la seconde guerre mondiale se profile, Jules Vandooren est transféré en région parisienne, au Red Star. Le club audanien vient d'accéder à l'élite grâce notamment à Guillermo Stábile, mais l'argentin, âgé de 35 ans, quitte l'Europe pour prendre en main la sélection « albiceleste ». Le club fondé par Jules Rimet articule son équipe autour de nombreux talents dont deux anciens lillois, le milieu Georges Meuris et l'attaquant d'origine hongroise André Simonyi. Julien Darui, le gardien nordiste, et le meneur Henri Roessler, arrivent au Red Star l'année suivante pour compléter cette solide équipe qui remporte le titre de champion de France « Zone Occupée » en 1941.

  1. Guide du football 54, page 120
  2. France Football, no 3017, mardi 3 février 2004, page 28
  3. « Résumé de la finale », INA
  4. « Recordman de matchs joués pour l'Olympique », sur pari-et-gagne.com