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Arshid Azarine[1], né le 24 octobre 1968 à Téhéran (Iran), est médecin, radiologue cardio-vasculaire, pianiste, auteur compositeur et producteur de musique.

Médecin, il travaille à l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris à l’Hôpital européen Georges-Pompidou, et enseigne en radiologie cardio vasculaire. Musicien, c'est un des éminents représentants du jazz iranien en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Arshid commence le piano à neuf ans, dans sa ville natale en Iran. Contraint de quitter le pays peu avant l'éclatement de la guerre Iran-Irak, il poursuivra en France à l'âge de 11 ans. Ses parents, retenus à Téhéran, ne peuvent faire le voyage avec lui. Il habite alors à Ivry, dans une petite chambre avec sa sœur. A l’école, il y a un piano qui devient vite son confident et lui permettra d'entrer au Conservatoire.

Adolescent, il tombe amoureux du jazz et monte le groupe Carré des Lombes, avec lequel il écume les clubs de la mythique rue des Lombards. Après des études de médecine, devenu cardiologue réputé et engagé dans l’action humanitaire, il fonde le projet multiculturel Azarine 6[2], sorte de laboratoire de création où se mêlent musiciens, poètes, romanciers et danseurs. Multipliant les projets, il joue également dans le trio chanson-jazz Mah, avec le percussioniste iranien Habib Meftah Bouchehri et le guitariste péruvien Marcos Arrietta.

Arshid Azarine est régulièrement demandé en tant qu’arrangeur ou pianiste. C’est ainsi qu’en 2012, il accompagne King Raam sur la ballade pop « Where does the love go ».

En 2012, Arshid sort un premier album solo Persian Sketches. Avec lui, Arshid réconcilie sa culture persane avec toutes les influences musicales qui l’ont bercé depuis sa naissance.

Médecin français[modifier | modifier le code]

Radiologie cardio-vasculaire[modifier | modifier le code]

Passionné d'imagerie cardio vasculaire, Arshid Azarine est engagé dans le soin et dans la recherche clinique notamment dans les maladies cardio vasculaires rares (Dysplasie ventriculaire arythmogene, Dysplasie fibromusculaire, deficit en Stat 3).

Médecine humanitaire[modifier | modifier le code]

Engagé aux côtés de certains ex french doctors qui ont ensuite fondé la Chaîne de l 'Espoir, il a participé à mettre en place le service de radiologie de l’Institut médical français pour l’Enfant (FMIC) à Kaboul (Afghanistan) en 2005, aidant ainsi à l'enseignement de l'imagerie moderne en Afghanistan et à leur intégration dans les sociétés savantes internationales. Il aide également au sein de cette ONG à l'organisation de missions à Téhéran qui envoie des médecins français soigner des enfants démunis atteints de maladies cardio-vasculaire ou ostéo-articulaires[3].

Musicien iranien[modifier | modifier le code]

Arshid Azarine a commencé le piano à l'âgé de 9 ans à Téhéran avec Romano der Abrahamian, puis Aghdas Pourtorab. Après une formation en piano classique, c'est au sein de la faculté de médecine des Cordeliers à Paris que l'intérêt pour le jazz est né avec un premier groupe de jazz fusion nommé le Carré des Lombes. Ce groupe étudiant a commencé assez rapidement à se produire dans les boites de jazz de la rue des Lombards à Paris.

Pendant les années 90 Arshid Azarine commence à retourner en Iran et renouer contact avec les musiciens dont de très rares passionnés de jazz avec lesquels il aide à faire regermer le grain de la passion jazz, devenue très rare, dans sa ville natale. Ce courant a continué son chemin et des interactions continuent jusqu'a ce jour avec des musiciens et autres groupes de jazz iraniens de la nouvelle génération.

En 2000, Arshid Azarine fonde le sextet Azarine 6, groupe de Jazz Fusion multi-culturelle, toujours actif, avec un casting assez éclectique à travers le temps, brassant entre musiciens et chanteurs de jazz, des invités de tous horizons : musique ethnique, poètes ou romanciers, danseurs soufis et de flamenco... Ont participé à ce laboratoire de création multi culturelle des gens comme : Stéphane Guery, Ariana Vafadari, Kamelia Dara, Darya Dadvar, Ahmad Reza Nouri, Daniel-John Martin, Chris Jennings, Valentina Casula, Habib Meftah Boushehri, Alex Beauroy, Emmanuelle Gabarra, Céline Curiol, Javid et Ahmad Yahya Zadeh, Shahrokh Moshkin Ghalam, Marcos Arrietta, Karine Gonzales... Le sextet est actuellement constitué de Stéphane Mouchabac (saxophone), Jean-Baptiste Lecanu (Bass), Nicolas Bezins (trompette), Assen Tzankov (batterie), Arshid Azarine (piano), Nerinjhe (voix).

En 2009, Marcos Arrietta (guitare, voix), Arshid Azarine (piano) et Habib Meftah Boushehri (percussions, flûte) fondent le groupe irano-péruvien MAH (lune en persan), LP en post production.

En 2011, Arshid Azarine soutenu par son éditeur Philippe Daniel, réalise un enregistrement piano solo de ses compositions et quelques improvisations qu'il intitule "Persian Sketches", sorti en octobre 2012. Avec l'Arshid Azarine Trio qu'il crée en 2013 (Habib Meftah Boushehri, Hervé de Ratuld et lui-même), ils interprètent certaines de ces créations, toujours avec les mêmes influences jazz au goût persan[4]. Le projet qui en résulte, à paraître début 2015, s'inspire du « Cantique des Oiseaux » (Manteq ut-Tayr), célèbre poème de l'écrivain Farid ud-Din 'Attar.

Il réalise des collaborations en tant qu'arrangeur et pianiste avec Sussan Deyhim, King Raam, Mahan Mirarab et en trio avec Hervé de Ratuld et Julien Tekeyan. Depuis 2010 Arshid Azarine réalise de nombreuses productions notamment le LP Helheleh de Shahram Gholami et Habib Meftah Boushehri et le LP "Barre de danse" avec Mikael Cadiou.

En 2014, il sort "Marabeboos", un single avec le compositeur iranien Sussan Deyhim.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Site Officiel d'Arshid Azarine », sur Arshid Azarine Officiel
  2. « Azarine 6 : Teaser », sur Youtube
  3. « Arshid Azarine : Musique Solidaire », sur La Chaîne de l'Espoir,
  4. « Arshid Azarine Trio », sur YouTube,

Liens Externes[modifier | modifier le code]

  • Stéphane Mader, «Arshid Azarine, "La musique est tout le temps là"», Opinion Internationale, 15/03/2014 (lire en ligne)
  • Fabrizio Guglielmini, «Questo è jazz iraniano Non chiamatelo world music», Corriere della Sera, 05/04/2013 (lire en ligne)
  • « FR/ENG [COMPETITION] - It's all about piano ! - London », Walkzine, 25/03/2014, (lien vers l'article)
  • "7 Djan", Arshid Azarine en solo
  • « Bussy-le-Grand : jazz persan à la Maison des œuvres », Bien Public, 26/07/2014 (lien vers l'article)