Aller au contenu

Utilisateur:Maximilien Rouer/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Maximilien Rouer est expert scientifique, technique, économique et financier sur les enjeux liés à l’environnement et au climat. Il est le concepteur du modèle d’économie positive[1].

Il dirige actuellement BeCitizen[2], cabinet de conseil en stratégie pour une économie positive et est administrateur du fonds BeCapital. Il a co-écrit "Réparer la Planète, la révolution de l’économie positive[3]" avec Anne Gouyon (édition JC. Lattès)

1. Origines et Etudes[modifier | modifier le code]

Maximilien nait en 1972 dans une famille sans réels soucis matériels. Son père, né à Saigon, fait ses études supérieures à l’ESCP. Après avoir travaillé dans plusieurs grands groupes, son père quitte la France en 1990 pour s’installer en Asie du Sud-est. Il vit aujourd’hui à Phnom Penh où il a refait sa vie. Sa mère, née en France, est une artiste qui, avant sa retraite, enseignait la peinture à des personnes en fin de vie pour l’hôpital public. Maximilien a un frère, Barthélémy, ingénieur de l’INSA de Lyon, qui dédie sa carrière au développement des énergies renouvelables et plus particulièrement au développement de l’éolien. Il crée Wind Prospect en 2007, premier cabinet indépendant de services et de conseils au sein de l’industrie française des énergies renouvelables.

Suite à quelques bouleversements familiaux, Maximilien a la chance (il ne le reconnaitra que bien plus tard) d’être confronté assez jeune à certaines réalités : précarité et quartiers défavorisés. Il doit gagner sa vie dès 19 ans. Ainsi, en parallèle de ses études, il est tour à tour serveur, opérateur de saisie, livreur, agent de propreté, gardien de nuit... La relation privilégiée qu’il entretient avec la nature; et la mort de certains de ses proches via des accidents de la route ou le cancer, déterminent ses choix d’études.

Il fait donc des études scientifiques pour tenter de comprendre le fonctionnement de la Vie et se donner les moyens de la protéger. Ainsi, après une maîtrise de biologie cellulaire et physiologie végétale (à l’Université Paris VII Denis Diderot) en 1996, il obtient un diplôme d’ingénieur agronome spécialisé en environnement (AgroParisTech) en 1999.

2. Carrière Économique[modifier | modifier le code]

En 1999, pour son premier « vrai métier », il travaille chez PriceWaterhouseCoopers aux côtés de Thierry Raes et de Sylvain Lambert dans le département qui deviendra, après son départ, le département Développement Durable. Ils sont une dizaine dans cette équipe de précurseurs, au sein de laquelle Maximilien apprend certaines bases ... et se rend compte des limites d’action d’un grand cabinet.

Cette expérience le conduit en août 2000 à créer BeCitizen, cabinet de conseil en stratégies dont il fixe la mission : restaurer le capital naturel et humain par la croissance économique. Le cabinet conseille et accompagne de grandes entreprises dans leur transition vers l’économie positive. Douze ans plus tard le cabinet emploie 30 collaborateurs. Ensemble, ils proposent des approches pour inverser l’impact des sociétés sur le climat et l’environnement.

C’est durant l’été 2003 que Maximilien commence à élaborer son modèle de l’économie positive. Alors qu’il réfléchit pour EDF à l’impact du changement climatique sur les sociétés, la radio annonce toujours plus de nouvelles victimes de la canicule. Les climatologues sont formels : en 2030, cette canicule serait la moyenne ! Pour Maximilien, qui subit comme d’autres les effets de la chaleur, le constat est sans appel : l’écologie de la neutralité postulée par le Club de Rome en 1972 ne permettant pas de réduire la concentration de gaz à effet de serre déjà présents dans l’atmosphère, il faut proposer autre chose. L’idéal écologique de la croissance ne peut pas être une croissance à zéro impact, la croissance doit permette de restocker le carbone atmosphérique. Il est donc nécessaire que la croissance soit positive pour le climat. Le concept d’économie positive est né. La puissance de ce concept est telle que Maximilien veut en protéger son sens et son utilisation. Après avoir pris conseil, l’unique moyen de protection dont il dispose est d’en déposer la marque. Ce qu’il fait en 2005. Il souhaite cependant en diffuser le plus largement possible le concept tout en tentant d’en garantir son sens initial.

3. Carrière Financière[modifier | modifier le code]

A compter de 2006 et jusqu’en 2012, Maximilien associe BeCitizen à la Compagnie Benjamin de Rothschild, du groupe Edmond de Rothschild, pour initier 5 fonds d’investissements dont :

  • - Nikko Green New Deal, Asset Management : 1 milliard 280 millions de dollars sous gestion lors de son lancement en mai 2009, dédié au cleantechs, Tokyo, Japon.
  • - Gingko en Capital Investissement : 90 millions d'euros sous gestion, dédié à la dépollution des sols en France et Belgique, en association avec la CDC et la BEI.
  • - Moringa : en cours de levée de fonds avec des DFI.
  • - BeCapital : en association avec la Compagnie Benjamin de Rothschild et Cobepa, il s’agit d’un fonds de capital investissement qui valorise la créativité et l’innovation de BeCitizen. Il est dédié à l’investissement dans les entreprises dont l’activité est consacrée aux technologies de l’économie positive. Le fonds est doté de 150 millions d’euros. En 2010, Maximilien en devient administrateur.

4. Carrière Institutionnelle[modifier | modifier le code]

Entre 2003 et 2008, Maximilien est nommé expert au Conseil National du Développement Durable à la demande du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Le CNDD se révélera être l’antichambre du futur Grenelle de l’Environnement (2007). Sa première mission est de contribuer à définir la première Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD).

Entre 2008 et 2010, Maximilien fait partie des quatre experts issus de la société civile de l’Autorité environnementale du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD). Il est désigné par Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire.

Entre 2008 et 2011, il est le directeur scientifique de quatre clubs parlementaires animés par Agora Europe dédiés à :

  • - L’agriculture durable : Club Cérès, présidé par Messieurs Jean-Yves LE DEAUT, député de Meurthe-et-Moselle, Gérard CESAR, sénateur de la Gironde, et Bruno SIDO, sénateur de la Haute-Marne,
  • - Le bâtiment durable : Club Domus, présidé par Messieurs François GROSDIDIER, sénateur de la Moselle et Philippe TOURTELIER, député d'Ille-et-Vilaine,
  • - Le transport durable : Club Hermès, présidé par Messieurs Yanick PATERNOTTE, député du Val d'Oise, et Jean GAUBERT, député des Côtes-d'Armor,
  • - L’énergie : Club Prométhée, présidé par Marcel DENEUX, sénateur de la Somme, Serge POIGNANT, député de Loire-Atlantique et Philippe TOURTELIER, député d'Ille-et-Vilaine

Plus de 500 parlementaires en sont membres. L’ambition est de créer des passerelles entre l’entreprise, les ONG et les élus pour apporter des solutions innovantes sur des enjeux d’actualités.

5. Formations en Grandes Ecoles[modifier | modifier le code]

Fort de son passé de boursier de dernier échelon, Maximilien est attentif à rendre ce qu’il a eu le privilège de recevoir durant ses études.

Ainsi, en 2003, il accompagne Bénédicte Faivre-Tavignot dans le lancement du master Développement Durable à HEC, première formation sur ce sujet en Grande Ecole, et il a la chance d’y enseigner la stratégie pendant 3 ans aux cotés du professeur Jean-Loup Ardoin.

De 2004 à 2006, Maximilien est responsable du séminaire Sustainable Development du MBA d’HEC pour le professeur Charles-Henri Besseyre des Horts.

De 2003 à 2007, il initie le lancement et fait partie du conseil scientifique du programme CPi (Création de Produit Innovant) – une initiative Centrale Paris - ESSEC - State Collège adapté des USA par Jean-Claude Charlet (www.creationdunproduitinnovant.com)[4].

En 2007, il lance les premiers Trophées de l’économie positive à la CCIP en association avec HEC et Reporters d’Espoirs (www.reportersdespoirs.org).

Enfin depuis 2012 : Maximilien et BeCitizen sont partenaires de la Sustainable Business Conference du MBA d’HEC[5] (http://hec-sbc.org).

6. Divers[modifier | modifier le code]

Depuis 2002, Maximilien a réalisé plus de 1000 conférences. Il intervient pour des grands groupes, conseils d’administration, comités de direction ou pour des associations professionnelles - notamment Association pour le Progrès du Management[6], www.apm.fr, le Centre des Jeunes Dirigeants[7], www.cjd.net) ou des ONG.

Depuis 2010, il est administrateur au sein de l’association Entreprises pour l’Environnement[8] (EpE), de l’association internationale pour une agriculture écologiquement intensive[9] (AEI) et de Terra Eco, le magazine mensuel sur les enjeux du développement durable.

7. Bibliographie[modifier | modifier le code]

Entre 2000 et 2003, Maximilien, avec l’aide de Virginie Rogez, fournit les chiffres[10] de La Terre vue du Ciel[11], de Yann Arthus Bertrand.

En 2002, il rencontre Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux. Cette rencontre aboutira à la préparation et à l’accompagnement du duo tout au long de leur voyage. Maximilien écrit la préface du livre 80 hommes pour changer le monde[12] (JC Lattès).

En octobre 2007 : Maximilien décrit sa vision de l’économie positive dans Réparer la planète, la révolution de l’économie positive, qu’il co-écrit avec Anne Gouyon. (JC Lattès). Ils identifient des solutions qui permettent de répondre aux enjeux du climat et de l’environnement. Et ils montrent que les solutions existent, théoriquement. En 2008 le livre reçoit le Prix du livre Environnement, lors du Festival du Film Nature et Environnement de Grenoble, présidé par Hubert Reeves.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Présentation du concept de l'économie positive via interview sur actu-environnement
  2. Présentation de l'équipe BeCitizen
  3. Maximilien Rouer et Anne Gouyon, Réparer la Planète, la révolution de l’économie positive, JC. Lattès, , 403 p. (ISBN 9782709629256, lire en ligne)
  4. Interview de Maximilien Rouer le 14.02.2009
  5. Ouverture de la 9ème édition de la SBC HEC le 22.03.2012
  6. Conférence APM le 07.12.2007
  7. Soirée Prestige du CJD de Cholet le 03.04.2009
  8. La lettre EPE n°17 le 15.07.2010
  9. Lettre de l'AEI n°9 le 09.02.2012
  10. http://www.yannarthusbertrand.org/fr/editorial/book/bookID/48
  11. Yann Arthus Bertrand, La terre vue du ciel, Editions de la Martinière, (ISBN 2732444022)
  12. Sylvain Darnil, Mathieu Le Roux et Maximilien Rouer (Préfacier), 80 hommes pour changer le monde, JC. Lattès, (ISBN 2253118257)