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Couvent de Beaurepaire ou des Cordeliers-Vieux
Chapelle du couvent de Beaurepaire ou des Cordeliers-Vieux
Chapelle du couvent de Beaurepaire ou des Cordeliers-Vieux
Présentation
Culte Catholique romain
Type Couvent
Protection Logo monument historique Classé MH (1919, Chapelle)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Ville Clermont-Ferrand
Coordonnées 45° 46′ 25″ nord, 3° 04′ 35″ est

Carte

Le couvent de Beaurepaire ou des Cordeliers-Vieux était un couvent franciscain situé à Clermont, aujourd'hui Clermont-Ferrand. La chapelle du couvent existe toujours et se situe dans le square Aimé Coulaudon, avenue Julien.

Histoire[modifier | modifier le code]

À Clermont, les XIIe siècle et XIIIe siècle renouent avec une embellie significative. Le progrès économique général entraine un développement de la ville. Trois quartiers se forment autour des églises du Port, de Saint Pierre et de Saint Genès, enserrés dans une enceinte au plan en forme de trèfle. A l’extérieur apparaissent plusieurs enclos monastiques, au XIIe siècle siècle les Prémontrés à Saint André et au XIIIe siècle les deux ordres mendiants des Franciscains ou Cordeliers, avec la chapelle de Beaurepaire à l’ouest, et des Dominicains ou Jacobins à l’est.

Le couvent de Beaurepaire ou des Cordeliers-Vieux est le premier établissement des Cordeliers (ou Franciscains) de Clermont. Il est fondé avant 1241[1], hors des murs de la ville, au lieu-dit Beaurepaire, à l’ouest de Jaude, au sud du bois de Cros, ou peut-être dès la fin de l'épiscopat de Robert d'Auvergne (1196-1227)[2] La fondation pourrait être liée à celle du couvent de Montferrand. En 1263[3], ce couvent est transféré plus près des murs de la ville, à l’emplacement de l’actuelle préfecture. La chapelle de ce nouveau couvent fut consacrée en 1284.

Après le départ des cordeliers les chanoines de la cathédrale de Clermont prirent possession de la chapelle jusqu’à la Révolution.

La chapelle[modifier | modifier le code]

Vendue comme bien national à la Révolution, puis propriété de la municipalité, la chapelle a servi de poudrière et de dépôt d'armes durant le XIXe siècle siècle et jusqu'en 1914. Le bâtiment est également connu sous la dénomination « La Poudrière », en raison de cet usage.

Architecture[modifier | modifier le code]

La chapelle[modifier | modifier le code]

La chapelle est restée en grande partie dans sa conception d'origine puisqu'aucune transformation majeure n'a été effectuée. Elle a été restaurée en 2010.

Cet édifice est bâti suivant le mode roman du pays, et forme, avec le reste de la construction marqué par le XIIIe siècle, un exemple de l'architecture de transition.

Chapelle du début du XIIIe siècle, présentant une salle rectangulaire divisée en trois travées par des arcs doubleaux en tiers point. Chaque travée est voûtée d'arêtes sans nervures, séparées par un arc-doubleau ogival.

Des fenêtres plein cintre percées dans les murs latéraux et au chevet, éclairent l'intérieur.

La porte d'entrée présente un arc ogival qui encadre le tympan qui surmonte la plate-bande formant le linteau de la porte.

Les façades latérales possèdent une corniche romane à corbeaux et tablettes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Claire Bourguignon, « Les espaces conventuels des ordres mendiants dans les « petites villes » du diocèse de Clermont (XIIIe-XVe siècles) », Siècles [En ligne], 48 | 2020, mis en ligne le 24 février 2020, consulté le 26 février 2023. URL : http://journals.openedition.org/siecles/6637 ; DOI : https://doi.org/10.4000/siecles.6637
  2. Anne Courtillé, Auvergne, Bourbonnais, Velay gothiques : les édifices religieux, Paris, Picard (Les monuments de la France gothique), 2002.
  3. Claire Bourguignon, « Les espaces conventuels des ordres mendiants dans les « petites villes » du diocèse de Clermont (XIIIe-XVe siècles) », Siècles [En ligne], 48 | 2020, mis en ligne le 24 février 2020, consulté le 26 février 2023. URL : http://journals.openedition.org/siecles/6637 ; DOI : https://doi.org/10.4000/siecles.6637

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]


La basilique Saint-Symphorien de Clermont, devenue collégiale Saint-Genès https://www.cathedrale-catholique-clermont.fr/les-saints-dauvergne/

Essai sur les marguilleries des collégiales de France. La collégiale de Saint-Genès à Clermont en Auvergne aux XVII° et XVIII° siécles. https://www.abebooks.com/Essai-marguilleries-coll%C3%A9giales-France-coll%C3%A9giale-Saint-Gen%C3%A8s/30797279180/bd

https://francearchives.gouv.fr/fr/facomponent/b750c8ac312faf0124ce56cfc41733bafaafd870

Antoine COMBES, La collégiale Saint-Genès de Clermont à la fin du Moyen Âge (1230- vers 1500), 2 volumes, Clermont-Ferrand, 2006, 265 et 149 p.

Bastien Mailhot https://theses.hal.science/tel-01300588/

https://books.google.nl/books?id=GXvlvMFvLFMC&pg=PT19&lpg=PT19&dq=%22Antoine+Combes%22+%22La+coll%C3%A9giale+Saint-Gen%C3%A8s%22&source=bl&ots=tCxmt8dp40&sig=ACfU3U3hw-cTZaQ-60-mL3SOrH_ldHQzEA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjE7uHEo7L_AhVE66QKHYGuDzkQ6AF6BAgaEAM#v=onepage&q=%22Antoine%20Combes%22%20%22La%20coll%C3%A9giale%20Saint-Gen%C3%A8s%22&f=false

https://hal.science/hal-01311710/document

https://medaillesetantiques.bnf.fr/ws/catalogue/app/collection/record/ark:/12148/c33gb17qhw

https://www.ebay.fr/itm/194210700259?mkevt=1&mkcid=1&mkrid=709-53476-19255-0&campid=5338722076&customid=&toolid=10050

Recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à la Renaissance carolingienne (8)

https://www.numilog.com/LIVRES/ISBN/9782402620345.Livre?utm_source=PDF-excerpt https://excerpts.numilog.com/books/9782402620345.pdf

https://books.openedition.org/pufr/6458?lang=fr#bodyftn51