Aller au contenu

Utilisateur:Florence Masiero/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Frédéric Bassemayousse (né le 23 mai 1967) est un photographe et plongeur professionnel français. Plusieurs fois primé, notamment au festival mondial de l’image sous-marine d’Antibes, il est l’auteur de différents ouvrages. Il se consacre à travers ses activités, à la protection de l’environnement aux côtés d'associations et d'ONG ainsi qu'aux recherches et travaux sur les épaves sous-marines.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Il grandit en famille à Aulnay-sous-Bois, en Seine Saint Denis. Peu enclin à suivre un parcours scolaire de longue haleine, il découvre la plongée sous-marine à 15 ans dans la piscine du club associatif de sa ville. Il réalise alors rapidement que la plongée et l’environnement marin vont le mener sur la voie d’une vie plus conforme à ses aspirations profondes, sans toutefois savoir précisément quel métier il exercera dans ce domaine. Enfant, il est subjugué par l’idée qu’une photographie possède le pouvoir d’arrêter le temps en fixant un événement passé. Il sera tout autant captivé par les premiers films sous-marins français réalisés par les Mousquemers (Par dix-huit mètres de fond, 1942). Fasciné par les expéditions du Commandant Cousteau et admiratif de photographes et cinéastes sous-marins tel que Christian Pétron, Claude Rives, David Doubilet, Flip Niklin, Hans Haas ou Herwat Voigtmann, il réalise ses premières images au pied de la citadelle de Calvi avec un Alphamare, avant d’acheter son premier Nikonos-V. L’image et la mer guideront dès lors son parcours dans une alliance passionnée jamais remise en question.

Amoureux de la presqu’île de Giens, il s’établit dans le Var. Devenu moniteur de plongée et scaphandrier, il décide à 30 ans de s’essayer au métier de photographe sous-marin[1]. Fort d’une solide légitimité dans le monde de la plongée grâce à ses expériences professionnelles, il réinjecte aussitôt ce bagage technique au service de ses activités photographiques.

Photographe[modifier | modifier le code]

Comme il se plaît à le dire : « Il n’y a pas de belles photos, il n’y a que des beaux sujets ». Il sillonne le monde avec le triple objectif de réaliser des reportages articulés autour de ses sujets de prédilection : la nature, les liens que l’homme tisse avec la mer, les aspects techniques des activités sous-marines et l’archéologie. Ses photographies sont publiées dans la presse nationale et internationale (National Geographic France, Le Figaro, VSD, Paris Match, Grand Reportage, Terre sauvage, Sciences & Vie, Plongeurs International, entres autres).

Il montre la beauté d’un environnement sauvage, parfois rudement éprouvé, à travers des reportages thématiques diversifiés portant entres autres, sur les cétacés en Méditerranée, les espadons voiliers au Mexique, la migration des thons rouges au large de l’Espagne, les fermes à corail ou encore la pêche au cyanure aux Philippines. Son travail permet de découvrir le quotidien atypique des travailleurs de la mer que sont les plongeurs de la Marine Nationale, les corailleurs en Corse ou encore les scaphandriers. Passionné d’histoire, il collabore techniquement et assure le suivi photographique de fouilles archéologiques telles que l’épave des Etrusques à Giens, une jonque chinoise de l’époque Ming en mer de Chine, l’épave de Cap Caveau à Marseille, celle de la Giraglia[2] dans le Cap Corse, aux côtés des grands noms de la profession que sont Michel Lhour[3], Luc Long[4], Martine Sciallano[5] ou Patrick Grandjean[6]. C’est sur le Deep Sea Worker, navire de recherche d’épave, qu’il fait la connaissance de Robert Sténuit lors de la recherche d’une épave moderne en Méditerranée.

Sa passion pour l’histoire et les épaves de Méditerranée se concrétisent en 2002 à travers l’ouvrage « Plongées sur les plus belles épaves de Provence ». Il contribue également à différents ouvrages traitant du sujet : « Les étrusques en mer », « Deux milles ans de commerce maritime », « De l’Archéonaute à l’André Malraux », « Bilan Scientifique du DRASSM » et divers ouvrages d’Anne et Jean-Pierre Joncheray.

Épris de la Méditerranée qu’il considère comme la plus belle des mers, il se consacre en 2007 à la réalisation d’un ouvrage sur la faune et la flore. Ce travail, réalisé en collaboration avec le biologiste Jean-Georges Harmelin[7] et financé par le Parc national de Port Cros, aboutit à la publication de l’ouvrage « Méditerranée ». Préfacé par Yann Arthus-Bertrand, il remporte en 2009 la palme d’or au festival international de l’image sous-marine d’Antibes.

Entre 2010 et 2016, il embarque à bord du navire de recherche le John Lethbridge pour le compte de la  société Deep Ocean Search afin d’assurer entre autres, le suivi photographique de l’ensemble des expéditions. En 2012 l’épave du SS City Of Cairo est repérée par 5240 mètres de fond, ce qui constitue un record mondial et une prouesse technique sans précédent. Durant deux ans, la société opère la récupération de sa formidable cargaison[8] : 100 tonnes de pièces d’argent destinées au gouvernement américain. Les images feront le tour du monde.

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • 2009, Palme d'or au Festival International de l'image sous-marine d’Antibes pour l'ouvrage Méditerranée.
  • 2002, Élu par le magazine américain Skin Divers parmi les 30 meilleurs photographes sous-marins.
  • 2000 : Prix du « Plongeur d’or » - Festival de l’image sous-marine d’Antibes pour « le dernier voyage » (multi-images sur la fouille de l’épave la Giraglia).

Expositions[modifier | modifier le code]

  • « Mémoires du quotidien », collectif de photographes et d'auteurs du sud de la France / 2005
  • « Méditerranée », exposition autour de l'ouvrage éponyme (salon de la plongée à Paris, 2000 regards au Pradet (Var), FNAC de Toulon, Festival de l'image de Neuchâtel, Exposition permanente au Parc National de Port Cros / 2009, 2010).
  • « Épaves de la rade de Hyères les Palmiers », exposition de 20 panneaux représentant une partie des épaves antiques et modernes coulées en rade d'Hyères (Musée de la ville d’Hyères / 2009).
  • « La biodiversité méditerranéenne », en collaboration avec l'Institut Paul Ricard et le WWF France. Exposition permanente de 20 panneaux photographiques (Ile des Embiez / 2010).
  • « La biodiversité méditerranéenne », exposition de 20 panneaux mettant en scène la biodiversité des côtes varoises (Musée de la ville de Hyères les Palmiers / 2010).
  • « Les animaux du large », en collaboration avec l'Institut Paul Ricard et le WWF (exposition permanente, Ile des Embiez / 2011).
  • « Les baleines s’invitent aux Salins du Midi », exposition temporaire sur le site de l’entreprise des Salins du Midi ayant pour thème : « Les Salins et les baleines » (Aigues-Mortes / 2014).

Engagements et participations dans la préservation de l'environnement[modifier | modifier le code]

Longitude 181 Nature [modifier | modifier le code]

En 2002, il collabore à la création de l’association française Longitude 181 Nature aux côtés de Véronique et François Sarano ainsi que Vincent Ohl. La principale action de l’association est la diffusion de la charte Internationale du Plongeur Responsable[9], adoptée par la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins ainsi que de nombreuses autres fédérations françaises et étrangères. C’est sous le label de l’association que naissent les films « Le dernier voyage » récompensé par le Plongeur d’or au festival d’Antibes en 2000, et « 20 000 heures sous la mer » qui retrace la vie d’un des plus grand pionnier du monde sous-marin : Albert Falco.  

WWF France[modifier | modifier le code]

En 1999, Laurent Debas et Denis Ody lancent la première mission d’envergure de l’ONG en Méditerranée. Il participe à toutes les missions depuis la création du programme. Initialement, le programme « Cap Ligures » a pour but d’étudier les grands dauphins côtiers. Depuis sa création, le programme a évolué dans son orientation pour devenir « Cap Cétacés[10] ». Son but est de recenser et de pratiquer des biopsies [11]sur les trois espèces phares du sanctuaire des cétacés Pélagos : le rorqual commun, le cachalot, le globicéphale. Les images tirées des campagnes sont utilisées par différentes ONG et associations. Deux ouvrages ont été édités et plusieurs expositions ont été conçues. 

Fondation Nicolas Hulot [modifier | modifier le code]

Fort de l’expérience acquise durant les missions « Cap Cétacés », le WWF France mutualise ses moyens et ses compétences pour créer la mission « Objectif Cétacés », un des volets de « Mer Vivante » de la Fondation Nicolas Hulot. Durant les missions de 2006 et 2007, il sera le photographe à bord du voilier Fleur de Lampaul.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • 2013 : « Cétacés en Méditerranée, 12 ans d’études pour leur protection », Editions Biotope. Préface d’Isabelle Autissier. Auteurs : Denis Ody, Frédéric Bassemayousse, Yvan Frédric. (ISBN 9782366620559)
  • 2007 : « Méditerranée, à la découverte des paysages sous-marins », Editions Glénat. Préface de Yann Arthus-Bertrand. Auteurs : Jean-Georges Harmelin, Frédéric Bassemayousse. (ISBN 9782723466370)
  • 2002 : « Plongées sur les plus belles épaves de Provence », Éditions Glénat. Auteurs : Isabelle Croizeau, Frédéric Bassemayousse. (ISBN 9782723434683)

Notes et références[modifier | modifier le code]

http://www.glenatlivres.com/auteurs/bassemayousse-frederic.htm

http://www.institut-paul-ricard.org/?Salon-de-la-plongee

http://www.ouest-var-over-blog.com/2014/05/six-fours-ile-des-embiez-une-journee-consacree-aux-baleines-et-cetaces-en-mediterranee.html

http://www.institut-paul-ricard.org/IMG/pdf/cp-iopr-prix-fondation-salins-21mai-2.pdf

http://www.glenatlivres.com/tags/oceanologie

http://data.bnf.fr/14493191/frederic_bassemayousse/

http://www.longitude181.org

http://www.sanctuaire-pelagos.org

http://www.deepoceansearch.com

http://www.culture.gouv.fr/fr/archeosm/archeosom/drasm.htm 

  1. « Photographie sous-marine », Wikipédia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Le Navire à Dolia », sur cntollare.pagesperso-orange.fr (consulté le )
  3. Viviane Thivent, « Michel L’Hour, patron de l’archéologie sous-marine », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  4. Le Point, magazine, « Luc Long, le plongeur archéologue qui découvrit César à côté de chez lui », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « CCJ - Centre Camille Jullian - SCIALLANO Martine (Cher. Associé) », sur ccj.cnrs.fr (consulté le )
  6. « Base de données en Archéologie Subaquatique », sur archeonavale.org (consulté le )
  7. Futura, « Jean-Georges Harmelin », Futura, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  8. « Deep Ocean Search - Home », sur www.deepoceansearch.com (consulté le )
  9. « La Charte Internationale du Plongeur Responsable | Longitude 181 », Longitude 181, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  10. « WWF Columbus  » Missions Cap Cétacés », sur wwf-columbus.org (consulté le )
  11. « Mettons fin à la chasse à la baleine ! », sur WWF - 40 ans (consulté le )