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Présidence de Cristina Fernández de Kirchner

Drapeau de l'Argentine Présidente de la Nation Argentine
2007-2015

Description de cette image, également commentée ci-après
Cristina Fernández de Kirchner comme Cheffe des Armées en 2007.
Présidente de la Nation Cristina Fernández de Kirchner
Vice-Président de la Nation Carlos Cobos
Amado Boudou
Chef de Cabinet Alberto Fernández
Sergio Massa
Juan Manuel Abal Medina
Jorge Capitanich
Aníbal Fernández
Élection 2007
2011 (Réelection)[1]
Formation
Fin
Durée 7 ans, 11 mois et 29 jours
Composition initiale
Coalition Front pour la Victoire
Parti politique Parti justicialiste
Ministres 22
Coat of arms of Argentina.svg
Cristina Fernández de Kirchner lors de sa première investure en 2007 tenant le bâton et l'écharpe présidentielle devant son mari et prédécesseur, Nestor Kirchner.

La Présidence de Cristina Fernández de Kirchner s'est tenue entre le 10 décembre 2007 lors de son investiture et le 10 décembre 2015, jour de l'investiture de Mauricio Macri[2] qui gagne les élections présidentielles contre Daniel Scioli candidat du Front pour la Victoire soutenu par Cristina Fernández de Kirchner.

Elle annonce officiellement sa candidature pour les élections de 2007 le 19 juillet de cette même année. Elle l'emporte le 28 octobre 2007, dès le premier tour, avec 45,29% des voix. Elle succède ainsi à son époux et prédécesseur Nestor Kirchner le 10 décembre 2007, jour de son investiture et de l'installation de son Administration. Elle est la première femme élue Présidente de la Nation par les urnes.

Au cours de son premier mandat (2007-2011), son Vice-président est Julio Cobos, ancien Gouverneur de la Province de Mendoza.

Le 21 juin 2011, elle confirme sa candidature à sa réelection. Elle forme un "ticket" avec Amado Boudou, ministre de l'économie et des finances publiques entre 2009 et 2011[3]. Elle est réélue avec 54,11% des voix et part ainsi pour un second mandat qui fait d'elle la première femme réélue présidente d'un Etat du continent Américain.


Politique économique[modifier | modifier le code]

La politique économique qui suit son élection est expansionniste. Les chiffres démontrent une augmentation continue des dépenses publiques destinées à une redistribution[4].L'activité industrielle croit significativement en 2008, 2010 et 2011 en revanche, elle est proche de zéro en 2009, 2012 et 2015[5]. Cette industrie voit une diminution de son activité en 2012 (l'Argentine suit la tendance mondiale[6] et enregistre une diminution de 1,2%) et en 2014.

D'après une information annuelle de l'ONU, le développement humain fait de l'Argentine, en 2015 (dernière année du mandat de Cristina), le deuxième pays Ibéro-Américain avec l'indice de développement humain le plus élevé derrière l'Espagne et devant le Chili et le Portugal[7]. Cette même année et pour la première fois, la Banque Mondiale qualifie l'Argentine comme une économie aux revenus élevés. Toujours en 2015, l'Argentine détient un revenu per capita de plus de 16000 dollars américains en matière de parité face au pouvoir d'achat, second taux le plus élevé d'Amérique latine. Au cours des deux mandats de Cristina, le PBI augmente de 329 000 millions à 548 000 millions en 2014.

La Banque interaméricaine de développement, conformément aux données de la Banque Mondiale, affirme qu'en 2015, l'indice de pauvreté était de 10,8% et celui de l'extrême pauvreté était de 4,2%[8].

D'après la Banque Mondiale, la classe moyenne a doublé durant les trois mandats des époux Kirchner (2003-2015)[9].

Parmi un grand nombre de mesures adoptées se trouve la création du Ministère de l'Insdustrie qui promeut un moratoire fiscal et la réduction des rétentions de l'agro-agriculture ainsi que la promotion et le soutien du travail des PME. Le blanchiment et repatriement des capitaux et des crédits publics destinés à la production et à la consommation forment un budget de 13 200 millions $ARS distribués à travers les banques privées à un taux d'intérêt attractif.

Durant les dernières années de sa Présidence, 200 000 nouvelles entreprises dans le secteur de l'industrie, du commerce et de services ont été créées. Depuis 2003, le PBI industriel a doublé soit 15 000 millions de dollars américains d'importations. Dans les exportations du pays, les produits d'origine industrielle se trouvaient parmi les premières places. En 2008, 98% des téléphones portables étaient importés. En 2012, 99% étaient fabriqués dans le pays[10].

Politique fiscale[modifier | modifier le code]

La politique fiscale durant le présidence de Cristina Fernández de Kirchner a montré une pression fiscale supérieure à la moyenne de l’Amérique latine.

Retention des exportations[modifier | modifier le code]

Le 11 mars 2008, le Ministre de l'économie Martín Lousteau annonce l'adoption de la Résolution 125/2008[11] qui prévoit un nouveau système de rétentions mobiles des exportations en tenant compte de l'augmentation ou de la diminution des prix internes en fonction de l'évolution des prix internationaux. Cela résulte sur le fait que plus le prix international augmente, plus l'impact sur les prix internes au pays est moindre[12].

Impôt technologique[modifier | modifier le code]

L'impôt technologique[13],[14],[15],[16] est le nom donné par les médias argentins pour la Loi 26.539 qui met en place une augmentation des taxes sur l'importation de produit technologies déterminés dans l'objectif d'impulser l'industrie électronique argentine. La loi est adoptée par la Chambre des Députés de la Nation le et par le Sénat de la Nation le . Elle est annulée par le gouvernement Macri en 2017.

Politique bancaire et financière[modifier | modifier le code]

A mettre dans les évenements de son 1er mandat => WIKI ANGLAIS

Durant une bonne partie du premier gouvernement de Cristina, le Président de la Banque centrale d'Argentine était Martín Redrado, nommé depuis 2004. Redrado se retire en janvier 2010 à la suite d'un désaccord avec l'Exécutif fédéral dans le cadre de la création du Fond du Bicentenaire. Ce désaccord s'est judiciarisé ce qui explique pourquoi Redrado prend congé[17]. Il est remplacé de manière temporaire par Miguel Ángel Pesce, Vice-Président de la BCRA[18].

Bancarisation[modifier | modifier le code]

Cristina lance le "Plan national de bancarisation inclusive" qui vient compléter une politique orientée vers l'extension des prestations des services financiers aux secteurs le plus défavorisés et qui donc restaient en marge de cette bancarisation. Il est possible de trouver dans ce Plan, entre autres éléments, la favorisation de l'ouverture de succursales bancaires et de guichets automatiques bancaires dans des zones où la densité de population est la moins élevée et qui a le moins accès aux prestations de services financiers. De plus, le Plan prévoit la gratuité des transferts de fond par les moyens électroniques avec un plafond de 50 000$ARS par jours. Mais ce plan permet également aux Argentins de se protéger et de connaître leurs droits et par conséquent éviter les abus. Il s'agit donc également d'un politique d'éducation financière y compris au sein des écoles grâce à des actions menées par le Ministère de l'Education de la Nation Argentine[19].

Politique commerciale intérieure[modifier | modifier le code]

Lorsqu'Axel Kicillof est Ministre de l'économie, il lance des plans qui permettent de stimuler la consommation tels que "Precios Cuidados" et "Ahora 12".

De plus, il créé des programmes de distribution alimentaire au prix coûtant comme "Viande pour tous" (Carne para todos) ou "Produits laitiers pour tous" (Lácteos para todos). Cela vient en plus de création d'un programme de crédit de consommation qui donne la possibilité de financer l'achat de produits fabriqués en Argentine en 12 versements sans intérêts. En 18 mois, plus de 166 169 commerces adhérent à travers tout le pays permettant de générer 12 millions d'opérations pour un total de ventes de 22 968 millions $ARS.

En 2014, la "Loi de protection du consommateur" vient en complément des autres actions pour que le consommateur connaisse ses droits et disposer de meilleures informations sur les prix et caractéristiques des produits. Une nouvelles Justice du consommateur est mise en place pour faciliter la résolution des conflits liés à la consommation.

Programme de régulation des prix[modifier | modifier le code]

Fin 2013, Axel Kicillof et Augusto Costa, Secrétaire au commerce, signent un accord volontaire portant avec les prix pratiqués avec les représentants des principales enseignes de supermarchés argentins et leurs fournisseurs

El entonces ministro de Economía Axel Kicillof desarrolló a finales de 2013 en conjunto con el secretario de Comercio, Augusto Costa, un acuerdo voluntario de precios con representantes de las principales cadenas de supermercados y proveedores de la Argentina las cuales se comprometieron a vender al consumidor final los productos a un precio único y constante acordado con el Estado nacional.12 El programa Precios Cuidados entró en vigencia el 1 de enero de 2014 e incluyendo una canasta básica de 302 productos comercializados en todo el territorio argentino.

El listado de precios estaba sujeto a una revisión periódica trimestral convenida sobre la base de la evolución de las condiciones de producción, comercialización y distribución de los productos que lo componían.3 En abril de 2014, el ministro anunció la primera revisión trimestral de Precios Cuidados, en la cual se acordó la incorporación de nuevos productos a la canasta de las grandes cadenas de supermercados, nuevos proveedores a las cadenas regionales y además, se llegó a un importante acuerdo con mayoristas y distribuidores orientado a beneficiar a pequeños almacenes barriales y comercios de proximidad de todo el país. De esta manera se dispuso una mayor cobertura geográfica, de un estrato más amplio de comercios y de inclusión de nuevas variedades de productos, como es el caso de los alimentos para pacientes celíacos.4 La Red tuvo presencia en 19 provincias del país con 4682 comercios adheridos y 27 mayoristas regionales. Además, sumó 667 productos de 118 pequeños productores en 14 provincias que amplían la oferta de bienes a precios cuidados para poner en pie de igualdad a los pequeños y medianos empresarios con los grandes; que los sectores más débiles de la cadena productiva y comercial pudieran competir en igualdad de condiciones.5 También se acordó una ampliación del programa para el sector de la construcción que incluyó un listado de 28 productos vinculados a 16 proveedores que representan cerca de la mitad del costo de materiales para la construcción y reforma de los hogares.

El ministro de Economía destacó en esa oportunidad la importancia del crecimiento de Precios Cuidados porque actúa como «referencia para el resto de los productos» y brinda «previsibilidad a toda la economía». «Precios cuidados no es un congelamiento de precios impuesto por el estado, sino una suma de acuerdos voluntarios que garantizan una rentabilidad razonable, a precios convenientes y que asegura que los productos estén al alcance de la población».


"Ahora 12"[modifier | modifier le code]

Politique industrielle[modifier | modifier le code]

Politique POUR PYMES ???[modifier | modifier le code]

Inversion étrangère[modifier | modifier le code]

Fond pour le développement régional[modifier | modifier le code]

Fabrication d'électonique en Terre de feu[modifier | modifier le code]

La crise de 2008-2009[modifier | modifier le code]

Indices macroéconomiques[modifier | modifier le code]

Taux d'inflation[modifier | modifier le code]

Taux de pauvreté[modifier | modifier le code]

Politique sociale[modifier | modifier le code]

Politique infantile[modifier | modifier le code]

Création de l'assignation universelle pour les enfants[modifier | modifier le code]

Politiques pour la jeunesse[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. document public, « Fallo de Servini de Cubria sobre el fin de mandato de Cristina Kirchner », sur El Cronista (consulté le )
  2. (es) Rosendo Fraga, « La mayor caída del voto positivo », sur La Nación (consulté le Date invalide (20 de noviembre de 2007))
  3. (es) « Con Boudou, listas completas »
  4. (es) Richard Musgrave, Hacienda Pública y teórica y aplicada, McGraw-Hill Interamericana, (ISBN 978-8476157565, lire en ligne), t.IV, §2, page 14
  5. (es) INDEC, « Estimador Mensual Industrial (EMI); Índices del nivel general y variaciones porcentuales desde 1994 », sur Site officiel de l'INDEC
  6. (es) Casa Rosada, « Cristina Fernández de Kirchner ante el Congreso de la Nación Argentina en la apertura del período de sesiones ordinarias 2013 », sur Wayback Machine, (consulté le )
  7. (es) ONU, « Pour l'ONU, l'Argentine est le meilleur pays latino-américain dans lequel vivre », sur Todo Noticias, (consulté le )
  8. (es) « La BIRD, avec les chiffres de la BM déclare l'Argentine comme l'un des pays avec le moins de pauvreté », sur Télam, (consulté le )
  9. (es) Communiqué de presse, « Argentina duplicó su clase media en la última década, dice informe del Banco Mundial », sur Banque Mondiale, (consulté le )
  10. (es) Casa Rosada, « Cristina Fernández de Kirchner ante el Congreso de la Nación Argentina en la apertura del período de sesiones ordinarias 2013 », sur Wayback Machine, (consulté le )
  11. (es) Infoleg, « Résolution 125/2008 », sur Infoleg, (consulté le )
  12. (es) Perfil.com, « Lousteau anunció una fuerte suba en las retenciones a soja y girasol; bajan un punto las de maíz y trigo », sur Wayback Machine, (consulté le )
  13. (es) Clarín, « Crece entre los usuarios de Internet el rechazo al impuesto tecnológico », sur Clarín.com, (consulté le )
  14. (es) Fortuna, « El impuesto tecnológico es oficial, pero regirá desde diciembre », sur Fortuna, (consulté le )
  15. (es) « Buscador - La Nación », sur La Nación (consulté le )
  16. (es) « El Ejecutivo oficializó el "impuestazo" tecnológico », sur iprofesional, (consulté le Mois invalide (ocotbre))
  17. Jean-Louis Buchet, « Le président de la Banque centrale d’Argentine annonce sa démission », sur RFI, (consulté le )
  18. (en) « Fernández names Miguel Ángel Pesce as Central Bank chief », sur Buenos Aires Times, (consulté le )
  19. (es) BCRA, « Hacia una Bancarización para la Inclusión Social », sur BCRA, (consulté le )