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La géographie politique est l'étude de la relation entre l'espace et le pouvoir, notamment les processus de fabrication des espaces par le pouvoir. La notion de géographie politique a été formulée, en tant que savoir scientifique, au XIXe siècle, par Friedrich Ratzel (1844-1904), géographe allemand marqué par les recherches du géographe Alexandre de Humboldt (1769-1859), du naturaliste Darwin (1809-1882) et du philosophe Hegel (1770-1831).

le Grand Jeu mêlant les zones d'influence des grandes puissances européennes, Russie et Empire britannique en tête, avec les puissances régionales du Moyen Orient dont la Perse fut un des grands sujets de la géographie politique du XIXe siècle.
Carte de la Perse en 1814 par le géographe anglais Thompson.

Définition et champ théorique[modifier | modifier le code]

A la différence de la géographie physique (qui étudie l'espace naturel physique), la géographie humaine étudie les relations entre les sociétés humaines et leurs environnements naturels.

La géographie politique est une composante parmi d'autres de la géographie humaine. D'ailleurs l'expression « géographie politique » fut au départ employée comme synonyme de l'actuelle expression « géographie humaine » (expression qui n'existait pas à l'époque).

Mais encore actuellement existe la difficulté de définir l'objet et le champ de la géographie politique.

Différence entre géographie politique et géopolitique[modifier | modifier le code]

La distinction entre la géographie politique et la géopolitique n’est pas évidente, et varie suivant les auteurs. La géographie politique, apparue au XIXème siècle déjà, a été élaborée par des savants des pays du Nord de l'Europe comme l'allemand Friedrich Ratzel et le suédois Rudolf Kjellén.

Puis la critique de la géographie politique a généré, quelques dizaines d'années plus tard après la seconde guerre mondiale, de nouvelles approches dont la géopolitique, d'abord développée par Karl Haushofer (1869-1946) en Allemagne dans les années 1920, mais aussi Alfred Mahan (1840-1914), Halford John Mackinder (1861-1947) ou Nicholas Spykman (1893-1943).

D'une manière générale, les auteurs de géographie politique sont souvent géographes, alors que les auteurs de géopolitique le sont plus rarement (René Lacoste étant une exception). Les auteurs de géographie politique ont développé des approches systémiques (par types et classes de phénomènes), alors que ceux de la géopolitique se sont plus souvent concentrés sur des théories mondiales. Ils cherchent souvent (de Mackinder à Huntington) à offrir une grille de lecture du monde, et à influencer les hommes politiques.

Stéphane Rosière[1] a proposé une distinction originale entre les deux disciplines, considérant la géographie politique comme "l'étude du cadre politique" (celui-ci étant constitué de territoires, de lignes politiques (préférées au terme de frontières), réseaux, pôles et lieux symboliques) et la géopolitique comme "l'étude de l'espace considéré comme un enjeu" (et impliquant des acteurs , opposés ou alliés). D'autres distinctions ont été proposées et ce champ épistémologique est loin d'être clos. Certains pensent aussi que la géographie politique peut être considéré comme une sous-discipline de la géopolitique. Plus que la géopolitique, la géographie politique se préoccupe de tous les types de territoires, des maillages, et des subdivisions administratives.

Les origines de la géographie politique[modifier | modifier le code]

La géographie politique trouve ses fondements dans les réflexions des relations entre le sol et l'Etat, développées dès le XVIème siècle par Jean Bodin. Selon lui l'environnement naturel dans lequel l'Homme (la société et les individus qui la compose) se développe influe directement sur les modes de vie et de pensée, et même sur l'organisation (politique) de la société.

A sa suite, les philosophes des Lumières (philosophie) (XVIIIème siècle), tel le compte de Montesquieu par exemple, ont poussé plus en avant cette théorie. Les institutions reposent sur la géographie, l'Histoire, l'économie et le climat : la différence des besoins sous les différentes latitudes a amené la différence des modes de vie, et celle-ci, la différence des lois. [2]

Avec le XIXème siècle apparaissent plusieurs évolutions scientifiques, à la fois dans les techniques et les courants de pensées. La géographie n'échappe pas à ces avancées, notamment avec les travaux d'Alexander von Humboldt. Naturaliste, géographe et explorateur, il est un des premiers, à être à la fois un intellectuel qui s'intéresse à tous les domaines (à la suite des Lumières) et un scientifique spécialisé dans certains domaines particuliers. Son oeuvre est caractérisée par une démarche scientifique originale, qui repose sur des mesures précises des phénomènes, une mise en rapport des domaines les uns avec les autres, l'observation des sociétés humaines, mais surtout une grande partie d'autoréflexion permanente sur la pratique scientifique[3].

D'autres grands penseurs ont influencé les courants de pensées du XIXème qui ont menés à la création de la géographie politique. Parmi ceux-ci, le philosophe allemand Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831), notamment par ses apports théoriques et conceptuels (la phénoménologie de l'esprit, la dialectique, le "sens commun"...).

C'est également le cas avec Charles Darwin (1809-1882), un naturaliste anglais, dont les travaux portaient essentiellement sur l'évolution des espèces vivantes, qui explique de façon théorique et unifiée explique de façon logique et unifiée la diversité de la vie[4].

Friedrich Ratzel (1844-1904)[modifier | modifier le code]

Friedrich Ratzel est un pharmacien, zoologiste puis géographe allemand du XIXème siècle. Ayant commencé par voyager et publier des comptes-rendus de voyages, il enseigne ensuite la géographie à l'université de Leipzig.

C'est à cette période qu'il rédige son oeuvre majeure, l'Anthropogéographie (ouvrage en deux volumes en 1882 et 1891), qui constitue la toute première géographie humaine.

L'Anthropogéographie[modifier | modifier le code]

Dans ce travail, Ratzel établit une distinction entre les peuples primitifs, ou Naturvölker, et les peuples plus évolés, ou Kulturvölker. Il soulignait que ces derniers possèdent en propre une forme d’organisation essentielle : l’État.

Son approche révolutionne la géographie, car il relie l'Homme et la Terre par une vision systématique, avec l'idée que l'objectif de la géographie consiste à mettre en rapport la diversité des sociétés humaines pour lui faire correspondre une diversité égale de milieux naturels.

Dans cette optique, l'emploi du mot géographie s'applique aux caractéristiques physiques. De ce point de vue, les facteurs géographiques sont donc exclusivement les conditions naturelles mais Ratzel qui éprouve la nécessité de créer un nouveau terme pour qualifier sa spécialité - il parle d'anthropogéographie - dépasse l'ancienne acception du concept dans ses travaux.[5]

Politische Geographie[modifier | modifier le code]

Ratzel a donc poursuivi son travail taxinomique en publiant, en 1897, la Politische Geographie (géographie politique) qui fonde cette discipline. Pour Ratzel, la géographie politique est la "géographie des Etats, du commerce et de la guerre".[6]

Pour la guerre, Ratzel analyse l'évolution entre le simple anéantissement de l'ennemi par les peuples "primitifs", puis la prise de conscience de l'exploitation du sol qui devient une "lutte pour le sol". A partir de ce moment la conduite d'une armée devient géographique car elle doit suivre la topologie et les frontières naturelles (montagnes, fleuves...).[7]

Le commerce également est très lié à la guerre pour Ratzel : l'attractivité commerciale est encore une forme de l'"expansion humaine", du "mouvement historique".[8]

Elisée Reclus[modifier | modifier le code]

Géographie sociale, géopolitique, géohistoire[modifier | modifier le code]

Pour Elisée Reclus (1830-1905), l'histoire humaine est inséparable de la géographie comme il veut le démontrer dans ses innombrables articles, sa Géographie universelle (dix-neuf volumes) et l'Homme et la Terre (six volumes), (voir le numéro spécial de juillet/septembre 1981 de la revue Hérodote) dans lesquels il explique l'évolution de l'humanité en fonction des divers milieux géographiques où elle s'est développée, ainsi que l'action, en retour, de l'homme sur la géographie de la Terre. Il est le précurseur d'une vision globale de l'histoire humaine faisant naître l'histoire des idées et de la politique d'une interaction constante entre l'homme et le milieu. S'il part d'une conception du déterminisme de la nature sur la vie de l'humanité originelle, comme Friedrich Ratzel, il fonde, par contre, le postulat de son œuvre sur la primauté de la pensée qui doit mener l'homme vers une évolution de plus en plus libérée du milieu au profit des idées humanistes de solidarité. Sa pensée personnelle l'a conduit vers l'anarchie qui lui valut des opposition en Belgique, de la part du milieu conservateur de l' université de Bruxelles, où il avait été nommé professeur, pour lequel la libre pensée ne peut conduire à la désorganisation sociale, même idéalisée par le pacifisme.

Paul Vidal de la Blache (1845-1918)[modifier | modifier le code]

Influencé par la pensée allemande, en particulier par Friedrich Ratzel qu'il a rencontré en Allemagne, Vidal est à l'origine du terme de possibilisme qu'il n'a certes jamais prononcé mais qui résume de manière commode son opposition au déterminisme de la nature défendue par certains géographes du XIXe siècle.

Son approche est souvent qualifiée "d'idiographique" car découlant d'une observation, sans doute magistrale mais unique, cette approche empêche une évolution "nomothétique" de la discipline qui serait le fruit d'une expérimentation permettant de dégager des lois ou des démonstrations scientifiques.

Il a notamment publié en 1910 un article visionnaire sur « les Régions françaises », et a proposé un découpage de la France en régions organisées par une métropole. Les réalités économiques du monde moderne, avec la concurrence mondiale et le rétrécissement de la Terre imputables à une circulation accélérée, lui font pressentir que des modes d’organisation moins centralisés et moins étatiques doivent être promus.[9]

Epistémologie et grands auteurs[modifier | modifier le code]

La discipline se développe surtout dans les pays anglo-saxons (Political Geography). Elle s'intéresse désormais à tous les types de territoires (États, organisations régionales, entités administratives; du local au global) mais aussi aux frontières, ou aux habitants. Le lien entre les habitants et leur territoire (ou territorialité) est une dimension nouvelle de cette discipline plus que centenaire [10].

Jean Gottmann (1915-1994)[modifier | modifier le code]

Géographe français né en Ukraine, il a d'abord étudié à la Sorbonne, puis devient membre de l'Institut for Advances Studies de Université de Princeton, avant d'aller occuper le siège de Directeur de l'Ecole de Géographie de l'université d'Oxford. Son oeuvre porte principalement sur les nouvelles formes d'urbanisation (on lui doit notamment le terme Megalopolis, mais il a aussi beaucoup travaillé en géographie politique et en géographie régionale.[11]

Pour lui la politique des États et la géographie va témoigner d’une des pensées les plus originales de la géographie moderne, en démontrant que la vie des peuples est, en grande partie, fonction de la configuration de l’espace qu’ils occupent. [12]

En 1952, il publie "La politique des États et leur géographie". Écrit aux lendemains de la Seconde guerre mondiale, le texte expose une interprétation d’une étonnante actualité pour saisir un monde en pleine recomposition. Et surtout, il propose un appareil conceptuel pour lire le monde qui fait souvent défaut à la géographie politique.

Gottmann propose une lecture de l’espace géographique selon une dialectique entre le mouvement de cloisonnement du monde et celui de la circulation. Le monde est pour lui composé d'unités différenciées, qu'il appelle "le cloisonnement du monde", et qui relève de l’ordre du donné. La recherche de la stabilité pour organiser politiquement ces espaces se combine avec le principe de la circulation, fluidité qui affecte aussi bien l’organisation interne des États que leurs limites dans l’histoire.

La situation de ces espaces - J. Gottmann reprend le terme ratzélien de position – se comprend alors comme la résultante des multiples mouvements qui traversent le monde et du type de limites qui le cloisonnent. Il ébauche alors une théorie de l’émergence des unités politiques (ce qu’il appelle régionalisme) fondée sur la relation entre la circulation, comme facteur de changement spatial, et l’iconographie comme système de résistance à la circulation.[13]

Yves Lacoste (1929)[modifier | modifier le code]

Géographe et géopoliticien né au Maroc en 1929, Yves Lacoste se spécialise

En 1976, il créé la revue Hérodote, "revue de géographie et de géopolitique".

La même année paraît un livre qui fait sensation au sein de la géographie française : La géographie, ça sert d'abord à faire la guerre (Editions Maspero). Ce livre, qui a eu beaucoup d'échos au sein des milieux universitaires, a contribué à la refondation épistémologique de la géographie, comme science s'intéressant au politique, mais son auteur ne prétendait pas faire œuvre de géographie politique.

Il y distingue trois géographies : la géographie scolaire et universitaire, la géographie « spectacle » et la géographie comme « instrument de pouvoir », les deux premières dissimulant la dernière. Le grand mérite de cet ouvrage fut en premier lieu d'avoir encouragé les géographes à s'intéresser aux problèmes épistémologiques de leur discipline ainsi que de relancer une « géographie active » qui s'engage dans l'organisation de l'espace.

Il ajoute à la géographie les concepts de territorialité et représentation (idées, perceptions, imaginaires collectifs). Pour lui, la géopolitique n'est pas uniquement un « produit » de la géographie et on ne peut privilégier les seuls facteurs géographiques en dehors du contexte politique. La géopolitique recherche les intentions collectives, et permet la mise en évidence de rapports de force.[14]

Paul Claval (1932)[modifier | modifier le code]

Géographe français né en 1932, Paul Claval est professeur à l'Université Paris IV-Sorbonne, et un des premiers géographes à mener dans les années 1960 une épistémologie de la science géographique.

Il a notamment publié quelques ouvrages remarqués en géographie culturelle et en géographie politique, comme "Espace et pouvoir" (1978), "Géographie historique des villes d’Europe occidentale" (1981), ou encore "Epistémologie de la géographie" (2001).

Ouvert aux courants nouveaux (modélisation et géographie quantitative) qui viennent des pays anglo-saxons, il est le premier représentant en France de la nouvelle géographie (La Nouvelle Géographie, 1977).[15]

Enfin, il publie "Les espaces de la politique", dans lequel il synthétise 30 années de réflexion renouvelant la géographie politique. Il y présente les processus avec lesquels le pouvoir mobilise la force et la menace qu'elle fait peser, en se reposant sur la légitimité ou s'appuie sur la domination économique et l'influence idéologique. Ainsi, les jeux du pouvoir, d'abord diffus, se sont concentrés dans un système politique qui coiffe, contrôle et dirige la société civile. C'est à partir de la Renaissance que l'Etat souverain s'est structuré en s'appuyant sur le territoire, sur la frontière et sur la capitale. Aujourd'hui, le monde est remodelé par la mondialisation de l'économie, la facilité accrue des déplacements et des communications, et le désir de pacifier la vie internationale. L'Etat national perd ses prérogatives, les instances de décision se multiplient, et les citoyens pèsent davantage sur la politique intérieure et étrangère : la gouvernance.[16]

Claude Raffestin (1936)[modifier | modifier le code]

Claude Raffestin est un géographe français né à Paris en 1936. Professeur de géographie humaine à l'Université de Genève, il a aussi été directeur du département de Géographie et du Centre Universitaire d'Ecologie humaine

Il a contribué à l'avancée des sciences humaines en décloisonnant les disciplines et est considéré comme l'un des acteurs importants de la "nouvelle géographie", qu'il abandonna rapidement par la suite sans nier l'apport essentiel en termes de scientificité (légitimation de la démarche hypothético-deductive) dont cette tentative a pu être porteuse.

Il s'est intéressé notamment à la géographie du pouvoir, en particulier à travers les rapports de territorialité, à partir desquels il a forgé une théorie géographique pertinente de la réalité sociale, susceptible d'offrir de nouvelles prises aux populations, vis-à-vis des enjeux de pouvoir qui les traversent.

Il insiste aussi de façon récurrente sur la distinction paradigmatique à opérer, dans la recherche en géographie, entre une géographie du pouvoir d'inspiration foucaldienne et deleuzienne qu'il défend, et une géopolitique historiquement trop marquée et rattachée à une compréhension du pouvoir centré sur l'Etat.[17]

Saskia Sassen (1949)[modifier | modifier le code]

Sociologue et économiste américaine (mais née aux Pays-bas), elle se spécialise en sociologie urbaine dans la fameuse Université de Chicago. Son apport à la géographie politique s'est fait surtout par son approche originale de la problématique de la mondialisation, à travers ce qu'elle appelle la Ville mondiale (Global Citiy)[18].

Elle est connue pour ses analyses sur la globalisation et sur les migrations internationales.

Jacques Lévy (1952)[modifier | modifier le code]

Jacques Lévy est un géographe français, qui a notamment enseigné à l'Université de Reims, à l'Institut des hautes études d’aménagement et de développement du territoire, à l'Institut d'études politique de Paris, puis à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (CH).

Depuis 1975, il est cofondateur et coordinateur de la rédaction de la revue Espaces-Temps.

En 1991, il publie "Géographies du politique", puis en 1994 "L'Espace légitime", en 2001 "From Geopolitics to Global Politics", mais surtout en 2003 "Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés", codirigé avec Michel Lussault.

Depuis octobre 2004 il est professeur ordinaire de géographie et d’aménagement de l’espace à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Il est aussi directeur du laboratoire Chôros.

Spécialiste de géographie politique, il s'est avant tout intéressé à la géographie "du" politique. Il a « mené de nombreuses missions de recherche sur l'urbanité dans des villes du Nord et du Sud, et il participe activement au débat sur les villes, l'aménagement du territoire, les relations entre espace et politique, l'Europe et la mondialisation »[19].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Stéphane Rosière, Géographie politique et géopolitique, Ellipses, 2003.
  2. Demangeon Albert. Géographie politique. In: Annales de Géographie. 1932, t. 41, n°229. p.22-23
  3. Voir l'article sur Alexander von Humboldt : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexander_von_Humboldt
  4. (en) Theodosius Dobzhansky, « Nothing in Biology Makes Sense Except in the Light of Evolution [archive] », in The American Biology Teacher, no 35, 1973, pp. 125–129, sur le site 2think. org [archive]
  5. http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Ratzel
  6. Jules Sion. La seconde édition de la politische geographie, Annales de Géographie, 1904, vol. 13, n° 68, p.171
  7. RATZEL Friedrich, "Politische Geographie oder die Geographie der Staaten, des Verkehres und des Krieges", Munchen und Berlin, 1903, p.94
  8. Jules Sion. La seconde édition de la politische geographie, Annales de Géographie, 1904, vol. 13, n° 68, p.171
  9. Voir l'article sur Vidal de la Blache : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Vidal_de_la_Blache
  10. À ce sujet lire : Christian Vandermotten et Julien Vandeburie, Territorialités et politique, Bruxelles, éditions de l'Université de Bruxelles, 2005
  11. Article sur Gottmann : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Gottmann
  12. Bibliomonde : http://www.bibliomonde.net/auteur/jean-gottmann-2347.html
  13. Emmanuelle Boulineau , « Jean Gottmann, La politique des États et leur géographie », Géocarrefour, Vol. 83/1, 2008, [En ligne], mis en ligne le 01 septembre 2008. URL : http://geocarrefour.revues.org/index4403.html. Consulté le 05 avril 2011.
  14. http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Lacoste
  15. Article Larousse http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Claval/113777
  16. CLAVAL Paul, "Les espaces de la politique", Arman Collin, Collection U, 2010, 415p
  17. Article sur Claude Raffestin : http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Raffestin
  18. http://fr.wikipedia.org/wiki/Saskia_Sassen
  19. Extrait d'un article du Monde

Revues et magazines[modifier | modifier le code]

Bibliographie francophone[modifier | modifier le code]

  • CLAVAL Paul, « L’étude des frontières et la géographie politique », Cahiers de géographie du Québec, Volume 18, numéro 43, 1974, p. 7-22
  • CLAVAL Paul, « Espace et pouvoir, Paris, Presses Universitaires de France », 1978
  • CLAVAL Paul, « Les espaces de la politique », Paris, Armand Colin, coll. “U”, 2010
  • CLOZIER R, La géographie politique et l'enseignement du second degré », In: Les Études rhodaniennes. Vol. 23 n°4, 1948. pp. 280-284.
  • DEMANGEON Albert, « Géographie politique », Annales de Géographie, 1932, pp.22-31
  • DEMANGEON Albert, « Géographie politique, à propos de l'Allemagne », In: Annales de Géographie. 1939, t. 48, n°272.
  • GEORGE Pierre, « Réflexions sur des questions de géographie politique et administrative », Reims, Travaux de l’Institut de Géographie de Reims, 1977, pp. 47-54
  • LEVY Jacques (dir.), « Géographies du politique », Paris, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1991
  • MERCIER Guy, « Le concept de propriété dans la géographie politique de Friedrich Ratzel (1844-1904) », In: Annales de Géographie. 1990, t. 99, n°555. pp. 595-615
  • RAFFESTIN Claude, « Religions, relations de pouvoir et géographie politique » Cahiers de géographie du Québec, vol. 29, n° 76, 1985, p. 101-107.
  • ROSIÈRE Stéphane, « Géographie politique, géopolitique et géostratégie : distinctions opératoires », L’Information géographique, vol. 65, n°1, 2001, pp.33-42.
  • ROSIÈRE Stéphane, COX Kevin, VACCHIANI-MARCUZZO Céline, DAHLMAN Carl, (dir.), « Penser l’espace politique », Paris éditions Ellipses, 2009
  • SANGUIN Andre-louis, « L'évolution et le renouveau de la géographie politique », In: Annales de Géographie. 1975, t. 84, n°463. pp. 275-296.
  • SANGUIN Andre-louis, PREVELAKIS Georges, « Jean Gottmann (1915-1994), un pionnier de la géographie politique », In: Annales de Géographie. 1996, t. 105, n°587. pp. 73-78.
  • SASSEN Saskia, « Nouvelle géographie politique », Majeure, Multitude n°3, 2000, pp.79-96
  • VIDAL DE LA BLACHE Paul, « La Géographie politique, à propos des écrits de M. Frédéric Ratzel », Annales de Géographie, 1898, t.7, M°32, pp.97-111

Bibliographie anglophone[modifier | modifier le code]

  • ANKERL Guy, « Coexisting Contemporary Civilizations: Arabo-Muslim, Bharati, Chinese, and Western », INU PRESS, Genève, (ISBN 2-88155-004-5)
  • COX R. Kevin, « Political Geography, Critical Concepts in the Social Sciences » London, Routledge, 2005
  • COX R. Kevin, LOW Murray, « Political geography in Question », Political Geography, vol. 22, n°6, 2003, pp.599-602.
  • COX R. Kevin, « Political Geography. Territory, State and Society » Oxford, Blackwell, 2002
  • COX R. Kevin, LOW Murray, ROBINSON Jennifer, « Handbook of Political Geography » London, Sage, 2008
  • FALL Juliet, ROSIÈRE Stéphane, « On the limits of dialogue between Francophone and Anglophone political geography », Political Geography, vol. 27, n°7, 2008, pp.713-716
  • FALL J. Juliet, « Lost geographers: Power games and the circulation of ideas within Francophone political geographies », Progress in Human Geography, vol.31, n°2, 2007, pp.195-216.
  • FALL J. Juliet, « Drawing the Line. Nature, hybridity and politics in transboundary spaces », Aldershot/Burlington (VT), Ashgate, Border Regions Series, 2005
  • MACKINDER Halford, « The physical basis of political geography », Scottish Geographical Magazine, vol. 6, 1890, pp.78–84.
  • TAYLOR Peter, FLINT Colin, « Political Geography », World-economy, Nation-State & Locality, Prentice Hall, Pearson Education Ltd, 2000

Bibliographie germanophone[modifier | modifier le code]

  • RATZEL F., « Politische Geographie », Munich, Oldenbourg, 1897. [En français (1987), La géographie politique. Les concepts fondamentaux, Paris, Fayard, 220 p. ; Géographie politique, Genève/Paris, éd. Régionale européenne / Économica

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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