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Yves VADÉ, né le 28 juin 1933, est à la fois fondateur et professeur honoraire à l'Université Michel de Montaigne - Bordeaux III. Il a également fondé le Centre de Recherches sur les Modernités littéraires, UFR de Lettres, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, et de la collection Modernités aux Presses Universitaires de Bordeaux ; il assure ses responsabilités administratives : Président de la Société des Etudes Euro-Asiatiques (Association 1901), Musée de l'Homme, Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le 28 juin 1933, il est agrégé de lettres classiques en 1959.

Champs de recherches[modifier | modifier le code]

Depuis ses premiers textes, tous ses travaux ont eu pour but d’explorer la littérature du dix-neuvième siècle, et particulièrement les poètes (Hugo, Nerval, Rimbaud, Mallarmé.), sur un fond de décadence, symbolisme, et surréalisme. Un autre objet central de son travail concerne les rapports entre mythe et littérature, et notamment sous pensée celtique et « mythologie française ». En outre, il a fait porter une part de plus en plus grande de ses travaux sur un autre domaine : la géographie sacrée de la Gaule (problème des Mediolanum).

Choix de publications :[modifier | modifier le code]

Ouvrages
Articles
  • "Mélusine dans la littérature de la Renaissance à nos jours" et "Merlin" dans le Dictionnaire des mythes littéraires dirigé par Pierre Brunel, Editions du Rocher, 1988.
  • "Onirisme et symbolique : d'En rade à La Cathédrale", communication au colloque J.-K. Huysmans, Le Mans, 13-16 octobre 1977, Revue des Sciences humaines, n° 170-171, 1978, p. 244-253.
  • "Sur la maternité du chêne et de la pierre", Revue de l'Histoire des Religions, PUF, 1977, p. 3-41 (article repris dans le Bulletin de la Société de Mythologie Française n° 207, 2002, p. 42-62).
  • "La mère-cygne et la mère-serpent", in "Le Conte de fées en Normandie", Centre de publications de l'Université de Caen, Ed. Charles Corlet, 1986, p. 309-324.
  • "Le Prince et le Dragon", in "Le buffle dans le labyrinthe, II", Eurasie 3, Paris, L'Harmattan, 1992, p. 7-32.
  • "Poème en prose et merveilleux magique", in "Images de la magie, Fées, enchanteurs et merveilleux dans l'imaginaire du XIXe siècle", textes réunis et publiés par Simone Bernard-Griffiths et Jeannine Guichardet, Annales littéraires de l'Université de Besançon, Diffusion Les Belles-Lettres, Paris, 1993, p. 133-147.

"Retour du primitif, permanence de l'archaïque", présentation du volume "Le Retour de l'archaïque", Modernités 7, P. U. Bordeaux, 1996.

  • "Dragons au bord du fleuve", in "Serpents et dragons en Eurasie", Eurasie 7, Paris, L'Harmattan, 1997, p. 51-76.
  • "Orphée et Merlin", communication au colloque sur "Les Figures du poète", ENS de Fontenay-St-Cloud, 4-5 mai 1998, in "Figures du poète moderne", RITM 21, Université de Paris X, 2000, p. 19-35.
  • "La profondeur de champ dans La Légende des Siècles", in Actes du colloque d'agrégation sur La Légende des Siècles, organisé par la Société des Etudes romantiques et dix-neuviémistes, Paris, SEDES, 2001, p. 101-112.
  • "Métal vivant. Sur quelques motifs de l'imaginaire métallurgique", in "La forge et le Forgeron. II. Le merveilleux métallurgique", Eurasie 12, Paris, L'Harmattan, 2003, p. 37-61.
  • "Des poètes sous le signe de Merlin", communication au premier colloque de la Société Internationale des Amis de Merlin, Amsterdam, 27-28 juin 2003, in L'Esplumeoir, n° spécial, 2004, p. 57-68.
  • "Des structures cardinales. Espaces de la tradition et espaces poétiques", in "Imaginaire des points cardinaux. Aux quatre angles du monde", Paris, Imago, 2005, p. 249-266.
  • Présentation du volume "Ethnologie et Littérature", Actes du colloque organisé par le Centre de Recherches sur les Modernités littéraires de l'Université Michel de Montaigne-Bordeaux III et la Société des Etudes Euro-Asiatiques, Paris, Musée de l'Homme, 19-21 novembre 2003, Eurasie 14-15, 2005.
Conférences
  • "La poésie moderne sous le signe de Merlin ?", conférence à l'Université de Nice, 20 mai 2003.
  • "Les Celtes et la tradition pythagoricienne", conférence à la Société des Etudes Euro-Asiatiques, Paris, Musée de l'Homme, 15 novembre 2004 (cette conférence devrait être redonnée au Centre Universitaire Méditerranéen à Nice en septembre 2006).
  • "De la géographie de la Gaule à la géométrie des Celtes", conférence aux Amis des Etudes Celtiques, Paris, 2 février 2005 (résumé publié dans le Bulletin des Amis des Etudes Celtiques, E.P.H.E., Sorbonne, n° 42, octobre-novembre 2005, p. 3-9).


Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Il est possible de lire une recension détaillé de l'ouvrage sur le site http://www.tidsskrift.dk/visning.jsp?markup=&print=no&id=94302
  2. ↑ Il est possible de lire une recension détaillé de l'ouvrage sur le site Fabula.com, par Irène Fabry Publié sur Acta le 17 juillet 2008


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A Mieux Découvrir :

Espagne : José Gaos, José Ortega y Gasset, Miguel de Unamuno

Scandinavie : Georg Henrik von Wright

Pas-Bas: Baruch Spinoza, Érasme, Dirck Volkertszoon Coornhert

Italie : Giovanni Gentile, Emanuele Severino, Gianni Vattimo, Giambattista Vico, Julius Evola, Umberto Eco, Nicolas Machiavel, Léonard de Vinci, Leon Battista Alberti, Michel-Ange

Roumanie : Lucian Blaga, Emil Cioran, Mircea Eliade, Constantin Noica, Eugène Ionesco, Titu Maiorescu

Yougoslavie : Mihailo Đurić, Petar II Petrović Njegoš, Dositej Obradović

Tchécoslovaquie : Comenius, Václav Havel, Milan Kundera, Jan Hus, Franz Kafka, Tomáš Masaryk, Jan Patočka

Portugal : Eduardo Lourenço, Fernando Pessoa

Japon : Dōgen

Pologne : Roman Ingarden, Witold Gombrowicz, Kazimierz Twardowski

Colombie : Nicolás Gómez Dávila

Modernité[modifier | modifier le code]

Dans pour Modernisme ou modernité? (loc.cit., p.53), Yves Vadé se situe plutôt dans les dernières décennies du dix-neuvième siècle où il discerne une "modernité anti-moderniste". Il rappelle d’ailleurs fort à propos que le modernisme (au sens théologique) fut condamné par le pape, dans l’encyclique Pascendi, précisément en 1907! Il cite alors le célèbre passage de la lettre de Rimbaud à Paul Demeny : Les inventions d’inconnu réclament des formes nouvelles (une affirmation dont les scientifiques reprenfront à leur compte, spontanément, trente ans après), et donne enfin la parole à Guillaume Apollinaire qui, dans La jolie rousse, demande Pitié pour nous qui combattons toujours aux frontuères De l’illimité et de l’avenir

J.P.[modifier | modifier le code]

J.P est un ethnologue français, ancien professeur à l'école nationale de la France d'outre Mer

Ouvrages théoriques. Ethnologie Générale / Dirt Jean Poirier- Gallimard (col Plaïade ) - 1968* (F-III-6) EthnologieRégionale 1 - Afrique- Océanie / Dirt Jean Poirier- Gallimard (col Plaïade ) - 1972*(F-III-4) EthnologieRégionale 2 - Asie- Amérique- Mascareignes / Dirt Jean Poirier- Gallimard (col Plaïade ) - 1978*(F-III-5) Par delà nature et culture / Philippe Descola - éd. Gallimard nrf. coll Bibliothèque des Sciences humaines - 2005 ( G-I-33) Histoire des Moeurs T1 / Dirt Jean Poirier- Gallimard (col Plaïade ) - 1990* Le Temps, L’espace et les rythmes, Les techniques du corps, L’homme et l’objet - L’homme et son milieu naturel, .. (F-III-1) Histoire des Moeurs T2 / Dirt Jean Poirier- Gallimard (col Plaïade ) - 1991.* L’Homme la prole et le geste - codes et modèles, l’homme et l’ amour, esthétique et ethiques, l’homme et ses modes de pensée..(F-III-2) Histoire des Moeurs T3 / Dirt Jean Poirier- Gallimard (col Plaïade ) - 1991* Le propre de l’homme. L’homme et la novation, l’homme et l’archive- l’homme et l’autre. Cultures et civilisations, le règne humain...(F-III-3)

http://terrain.revues.org/index2914.html

Président (Pr. émérite à l’UNSA)

L’un, intitulé « D’Alfred Sauvy au Mogho-Naba », est signé de Jean Poirier, professeur honoraire à l’université de Nice, et l’autre d’André Savelli, professeur agrégé au Val-de-Grâce. Si le premier s’enlise dans les « bienfaits de la colonisation » qu’il remet au goût du jour, http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2821

Cet auteur (né en 1921) est ancien élève de l'ENFOM et de l'ENA, docteur en droit et ès-lettres, ancien professeur aux Universités de Lyon, Tananarive et Nice, membre de l'Académie des sciences d'outre-mer et de l'Académie malgache. Il est célèbre pour ses ouvrages sur la Grande Île et pour sa direction dans l'Encyclopédie de la Pléiade des trois volumes couvrant toute l'ethnologie et des trois volumes d'Histoire des Moeurs (soit la présentation organisée d'un total de plus de 10.000 pages rédigées par tous les grands noms d'alors, (de G.H. Rivière à O. Klineberg) avec plusieurs articles importants de J. Poirier (L'homme et le politesse, De la tradition à la post-modernité : la machine à civiliser, etc.).

professeur honoraire à l’université de Nice

http://www.mae.u-paris10.fr/africanistes/pdf/newsletter2.pdf


Pierre Livet[modifier | modifier le code]

Géographie et J.M Besse[modifier | modifier le code]


Critique de Léo Strauss[modifier | modifier le code]

Leo Strauss est décrédité pour avoir notamment affecter le conservatisme américain[1] et installé l'idéologie des néo-conservateurs américains et influencé les faucons, sous l'administration de Bush[2]. Par ailleur James Atlas écrit « Pour les théoriciens de la conspiration intellectuelle, la politique étrangère de l’administration Bush est entièrement une création straussienne »[3]. Cela s'explique parce que le vice-ministre de la Défense dans l’administration Bush, Paul Wolfowitz[4], est un ancien disciple d’Allan Bloom (lui même l’élève du professeur Léo Strauss) et admirateur de Léo Strauss (lui-même était un élève d'Heidegger et de Carl Schmitt). La politique étrangère de l’administration Bush qui serait une une création straussienne s'explique par ses disciples ou sympathisants sont le directeur de l’opération "Plans spéciaux", Abram Shulsky, universitaire spécialiste des oeuvres du philosophe politique Leo Strauss ; Abram Shulsky, membre l’unité secrète de renseignement du Pentagone ; Clarence Thomas, juge à la Cour suprême ; John Ashcroft, ministre de la Justice ; Gary Schmitt, directeur du Projet pour le New American Century ; Robert Kagan[5].

Les idées de Leo Strauss en particulier sont accusés d'avoir reconceptualisé les théories du juriste principal du Troisième Reich, Schmitt[6].


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Robert KAGAN, Géopolitique : La puissance et la faiblesse Emmanuel TODD, APRES L'EMPIRE Essai sur la décomposition du système américain Yves-Marie Adeline, Histoire mondiale des idées politiques Martin Malia, Comprendre la révolution russe (préface par Alain Besançon), Éditions du Seuil, Paris, 1980, 244 p ; L'Occident et l'énigme russe : du cavalier de bronze au mausolée de Lénine Dictionnaire mondial de l’islamisme, sous la direction des Cahiers de l’Orient, de Richard Labévière, d'Antoine Sfeir et d'Olivier Roy. Jean Chevalier & Alain Gheerbrant, Dictionnaire des symboles Benoît Duteurtre, Requiem pour une avant-garde


Hans-Peter Schwarz[modifier | modifier le code]

"Hans-Peter Schwarz, éminence grise de la diplomatie allemande, ami d'Ernst Jünger et exégète de son œuvre, principal collaborateur des revues Europa Archiv, et Internationale Politik (équivalent allemand de la revue de l'IFRI français), biographe d'Adenauer, publie un ouvrage important, dont l'idée centrale est de poser l'Allemagne comme une Zentralmacht, une puissance centrale, au milieu d'un continent qui est également une civilisation (au sens où l'entend Huntington)."

  1. Nicolas Kessler, Le Conservatisme Américain, Chapitre IV et Chapitre V
  2. Tom Friedman, un journaliste du New York Times, commente qu’il pourrait citer « le nom de 25 personnes et que, si on les avait envoyées il y a un an et demi sur une île lointaine, il n’y aurait pas eu de guerre en Irak ». La plupart d’entre eux seraient des disciples de Leo Strauss.
  3. Etats-Unis : les straussiens dans le collimateur
  4. Corine Pelluchon, Leo Strauss et George Bush, Le Banquet, N°19/20, 2004
  5. La « French Connection » : Alexandre Kojève et Leo Strauss
  6. Strauss, Carl Schmitt et le Troisième Reich par Barbara Boyd