Union de la patrie - Chrétiens-démocrates lituaniens

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Union de la patrie - Chrétiens-démocrates lituaniens
(lt) Tėvynės sąjunga - Lietuvos krikščionys demokratai
Image illustrative de l’article Union de la patrie - Chrétiens-démocrates lituaniens
Logotype officiel.
Présentation
Président Gabrielius Landsbergis
Fondation
Siège Vilnius (Lituanie)
1re vice-présidente Irena Degutienė
Vice-présidents Aistė Gedvilienė
Dainius Kreivys
Vincė Vaidevutė Margevičienė
Radvilė Morkūnaitė-Mikulėnienė
Šarūnas Vaitkus
Secrétaire général Paulė Kuzmickienė
Positionnement Centre droit
Idéologie Conservatisme
Démocratie chrétienne
Libéral-conservatisme
Europhilie[1]
Affiliation européenne Parti populaire européen
Affiliation internationale Union démocrate internationale
Couleurs Bleu et vert
Site web tsajunga.lt
Présidents de groupe
Seimas Gabrielius Landsbergis
Parlement européen Manfred Weber (PPE)
Représentation
Députés
50  /  141
Députés européens
3  /  11

L’Union de la patrie - Chrétiens-démocrates lituaniens (en lituanien : Tėvynės sąjunga - Lietuvos krikščionys demokratai, TS-LKD) est un parti politique lituanien, conservateur et démocrate-chrétien, fondé en 1993 par Vytautas Landsbergis.

Historique[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

Le parti est fondé le par des membres de l'aile droite du Mouvement réformateur (Sąjūdis), dirigés par le premier chef d'État de la Lituanie indépendante, Vytautas Landsbergis. Il prend le nom d'Union patriotique, conservateurs lituaniens (Tėvynės Sąjunga (Lietuvos konservatoriai), TS-LK).

Arrivée au pouvoir[modifier | modifier le code]

Aux élections législatives d'octobre et novembre 1996, la TS-LK remporte 31,3 % des voix à la proportionnelle, obtenant 70 députés sur 141 au Seimas. Le Premier ministre sortant, Gediminas Vagnorius, est alors reconduit dans ses fonctions et constitue une coalition avec les Chrétiens-démocrates lituaniens (LKD).

En 1999, Rolandas Paksas, issu de la TS-LK, remplace Vagnorius et prend la direction d'un gouvernement minoritaire. Moins de trois semaines après son investiture, quatre députés quittent la formation pour fonder le Parti populaire de la patrie (TLP). Paksas démissionne au bout de cinq mois, au profit d'Andrius Kubilius, qui forme à son tour un gouvernement minoritaire.

Quelques mois avant les élections législatives d'octobre 2000, Vagnorius fait à son tour sécession et crée l'Union conservatrice modérée (NKS).

Effondrement et opposition[modifier | modifier le code]

La TS-LK subit un important échec aux élections législatives d'octobre 2002, avec seulement 8,6 % des suffrages et neuf députés sur 141. Le parti rejoint alors l'opposition, à Rolandas Paksas d'abord, puis au social-démocrate Algirdas Brazauskas ensuite. En 2003, Vytautas Landsbergis abandonne la présidence de l'Union patriotique à Andrius Kubilius. Lors des élections européennes de , le parti devient la troisième force du pays, obtenant 12,6 % des suffrages et deux députés sur 13, dont Landsbergis. Il confirme son statut aux législatives d'octobre suivant, se classant troisième avec 14,8 % des voix et 25 sièges.

La TS-LK fusionne peu après l'Union des prisonniers politiques et des déportés lituaniens (LPKTS) et prend alors le nom d'Union patriotique, conservateurs, prisonniers politiques et déportés, chrétiens-démocrates (Tėvynės Sąjunga (konservatoriai, politiniai kaliniai ir tremtiniai, krikščioniškieji demokratai)). Devenue le premier parti politique de Lituanie, la TS accepte, le , de fusionner avec les Chrétiens-démocrates lituaniens. La formation se rebaptise alors Union patriotique - Chrétiens-démocrates lituaniens (conservateurs, prisonniers politiques et déportés, nationalistes) (Tėvynės sąjunga – Lietuvos krikščionys demokratai (konservatoriai, politiniai kaliniai ir tremtiniai, tautininkai)). Kubilius est confirmé à la présidence, le président des LKD, Valentinas Stundys, étant élu vice-président.

Retour au pouvoir[modifier | modifier le code]

Désormais principale force du centre droit, la TS-LKD s'impose aux élections législatives d'octobre 2008 avec 19,7 % des suffrages et 45 députés. Kubilius parvenant à former une coalition avec deux partis libéraux et un parti conservateur, il redevient Premier ministre en décembre suivant. Aux élections européennes de , le parti se maintient en première place, avec 26,2 % et quatre députés sur 12 au Parlement européen. Quatre mois plus tard, l'indépendante Dalia Grybauskaitė, soutenue par la coalition au pouvoir, remporte la présidentielle avec 69 % des suffrages dès le premier tour.

Défaite de 2012[modifier | modifier le code]

Après quatre années au pouvoir, le parti est sanctionné pour sa politique d'austérité lors des élections législatives des 14 et 28 octobre 2012, récoltant 33 sièges, cinq de moins que le Parti social-démocrate lituanien et seulement quatre de plus que le Parti du travail.

Programme et idéologie[modifier | modifier le code]

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Législatives[modifier | modifier le code]

Année Députés Votes % Rang Gouvernement
2004
25  /  141
176 409 14,8 % 6e Opposition
2008
45  /  141
243 823 19,7 % 1er Kubilius II
2012
33  /  141
187 143 14,7 % 3e Opposition
2016
31  /  141
276 275 22,6 % 2e Opposition
2020
50  /  141
290 012 24,8 % 1er Šimonytė

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Année Députés Votes % Rang Groupe
2004
2  /  13
151 400 12,58 3e PPE-DE
2009
4  /  12
147 756 25,69 1er PPE
2014
2  /  11
199 393 17,43 1er PPE
2019
3  /  11
248 736 19,74 1er PPE

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Lithuania », sur Europe Elects (consulté le )