USS McCook (DD-252)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

USS McCook
illustration de USS McCook (DD-252)
L'USS McCook vers 1919.

Autres noms HMCS St. Croix
Type Destroyer
Classe Clemson
Town
Histoire
A servi dans Pavillon de l'United States Navy United States Navy
 Marine royale canadienne
Constructeur Bethlehem Shipbuilding Corporation
Chantier naval Fore RiverQuincy (Massachusetts)
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 122 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 95,83 m
Maître-bau 9,65 m
Tirant d'eau 2,82 m
Déplacement 1 190 t
Propulsion 2 turbines à vapeur à engrenages
2 hélices
Puissance 26 500 ch
Vitesse 35 nœuds (65 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 4 × canons de 102 mm
3 × canon antiaérien de 76 mm
12 × tubes lance-torpilles 533 mm
Rayon d'action 4 900 milles marins (9 100 km) à 15 nœuds (28 km/h)
Carrière
Pavillon États-Unis
Indicatif DD-252
I-81
Localisation
Coordonnées 57° 30′ nord, 31° 10′ ouest
Géolocalisation sur la carte : océan Atlantique
(Voir situation sur carte : océan Atlantique)
USS McCook
USS McCook

L'USS McCook (DD-252) est un destroyer de classe Clemson construit pour l'United States Navy à la fin des années 1920. Il fut le premier navire nommé en l'honneur du commander Roderick S. McCook (en), un officier de l'Union Navy pendant la guerre de Sécession.

Sa quille est posée le par la société Bethlehem Shipbuilding Corporation au chantier naval Fore River à Quincy, dans le Massachusetts. Il est lancé le , parrainé par Mme Henry C. Dinger, et mis en service le sous le commandement du lieutenant commander G. B. Ashe.

Historique[modifier | modifier le code]

United States Navy[modifier | modifier le code]

Après sa croisière inaugurale, le McCook est affecté à la force de destroyers de l'Atlantic Fleet. Il opère le long de la côte est jusqu'au , date à laquelle il est retiré du service à Philadelphie. Le destroyer stationne dans l'United States Navy reserve fleets jusqu'à sa remise en service le . L'année suivante, le McCook est l'un des cinquante destroyers désigné pour un échange dans le cadre de l'accord Destroyers for Bases Agreement avec la Grande-Bretagne. Le navire arrive à Halifax, en Nouvelle-Écosse, le . Désarmé le , il est transféré à la Grande-Bretagne le même jour, mais en raison des pénuries de main-d'œuvre dans la Royal Navy, le navire est immédiatement retransféré dans la Royal Canadian Navy et finalement remis en service sous le nom de HMCS St. Croix (I81).

Royal Canadian Navy[modifier | modifier le code]

Équipage maniant un canon de 4 pouces du St. Croix à Halifax, mars 1941.

Le , le St. Croix débute ses missions d'escorte et de patrouille dans les eaux canadiennes. À la fin d'août, il rejoint la Newfoundland Escort Force (en) et fait la navette entre Saint-Jean de Terre-Neuve et Reykjavik. En , la force est rebaptisée Mid-Ocean Escort Force.

Le , le St. Croix coule le submersible allemand U-90 ayant attaqué le convoi (ON-113) en meute de combat. Au retour, le convoi ON-127 est attaqué par treize U-Boote. Entre le et le , onze navires marchands et un destroyer sont perdus.

Lors d'un transit avec le convoi KMS-10 entre Londonderry et Gibraltar le , le St. Croix et la corvette HMCS Shediac coulent l'U-87 à 200 milles au large de la péninsule Ibérique.

Le , le St. Croix mène sa première patrouille avec une force opérationnelle offensive dans le golfe de Gascogne lorsqu'il est appelé au secours des convois ONS-18 et ON-202, attaqués par plusieurs meutes de loups gris (Rudeltaktik). La défense de ces convois entraîne une longue bataille avec des pertes des deux côtés. Quatre jours plus tard, le St. Croix se dirige vers les lieux pour grenader les sous-marins, il ralentit pour établir un contact par sonar. Deux torpille G7es tirées par l'U-305 l’atteignent juste au moment où il ralentit. Irrémédiablement atteint, il envoie un dernier message au sens peu clair : « Je quitte le bureau ». Quelques secondes après, une troisième torpille touche la poupe du navire provoquant une terrible explosion. Des flammes s’élancent vers le ciel, en trois minutes, le destroyer canadien disparaît, emportant avec lui le commandant et de nombreux membres de l’équipage[1].

Lors de la bataille, les convois perdent trois navires d'escorte et six navires marchands, deux bâtiments d'escorte étant endommagés. Les U-Boote maneuvrant en Rudeltaktik perdent trois sous-marins.

Commandement[modifier | modifier le code]

  • Lieutenant Morson Alexander Medland du au .
  • Lieutenant commander Harry Kingsley du au .
  • Lieutenant Ian Hunter Bell du au .
  • Lieutenant commander Andrew Hedley Dobson du au .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Milner, Marc, North Atlantic Run, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-450-0)
  • David J. (with H. Holger) Bercuson, Deadly Seas: The Story of the St.Croix, the U305 and the Battle of the Atlantic, Random House of Canada, Toronto, (ISBN 978-0679309277)

Liens externes[modifier | modifier le code]