Rusyns

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49° 20′ 00″ N, 20° 14′ 00″ E

Ruthènes

Populations importantes par région
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 33 482 (2011)[1]
Drapeau de la Serbie Serbie 14 246[2]
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 10 183 (2008)[3]
Drapeau des États-Unis États-Unis 8 934 (2010)[4]
Drapeau de la Hongrie Hongrie 3 882 (2011)[5]
Drapeau de la Croatie Croatie 2 879 (2001)[6]
Drapeau de la Tchéquie Tchéquie 1 109[7]
Population totale 60 000-80 000 (est.)
Autres
Langues Rusyn, ruthène de Pannonie, ukrainien, slovaque, russe
Religions Greco-catholicisme majoritaire, minorités orthodoxes,
Ethnies liées Slaves orientaux (en particulier Ukrainiens, Lemkos, Boykos, Houtsoules)

Les Ruthènes (nommés aussi Ruthéniens, Rusins, Rusyns, Carpato-ruthènes, et Rusniaks ou Rusnaks) forment un groupe ethnique moderne qui parle le rusyn (ruthène moderne). Le terme avait au XIXe siècle et au début du XXe siècle un sens bien plus large et servait, surtout dans l'Empire austro-hongrois, à désigner les populations aujourd'hui désignées comme ukrainiennes en parallèle avec celui, désuet, de Petits-Russes ou Petits-Russiens dominant dans l'Empire russe.

Aujourd'hui, la majorité de Ruthènes parlant rusyn ont adopté une identité ukrainienne[3], notamment en Ukraine même. L'identité ethnique des Ruthènes est controversée, en partie selon des clivages politiques : certains auteurs, arguant qu'une ethnie est une « construction imaginaire » fondée sur « des traits historiques propres qui la distinguent de ses voisins même s'ils parlent plus ou moins la même langue et même si leurs origines sont communes »[8], la considèrent comme une ethnie slave orientale aussi distincte des autres Ukrainiens , alors que d'autres pensent que les Ruthènes sont inclus dans la nation ukrainienne, comme dans le cas des Moldaves par rapport aux autres Roumains, à ceci près que les auteurs partisans de la « différence ethnique locale » sont plutôt des pro-européens en Ukraine et des pro-russes en Moldavie, tandis que les auteurs partisans de l'« inclusion dans une nation plus vaste » sont, à l'inverse, plutôt des pro-russes en Ukraine et des pro-européens en Moldavie[9].

Localisation

Les Ruthènes ont traditionnellement habité les Carpates orientales, et vivent encore dans ces régions. Alors que leur origine géographique est souvent citée comme étant la Ruthénie subcarpathique, cette dernière région ne correspond plus à elle seule, à la localisation actuelle des Ruthènes. Il y a en outre des communautés ruthènes dans la plaine de Pannonie, de même qu'en Serbie (particulièrement en Voïvodine - voir aussi Groupe ethnique de Voïvodine), en Croatie (en Slavonie). D'autres Ruthènes ont émigré dans les régions nord de la Bosnie-Herzégovine.

De nombreux Ruthènes ont aussi émigré aux États-Unis et au Canada, et sont maintenant très actifs par le biais d'Internet pour faire entendre leur voix afin de préserver leur identité culturelle et ethnique distincte.

Histoire

Les Ruthènes sont un groupe ethnique qui n'a jamais constitué d'État indépendant, à part sur une courte période de six mois en 1919 (Podkarpatska Rus). Ainsi, leur destinée est restée dans les mains de plus grandes puissances : Hongrie, Tchécoslovaquie, Slovaquie, Pologne, Union soviétique, Ukraine et Russie. À la différence du mouvement national ukrainien, qui a unifié les Ukrainiens de l'Ouest avec ceux du reste de l'Ukraine, le mouvement national ruthène prend deux formes : l'une considère les Ruthènes comme une nation slave orientale séparée, alors que l'autre se fonde sur le concept de l'unité fraternelle avec les Russes.

La plupart des Slaves orientaux de l'actuelle Ukraine de l'ouest se nommaient eux-mêmes les Ruthènes, la transcription romane de l'ukrainien rusyny (uk) Русини, et avant le XIXe siècle, la majorité de ces populations furent d'actifs participants à la création de la nation ukrainienne, et devinrent eux-mêmes les Ukrainiens ((uk) Українці, transcription latine Ukrayintsi). Il y a eu, en fait, des enclaves ethniques ruthènes qui ne prirent pas part au mouvement : pour ceux qui vivaient aux frontières du territoire ou qui étaient plus isolés, comme les populations de Ruthénie subcarpatique, ou les Ruthènes de Podlachie. N'ayant aucune raison de changer la façon dont ils se nommaient, ces groupes isolés ont continué à se nommer eux-mêmes Ruthènes, même après que la majorité de leurs membres eut adopté une identité ukrainienne. Ainsi, les Ruthènes sont semblables aux autres ethnicités frontalières, et leur éveil national peut être considéré par certains comme une négation du nationalisme ukrainien.

Certains spécialistes considèrent les Lemkos, les Boykos, les Houtsoules, les Verkhovinetses (Verkhovynetses, ou Montagnards), et les Dolinyanins (Haynal) comme des Ruthènes. En fait, comme le reste des habitants de l'actuelle Ukraine occidentale, ces peuples se sont nommés eux-mêmes Ruthènes, au XIXe siècle et au début du XXe siècle. Certains de ces groupes se considèrent comme totalement différenciés, alors que certains se prétendent Ukrainiens, et d'autres encore s'identifient encore comme Ruthènes. Selon un recensement ukrainien récent[10] une large majorité de Boykos, Lemkos, Hutsules, Verkhovinetses et Dolinyanins vivant en Ukraine déclarent leur ethnicité comme ukrainienne. Près de 10 100 personnes, soit 0,8 % de l'oblast de Transcarpatie se déclarent Ruthènes ; par contre, 1 010 000 d'entre eux se considèrent comme Ukrainiens[3]. Les recherches menées par l'université de Cambridge pendant le pic de ruthénianisme des années 1990, qui se concentrèrent sur cinq régions particulières de l'oblast de Zakarpattya, avec un activisme culturel et politique pro-ruthène le plus fort, montrèrent que seulement 9 % de la population se réclamait de l'ethnicité ruthène[11]. Ces chiffres peuvent changer avec la future acceptation de l'identité ruthène et du ruthène/rysyn dans les systèmes éducatifs de la région, mais actuellement la plupart des Ruthènes se considèrent comme Ukrainiens.

Le mouvement national ruthène est beaucoup plus fort parmi les groupes ruthènes qui ont quitté le territoire ukrainien, par exemple chez les émigrants aux États-Unis et au Canada, comme chez les Ruthènes toujours présents en Slovaquie. Un recensement en 2001 y a dénombré 24 000 personnes qui se considéraient Ruthènes, contre 11 000 comme Ukrainiens[12]. Les Ruthènes de Pannonie en Serbie, qui y ont immigré sous la domination austro-hongroise, se considèrent aussi comme des Ruthènes. Au XIXe siècle et au début du XX e, quelques-uns se sont ré-installés en Voïvodine (actuellement en Serbie), et en Slavonie (aujourd'hui la Croatie). D'autres Ruthènes encore ont migré dans les régions septentrionales de l'actuelle Bosnie-Herzégovine, bien que nombreux d'entre eux se reconnaissent comme Ukrainiens. Jusqu'au recensement de 1971 en Yougoslavie, les Ukrainiens (en serbe: Украјинци, Ukrajinci) et les Ruthènes (en serbe : Русини, Rusini) de ces régions ont été enregistrés comme "Ruthènes". Podkarpatskije Rusiny est considéré comme l'"hymne national" ruthène, et Ja Rusyn byl jesm' i budu comme le chant national.

Historiquement, de façon à séparer la population ukrainienne, la Pologne et la Hongrie ont considéré avoir aidé le développement d'une identité ruthène distincte des Ukrainiens. Les Ruthènes ont été même enregistrés sous d'autres nationalités lors des recensements polonais d'avant la Seconde Guerre mondiale[13].

Religion

Le moment où les Ruthènes ont accepté le christianisme (et qui ou quoi ils vénéraient auparavant) est une source de débats, mais cette date est clairement antérieure au Grand Schisme entre les Églises catholique et orthodoxe de 1054. De nombreuses églises ruthènes portent le nom des saints chrétiens orientaux, Cyrille et Méthode, qu'on appelle souvent les « Apôtres des Slaves ».

L'historien Paul Robert Magocsi a écrit qu'il y avait approximativement 690 000 croyants carpato-ruthène aux États-Unis, dont 320 000 catholiques, 270 000 orthodoxes et 100 000 protestants et autres[14].

Gréco-Catholiques

De nombreux Ruthènes sont uniate depuis l'Union de Brest en 1596 et l'Union d'Oujhorod en 1646, ils sont réunis avec les autres catholiques sous la direction spirituelle du Pape, mais ils gardent la liturgie en vieux-slave et beaucoup de rites de l'Église orthodoxe.

Les Ruthènes de Croatie sont organisés sous l'éparchie de Krizevci, ceux de Serbie sous l'exarchat de Ruski Krstur et ceux de Hongrie sous l'exarchat apostolique de Miskolc, ceux de Slovaquie en Église grecque-catholique slovaque, ceux de République tchèque sous l’exarchat apostolique de Tchéquie et ceux d’Ukraine dans le diocèse ruthène de Mukačeve.

Orthodoxes

Les Ruthènes de Slovaquie et de République tchèque sont membres de l'Église orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie, ceux de Pologne de l'Église orthodoxe de Pologne. Ceux d'Ukraine membre de éparchie[15] de Mukachevo de l'Église orthodoxe ukrainienne (Patriarcat de Moscou).

Bien qu'étant à l'origine associée à l'Église orthodoxe de Constantinople, l'affiliation de l'Église orthodoxe ruthène fut affectée par la révolution russe de 1917 en Russie et par le rideau de fer suivant qui sépara la diaspora orthodoxe de ceux qui vivaient encore dans leur patrie ancestrale. Certaines communautés ont continué à suivre la tradition orthodoxe, alors que d'autres ont soit nié soit diminué la validité de l'organisation ecclésiastique sous le régime communiste. Par exemple, l'Église orthodoxe en Amérique (Orthodox Church in America, OCA) a reçu le statut d'église autocéphale du Patriarche de Moscou en 1970. Bien que près de 25 % des membres de l'OCA fussent ruthènes (et appelés « Ruthènes ») au début des années 1980, un flux positif d'émigrés orthodoxes depuis d'autres nations, et de nouveaux convertis qui désiraient se connecter à l'église d'« avant », a affaibli l'impact d'un poids spécifique en faveur de la nouvelle orthodoxie américaine.Mais d'autres sont retournés dans la juridiction de l'Église orthodoxe de Constantinople au sein de l'Église orthodoxe carpato-ruthène américaine.

Langue

Le rusyn est semblable à l'ukrainien, assez pour que le gouvernement ukrainien considère qu'il n'est finalement qu'un dialecte de l'ukrainien, au grand dam de certains Ruthènes. Dans la partie la plus occidentale de la Ruthénie subcarpathique, la langue est très proche du slovaque.

Depuis 1995, il a été reconnu et codifié comme une langue minoritaire en Slovaquie (dans les cas où se trouvent au moins 20 % de Ruthènes).

Le ruthène de Pannonie

Le ruthène de Pannonie a reçu un statut officiel et est codifié en Voïvodine. Toutefois, le ruthène en Voïvodine, est quelquefois considéré comme une (micro-)langue distincte.

Homophonie

Historiquement, les Rutènes étaient la tribu gauloise occupant les territoires des actuels départements du Tarn et de l'Aveyron (les habitants de Rodez - préfecture de l'Aveyron - s’appellent aujourd'hui encore « ruthénois »). Par ailleurs, on sait que les Volques, tribu voisine des Rutènes en Gaule, étaient également voisins des Ruthènes avant leur migration d'Europe centrale. Les parents de l'acteur américain Charles Bronson (originellement Buczynski) sont originaires de la Ruthénie subcarpathique.

Notes et références

  1. (sk) « Permanently resident population by nationality and by regions and districts » [archive du ] [PDF], Statistical Office of the Slovak Republic,
  2. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. (sr) [1] [archive du ], Serbian Republic Institute of Statistics
  3. a b et c Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. (uk) [2], ukrcensus.gov.ua, (consulté le ) Карта говорiв української мови, 10.10.2008; Энциклопедический словарь: В 86 томах с иллюстрациями и дополнительными материалами. Edited by Андреевский, И.Е. − Арсеньев, К.К. − Петрушевский, Ф.Ф. − Шевяков, В.Т., s.v. Русины. Online version. Вологда, Russia: Вологодская областная универсальная научная библиотека, 2001 (1890−1907), 10.10.2008; Ethnologue: Languages of the World. Edited by Gordon, Raymond G., Jr., s.v. Rusyn. Fifteenth edition. Online version. Dallas, Texas, U.S.A.: SIL International, 2008 (2005), 10.10.2008; « Eurominority: Peoples in search of freedom. Edited by Bodlore-Penlaez, Mikael, s.v. Ruthenians. Quimper, France: Organization for the European Minorities, 1999–2008 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), 10.10.2008
  4. « Total ancestry categories tallied for people with one or more ancestry categories reported, 2010 American Community Survey, 1-Year Estimates », Bureau du recensement des États-Unis (consulté le )
  5. Population by nationality, mother tongue, language spoken with family members or friends and affinity with nationalities’ cultural values - official 2011 census data
  6. (hr) « STANOVNIŠTVO PREMA NARODNOSTI, PO GRADOVIMA/OPĆINAMA, POPIS 2001 », State Institute for Statistics of the Republic of Croatia.
  7. « Rusínská národnostní menšina » (consulté le )
  8. Ernest Geller, Soviet and Western Anthropology (1980), Nations et Nationalisme (1983) et Le Nationalisme (1997)
  9. Paul Robert Magocsi : A History of Ukraine, University of Toronto Press 1996, (ISBN 0-8020-0830-5), Of the Making of Nationalities There is no End (2 volumes), Columbia University Press, New-York 1999, The roots of ukrainian nationalism : Galicia as Ukraine's Piedmont, University of Toronto Press 1999, (ISBN 0-8020-4738-6) et (avec Ivan I. Pop) Encyclopedia of Rusyn History and Culture, University of Toronto Press 2002 (ISBN 0-8020-3566-3)
  10. http://www.ukrcensus.gov.ua
  11. Political and Ethno-Cultural Aspects of the Ruthènes’ problem : A Ukrainian Perspective « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) - par Natalya Belitser, Institut Pylyp Orlyk pour la Démocracie, Kiev, Ukraine
  12. Recensements slovaques de 2001 et de 1991
  13. voir le livre de Cezary Chlebowski sur l'organisation clandestine Wachlarz
  14. Our People : Carpatho-Rusyns and Their Descendants in North America, 1994.
  15. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. (ru) [3]

Annexes

Bibliographie

  • Chlebowski, Cezary (1983). "Wachlarz" : monographie sur l'organisation de diversion de l'armée nationale (AK) - septembre 1941-mars 1943 (Wachlarz: Monografia wydzielonej organizacji dywersyjnej Armii Krajowej : wrzesien 1941-marzec 1943), Instytut Wydawniczy Pax. (ISBN 83-211-0419-3)
  • Dyrud, Keith P. (1992). La quête de l'âme ruthène : les politiques de la Religion et de la Culture en Europe centrale et en Amérique, 1890-Première guerre mondiale (The Quest for the Rusyn Soul: The Politics of Religion and Culture in Eastern Europe and in America, 1890-World War I), Balch Institute Press. (ISBN 0-944190-10-3)
  • ed. by Patricia Krafeik (1994). Les Ruthènes (The Rusyns), Eastern European Monographs. (ISBN 0-88033-190-9)
  • Magocsi, Paul Robert (1978). Formation d'une identité nationale : la Rus' sub-carpatique, 1848-1948 (Shaping of a National Identity: Subcarpathian Rus', 1848-1948, Harvard University Press. (ISBN 0-674-80579-8)
  • Magocsi, Paul Robert (1988). Études carpato-ruthènes : une bibliographie annotée (V. 1: Bibliothèque de Lettres de Référence Garland) (Carpatho-rusyn Studies: An Annotated Bibliography (V. 1: Garland Reference Library of the Humanities)), Garland Publishing. (ISBN 0-8240-1214-3)
  • Magocsi, Paul Robert (1994). Notre peuple : Les Carpato-Ruthènes et leurs descendants en Amérique du Nord (Our People: Carpatho-Rusyns and Their Descendants in North America), Society of Multicultural Historical. (ISBN 0-919045-66-9)
  • Magocsi, Paul Robert (1994). Les Ruthènes de Slovaquie (The Rusyns of Slovakia), East European Monographs. (ISBN 0-88033-278-6)
  • Magocsi, Paul Robert (1996). Une nouvelle nation slave est née (A New Slavic Nation is Born), East European Monographs. (ISBN 0-88033-331-6)
  • Magocsi, Paul Robert (1999). Études carpatho-ruthènes : une bibliographie annotée, 1985-1994, Vol. 2 (Carpatho-rusyn Studies: An Annotated Bibliography, 1985-1994, Vol. 2), Columbia University Press. (ISBN 0-88033-420-7)
  • Magocsi, Paul Robert (2000). La construction des nationalités n'a pas de fin (Of the Making of Nationalities There Is No End), East European Monographs. (ISBN 0-88033-438-X)
  • Magocsi, Paul Robert, Sandra Stotsky and Reed Ueda (2000). Les Américains carpatho-ruthènes (l'expérience d'un immigrant) (The Carpatho-rusyns Americans (Immigrant Experience)), Chelsea House Publications. (ISBN 0-7910-6284-8)
  • Magocsi, Paul Robert (2002). Encyclopédie de l'histoire et de la culture ruthène (Encyclopedia of Rusyn History and Culture, University of Toronto Press. (ISBN 0-8020-3566-3)
  • Magocsi, Paul Robert (2006). Études carpatho-ruthènes : une bibliographie annotée, Vol. 3, 1995-1999 (Carpatho-rusyn Studies: An Annotated Bibliography, 1995-1999, Vol. 3), East European Monographs. (ISBN 0-88033-531-9)
  • Mayer, Maria, traduction de Janos Boris (1998). Ruthènes de Hongrie : Développements politique et social (Rusyns of Hungary: Political and Social Developments, 1860-1910, Eastern European Monographs. (ISBN 0-88033-387-1)
  • Petrov, Aleksei (1998). La Rus' médiévale des Carpates la plus vieille documentation sur l'Église carpatho-ruthène et l'Éparchie (Medieval Carpathian Rus': The Oldest Documentation about the Carpatho-rusyn Church and Eparchy), Eastern European Monographs. (ISBN 0-88033-388-X)
  • Rusinko, Elaine (2003). Littérature et Identité dans la Rus' subcarpatique (Straddling Borders: Literature and Identity in Subcarpathian Rus'), University of Toronto Press. (ISBN 0-8020-3711-9)

Liens externes

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