Rebekah Mercer

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Rebekah Mercer
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Fonction
Co-fondatrice
Parler
depuis
Biographie
Naissance
Nationalité
Domicile
Heritage at Trump Place (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Opératrice de marché, militante politique, héritière, donateur, donatrice politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Diana Lynne Mercer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Heather Sue Mercer (d)
Jennifer Mercer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Sylvain Mirochnikoff (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Mercer Family Foundation (depuis le )
Make America Number 1 (en)
Renaissance TechnologiesVoir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Personnes liées

Rebekah Mercer, née le à Yorktown Heights dans l'État de New York, est une milliardaire américaine, notamment connue pour être un soutien politique et financier du Parti républicain et une climatosceptique très opposée à toute politique écologiste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est la seconde des trois filles du milliardaire Robert Mercer et de son épouse Diana Lynne Mercer (Dean).

Elle est élevée à Yorktown Heights (État de New York).

Elle fait des études de biologie et de mathématiques à l'université Cornell puis à l'université Stanford. Elle y obtient en 1996 un diplôme en recherche opérationnelle.

Elle est depuis 2003 l'épouse de Sylvain Mirochnikoff (d'origine française, managing director à Morgan Stanley).

Économie[modifier | modifier le code]

Politique[modifier | modifier le code]

Elle dirige la Mercer Family Foundation, qui a soutenu à hauteur de plus de 70 millions de dollars diverses causes républicaines entre 2009 et 2014[3].

Elle a également dirigé le Super-PAC Make America Number 1 (en), qui a fait campagne pour les candidats Ted Cruz puis Donald Trump lors de la campagne pour l'élection présidentielle américaine de 2016. En échange de son soutien financier à ces candidats, elle exige de leur part qu'ils aient recours aux services de Cambridge Analytica. À l'été 2016, elle aide à orchestrer un remaniement qui a placé M. Bannon à la tête de la campagne Trump[4]. Plus tard, elle intervient directement auprès de Donald Trump pour qu'il substitue Stephen Bannon et Kellyanne Conway à Paul Manafort, alors le directeur de la campagne de Trump. Avant même l'élection présidentielle, elle défend le projet du muslim ban. Elle est également une fortement opposée à l'avortement[2].

Entre 2011 et , elle soutient avec son père à hauteur de plusieurs millions de dollars les projets politiques et médiatiques de Steve Bannon, jusqu'à la rupture de ce dernier avec le président Donald Trump[5].

Élection présidentielle américaine 2020[modifier | modifier le code]

Selon un article de Vanity Fair, la famille Mercer a considérablement réduit ses dons politiques depuis 2016. En 2018, les Mercer ont donné « seulement » 400 000 dollars au Great America PAC, un groupe pro-Trump, tandis que leurs dépenses politiques totales ont chuté à 2,9 millions de dollars. On pense que l'une des raisons de la diminution du financement est que Rebekah Mercer est en instance de divorce[6].

Fin 2020, elle finance le nouveau réseau social Parler, prisé des conservateurs américains[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Kate Storey, « How Secretive Manhattan Heiress Rebekah Mercer Became One of the Most Powerful Women in Politics », sur townandcountrymag.com, Town & Country, (consulté le ).
  2. a et b Philippe Boulet-Gercourt, « Le clan Mercer, ces milliardaires extrémistes derrière le scandale des données Facebook », L'Obs,‎ (lire en ligne).
  3. Vicky Ward (en), « The Blow-It-All-Up Billionaires », Huffington Post, 17 mars 2017.
  4. (en-US) Nicholas Confessore et David Gelles, « Facebook Fallout Deals Blow to Mercers’ Political Clout », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  5. Philippe Gélie, « Donald Trump crée le désert autour de Steve Bannon », Le Figaro, samedi 6 / dimanche 7 janvier 2018, page 6.
  6. (en-US) Matt Stieb, « The Billionaire Mercer Family Has Reportedly Bailed on Trump in 2020 », sur Intelligencer, (consulté le )
  7. Sébastian Seibt, « "Parler", le Twitter de la droite américaine ou la nouvelle arme de la famille Mercer », sur France 24, (consulté le ).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]