Pierre de Ronsard

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Pierre de Ronsard
Description de cette image, également commentée ci-après
Pierre de Ronsard - peinture de l'Ecole de Blois - XVIe siècle.
Naissance
Château de la Possonnière à Couture-sur-Loir en Vendômois,
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Décès (à 61 ans)
Prieuré de Saint-Cosme, Touraine,
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Auteur
Langue d’écriture Français
Mouvement La Pléiade, Renaissance

Pierre de Ronsard (né en [1] au Château de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois et mort le au Prieuré de Saint-Cosme en Touraine[2]), est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle.

« Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard, adepte de l’épicurisme, est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Auteur d’une œuvre vaste qui, en plus de trente ans, a touché aussi bien la poésie engagée et « officielle » dans le contexte des guerres de religions avec les Hymnes et les Discours (1555-1564), que l’épopée avec La Franciade (1572) ou la poésie lyrique avec les recueils Les Odes (1550-1552) et des Amours (Les Amours de Cassandre, 1552 ; Les Amours de Marie, 1555 ; Sonnets pour Hélène, 1578).

Imitant les auteurs antiques, Ronsard emploie d'abord les formes de l'ode (Mignonne, allons voir si la rose) et de l'hymne, considérées comme des formes majeures[3], mais il utilisera de plus en plus le sonnet transplanté en France par Marot en 1536 en employant le décasyllabe (Mon dieu, mon dieu, que ma maistresse est belle! , Les Amours, ou Je vous envoye un bouquet..., Continuation des Amours) comme le mètre « moderne » de l'alexandrin (Comme on voit sur la branche... Second livre des Amours, ou Quand vous serez bien vieille…, Sonnets pour Hélène).

Biographie

Le Château de la Possonnière où est né Pierre de Ronsard le 10 septembre 1524

Jeunesse

Né au Château de la Possonnière le 10 septembre 1524, Pierre est le fils cadet de Louis de Ronsard (chevalier qui accompagna les enfants de François Ier lors de leur captivité en Espagne en qualité de maître d’hôtel) et de Jeanne Chaudrier. Il a étudié au collège de Navarre à Paris en 1533. En raison d'une surdité précoce (à cause d'une otite), il doit abandonner la carrière des armes.

Carrière en tant que diplomate

Il est page auprès du dauphin, François, puis de son frère Charles, duc d’Orléans. Quand Madeleine de France épousa le roi Jacques V d'Écosse, en 1537, Ronsard fut attaché au service du roi et passa trois années en Grande-Bretagne. En 1539, il retourna en France et entra à l’Écurie royale. Il est dans la compagnie du duc d’Orléans.

Cette fonction lui offrit l’occasion de voyager : il fut envoyé en Flandre puis de nouveau en Écosse. Bientôt, une fonction plus importante lui fut offerte et il devint le secrétaire de la suite de Lazare de Baïf, le père de son futur collègue de Pléiade et compagnon à cette occasion, Antoine de Baïf. Il a été attaché de la même manière à la suite du cardinal du Bellay-Langey et sa querelle mythique avec François Rabelais date de cette époque.

Cette carrière diplomatique prometteuse fut cependant subitement interrompue, une otite chronique qu’aucun médecin ne put guérir le laissa à moitié sourd. Pierre de Ronsard décida alors de se consacrer à l’étude.

Naissance de la Pléiade

Plaque commémorative située impasse Chartière qui rappelle la présence du collège de Coqueret où étudia Pierre de Ronsard.

Il choisit le Collège de Coqueret dont le principal était Jean Dorat, aussi professeur de grec et helléniste convaincu (qui fera partie de la Pléiade) qu’il connaissait puisqu’il avait été le tuteur de Baïf. Antoine de Baïf accompagna Ronsard ; Joachim du Bellay, le deuxième des sept, les rejoignit bientôt. Muretus (Marc-Antoine Muret), passionné de latin, qui jouera un rôle important sur la création de la tragédie française, y était aussi étudiant à la même époque.

La période d’étude de Ronsard dura sept années et demie et le premier manifeste de ce nouveau mouvement littéraire prônant l’application des principes de la Pléiade a été écrit par Du Bellay. Défense et illustration de la langue française parut en 1549 : la Pléiade (ou Brigade, comme elle s’appelait à ses débuts) était alors lancée. Elle comprenait sept écrivains : Ronsard, Du Bellay, Jean-Antoine de Baïf, Rémy Belleau, Pontus de Tyard, Étienne Jodelle Jacques Peletier du Mans et à la mort de ce dernier, Jean Dorat. Un peu plus tard, Ronsard publia ses premières œuvres en 1550 dans ses quatre premiers recueils Odes.

Les Odes et début de la gloire

En 1552, le cinquième livre des Odes fut publié en même temps que Les Amours de Cassandre. Ces recueils déclenchèrent une véritable polémique dans le monde littéraire. Une histoire illustre les rivalités et critiques qui existaient alors : on dit que Mellin de Saint-Gelais, chef de file de l’École marotique, lisait des poèmes de Ronsard de façon burlesque devant le roi afin de le dévaloriser. Cependant, Marguerite de France, la sœur du roi (plus tard duchesse de Savoie), prit à un moment le recueil des mains de Mellin et se mit à le lire, rendant aux poèmes toute leur splendeur : à la fin de la lecture, la salle était sous le charme et applaudit chaleureusement. Mignonne, allons voir si la rose, fait partie des Odes. Ronsard était accepté comme poète. Les deux poètes se réconcilièrent, comme l’indique le sonnet de M. de S. G. En faveur de P. de Ronsard.

Sa gloire fut subite et hors mesure.Dès 1554, l’Académie des Jeux floraux de Toulouse le récompensa d'une Églantine pour son « excellence et rare savoir et pour l'honneur et ornement qu'il avait procuré à la poésie française» et l'année suivante, ce prix fut transformé en une Minerve d'argent d'un grand prix[4]. Ronsard remercia le cardinal de Chastillon, archevêque de Toulouse, qui l’avait toujours admiré, en lui adressant l’« Hymme de l’Hercule chrestien. En 1555-1556, il publia ses Hymnes. Il termina ses Amours en 1556 puis il donna une édition collective de ses œuvres, selon la légende à la demande de Marie Stuart, épouse du roi François II en 1560. En 1565, ce sont Élégies, mascarades et bergeries qui parurent en même temps que son intéressant Abrégé de l’art poétique français.

Pierre de Ronsard

En 1563, poète engagé, il publie une Remontrance au peuple de France, puis une Réponse aux injures et calomnies de je ne sais quels prédicants et ministres de Genève, qui l'avaient attaqué pour sa défense du catholicisme.

Le changement rapide de souverains n’altéra pas les traitements auxquels a droit Ronsard. Après Henri et François, c’est Charles IX qui tomba sous son charme. Il lui mit même des pièces à disposition dans le palais. Ce parrainage royal a eu quelques effets négatifs et l’œuvre demandée par Charles IX, La Franciade, n’égale pas le reste de l’œuvre de Ronsard, le choix fait par le roi (le décasyllabe plutôt que l’alexandrin) étant regrettable.

La mort de Charles IX ne sembla pas avoir changé les faveurs auxquelles il avait droit à la cour royale. Mais Ronsard, ses infirmités augmentant, choisit de passer ses dernières années loin de la cour, alternant ses séjours dans une maison lui appartenant à Vendôme, dans une abbaye à Croix-Val non loin de là ou encore à Paris où il était l’invité de Jean Galland, intellectuel du Collège de Boncourt. Il avait peut-être aussi une maison en propre au Faubourg Saint-Marcel. Il voyagea en Andalousie pendant trois mois, à Cordoue, où il trouva l’inspiration pour son poème Ode à l’Antiquité.

Dernières années

Ses dernières années furent marquées par la perte de nombre de ses amis et son état de santé s’aggrava. Des souverains étrangers, dont la reine Élisabeth Ire d’Angleterre, lui envoyaient des présents. Malgré la maladie, ses créations littéraires restèrent toujours d’aussi bonne qualité et quelques-uns de ses derniers écrits sont parmi les meilleurs. Ronsard ne fit pas l’unanimité et on trouve des poèmes contre Ronsard dans la collection de manuscrits rassemblés par François Rasse des Nœux.

Ronsard meurt dans la nuit du 27 au au prieuré de Saint-Cosme, dont il était le prieur, et y est enseveli dans la crypte de l’église, aujourd’hui en ruine. Ronsard était également titulaire de Croix-Val en Vendomois (paroisse de Ternay) et de Bellozane dans le diocèse de Rouen. Deux mois plus tard, il reçoit un hommage officiel au collège de Boncourt où ses funérailles solennelles sont célébrées à Paris le 25 février 1586, date anniversaire de la bataille de Pavie[2]. Toute la cour s’y presse, à telle enseigne que plusieurs dignitaires devront renoncer à y assister[5], et l’oraison est prononcée par son ami Jacques Du Perron et un Requiem de Jacques Mauduit composé pour l’occasion est exécuté par l’orchestre particulier du roi.

Regards sur l'œuvre

Ces poèmes lyriques qui développent les thèmes de la nature et de l’amour, associés aux références de l’Antiquité gréco-latine et à la forme du sonnet, constituent la partie vivante de l’œuvre de l’animateur du renouveau poétique que fut Pierre de Ronsard avec ses compagnons de la Pléiade et son ami Joachim du Bellay. Soutenu par Henri II puis Charles IX, Pierre de Ronsard a été célébré par ses contemporains mais déprécié par François de Malherbe et les Classiques puis oublié avant d’être redécouvert dans la première moitié du XIXe siècle par Sainte-Beuve et par les Romantiques.

Les Amours de Cassandre

Les Amours de Cassandre est un recueil de poèmes en décasyllabes de Pierre de Ronsard de 1552. Il porte sur Cassandre Salviati (1530-1607), fille de Bernardo Salviati, un des banquiers de François Ier. Cassandre est une jeune fille italienne rencontrée par le poète le à Blois à un bal de la cour. Ronsard ne pouvait épouser la jeune fille, car il était clerc tonsuré. Cassandre épousa Jehan Peigné, seigneur de Pray.

Second livre et Sur la mort de Marie

Marie est la cadette des trois filles d’Étienne Guyet de la Sourdière et habitait le manoir de Port-Guyet près de Bourgueil comme le signale Rémy Belleau dans ses œuvres. Le style est enjoué et Ronsard le qualifie de beau style bas. Malgré le ton grave de la mort, c'est la joie d'aimer et l'allégresse qui l'emporte.

Sonnets pour Hélène

Sonnets pour Hélène est un recueil de poèmes de Pierre de Ronsard paru en 1578. Contrairement aux précédents amours, Ronsard a choisi Hélène "par élection".

La Franciade

La Franciade est le titre du poème épique dont Pierre de Ronsard voulut doter la France à la demande de Charles IX mais qu'il n'eut pas la force d'achever. Après cet échec, Ronsard préféra se retirer au prieuré de Saint-Cosmes-en-l'Isle, étant de plus tombé en disgrâce à la mort de Charles IX et à l'accession au trône d'Henri III.

Rédigée en décasyllabes, le poème a pour thème l'histoire de ce Francien ou Francus, prétendu fils d'Hector, qui aurait été à l'origine de la nation française.

Origine de la famille de Ronsard

La question des origines de la famille de Ronsard a longuement préoccupé ses biographes[6]. Le problème prend sa source dans les affirmations de Ronsard lui-même. En effet celui-ci écrit dans une élégie adressée à Rémy Belleau


(...)
Or, quant à mon ancêtre, il a tiré sa race
D'où le glacé Danube est voisin de la Thrace :
Plus bas que la Hongrie, en une froide part.
Est un seigneur nommé le marquis de Ronsart,
Riche d'or et de gens, de villes et de terre.
Un de ses fils puînés, ardent de voir la guerre,
Un camp d'autres puînés assembla hasardeux,
Et quittant son pays, fait capitaine d'eux,
Traversa la Hongrie et la basse Allemagne,
Traversa la Bourgogne et la grasse Champagne,
Et hardi vint servir Philippe de Valois,
Qui pour lors avait guerre encontre les Anglois.
Il s'employa si bien au service de France,
Que le roi lui donna des biens à suffisance
Sur les rives du Loir ; puis du tout oubliant
Frères, père et pays, François se mariant,
Engendra les aïeux dont est sorti le père
Par qui premier je vis cette belle lumière.
(...)[7]

Cours inférieur du Danube au bord duquel Ronsard place l'origine de sa famille

C'est sur cette élégie que s'appuie son ami Claude Binet en 1586 pour donner à la famille Ronsard un lointain ancêtre Baudoin de Ronsard habitant au confins de la la Hongrie et de la Bulgarie, dans une domaine appelé le marquisat de Ronsard. Du Perron et George Critton dans leur éloge funèbre de Ronsard en 1586 reprennent la même affirmation : ses ancêtres viendraient de Moravie[8]. Sainte-Beuve en 1828 confirme cette version dans l'article qu'il consacre à Ronsard dans son recueil de poésie française au seizième siècle[9]

L'histoire est reprise par le poète roumain Vasile Alecsandri. En 1855, il écrit un poème publié en 1961 sur un certain Banul Màràcinà (de ban, seigneur, et maracine, ronce[10]) , marcheze de Ronsar, qui se serait mis au service du roi Philippe VI de Valois durant la guerre de cent ans et dont l'héroïsme est reconnu par le roi lui-même. En 1865, il complète la légende dans une poésie Ronsard, la Tuluza, imaginant Ronsard concourant aux jeux floraux de Toulouse et gagnant le prix grâce à un poème célébrant son ancêtre. Selon le professeur roumain Mircea Popa, cet intérêt des lettrés roumains pour Ronsard provient du désir de consolider les liens entre France et Roumanie et souligner l'origine commune de la langue roumaine et la langue occitane[11].

Achille de Rochambeau(1836-1897) en 1868 dans son étude sur la famille de Ronsard[12] reconstruit ainsi les origines de Ronsard : Baudoin de Ronsard quitte les rives du Danube au moment de la guerre entre Philippe VI de Valois et Edouard III pour offrir ses services au roi de France qui lui donne en récompense le domaine de la Possonnière en Anjou[13].

Au début du XXe siècle l'historien roumain Nicolae Lorga (en) confirme l'origine roumaine de Ronsard[14] tandis qu' Henri-Auguste Longnon dément catégoriquement le fait dans son étude sur Ronsard de 1912[15] établissant l'existence dès le XIe siècle dans la région de Vendôme d'un Moulin de Ronzart ainsi que celle d'une famille noble vendômoise dont la famille de Ronsard serait en lointaine parenté[16]. Il signale également l'existence de Ronsard en Italie.

La question est aussi étudiée lors de la célébration du quatre-centième anniversaire de sa naissance, par Maurice Alliot et Jean Baillou (de)[17] qui tranchent en distinguant réalité historique et vérité esthétique , précisant que les légendes créées par le poète sur ses origines sont aussi importantes, sinon plus, pour son œuvre, que son origine véritable[18].

L'histoire est relancé en 1975 par Lubomir Jordanov[8], qui lui attribue comme ancêtre le marquis bulgare Baldu de Kapinovo (de kapina ronce en Bulgare) soulignant l'important brassage de population entre France et l'Europe de l'est. Il est à l'origine de l'installation d'un musée consacré à Ronsard à l'université de Veliko Tarnovo[19]

Épitaphe

Voici l'épitaphe que Ronsard a proposé de graver sur sa tombe :

CELUY QUI GIST SOUS CETTE TOMBE ICY
AIMA PREMIERE UNE BELLE CASSANDRE
AIMA SECONDE UNE MARIE AUSSY,
TANT EN AMOUR IL FUT FACILE A PRENDRE.
DE LA PREMIERE IL EUT LE CŒUR TRANSY,
DE LA SECONDE IL EUT LE CŒUR EN CENDRE,
ET SI DES DEUX IL N'EUT ONCQUES MERCY"

(Deuxième livre des Amours).

Iconographie

Une médaille à l'effigie de Pierre de Ronsard a été réalisée en 1924 par le graveur Pierre Dautel. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet (ND 5161).

Botanique

La « Pierre de Ronsard » est une variété de rose créée en 1986 par Francis Meilland. Elle présente de gros boutons de pétales blancs et roses et a l’allure d’une pivoine. Très prisée des décorateurs, elle a été récompensée, en 2006, par la Fédération mondiale des sociétés de roses.

Notes et références

  1. Sa date de naissance est incertaine et une forgerie de son époque la fait coïncider avec la date de la bataille de Pavie, le 25 février. Cf. Marcel Francon, La Genèse d’une légende: la date de la naissance de Ronsard, in Modern Philology, vol. 46, n° 1 août 1948, p. 18-21
  2. a et b Marcel Francon, op cit.
  3. Alex L. Gordon, Protocole du style bas chez Ronsard, in Travaux de littérature, éd. Klincksieck, 1992,page 73 [1]
  4. François de Gélis, Histoire critique des jeux floraux, pp 108-109
  5. Jean Chrétien Ferdinand Hoefer, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, éd. Firmin-Didot, 1861 p. 347, article en ligne
  6. Mircea Popa, Origine roumaines de Ronsard, dans Lumières de la Pléiade:Neuvième Stage International d'Études Humanistes, Tours 1965, p.124
  7. Pierre de Ronsard, Textes choisis et commentés , p.1
  8. a et b Jean-Paul Fernon,Le point sur l'origine des Ronsard, 2005 sur le site patev.net
  9. Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poésie française au seizième siècle, Volume 2, Vie de Ronsard
  10. Selon Leo Claretie dans [http://www30.us.archive.org/stream/annalesflchois12soci#page/388/mode/2up Ronsard est-il Roumain?, Le Gaulois du dimanche, 11-12 nov 2012
  11. Mircea Popa, Origine roumaines de Ronsard, dans Lumières de la Pléiade:Neuvième Stage International d'Études Humanistes, Tours 1965, pp.125-126
  12. Achille de Rochambeau, La Famille de Ronsard: recherches généalogiques, historiques et littéraires sur Pierre de Ronsard et sa famille, A. Franck, 1868 présentation en ligne
  13. Achille de Rochambeau, La Famille de Ronsard: recherches généalogiques, historiques et littéraires sur Pierre de Ronsard et sa famille, A. Franck, 1868, p.12
  14. Mircea Popa, Origine roumaines de Ronsard, dans Lumières de la Pléiade:Neuvième Stage International d'Études Humanistes, Tours 1965, p.126
  15. Henri Auguste Longnon, Pierre de Ronsard, Essai de Biographie: Les Ancetres, la Jeunesse, 1912, Les ancêtres de Ronsard
  16. H. Longnon, Pierre de Ronsard Essai, p 13
  17. Maurice Alliot et Jean Baillou, Ronsard et son quatrième centenaire, Aubin, 1926
  18. Mircea Popa, Origine roumaines de Ronsard, dans Lumières de la Pléiade:Neuvième Stage International d'Études Humanistes, Tours 1965, p.124
  19. Lubomir Jordanov, Ronsard en Bulgarie, dans Etudes Ronsardiennes, Yvonne Bellanger

Bibliographie

Les éditions collectives

D’après François Rouget :

  • 1560 : in-16, comprend 24 pièces nouvelles.
  • 1567 : in-4.
  • 1571 : in-16 comprend 29 pièces nouvelles.
  • 1572-1573 : in-16 comprend 1 pièce nouvelle.
  • 1578 : in-16, comprend 238 pièces nouvelles.
  • 1584 : la dernière publiée du vivant de l’auteur, comprend 32 pièces nouvelles.
  • 1586 : édition posthume, comprend 30 pièces nouvelles

Éditions contemporaines

  • Paul Laumonier (puis R. Lebègue et I. Silver), Ronsard, œuvres complètes, Paris, STFM, 1914-1975.
  • Jean Céard, Daniel Ménager, Michel Simonin, Ronsard, œuvres complètes, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, t. I, 1993- t. II, 1994
  • Les Mascarades de Pierre de Ronsard ont été illustrées par Edouard Pignon d'eaux-fortes en noir et en couleurs, pour le compte des Bibliophiles de France', 1976.

Ouvrages sur Ronsard et son œuvre

  • Benedikte Andersson, L'invention lyrique. Visages d'auteur, figures du poête et voix lyrique chez Ronsard, Paris, Honoré Champion, 2011
  • François Rouget, Pierre de Ronsard, Paris-Rome, Memini, Bibliographie des Écrivains français, n° 27, 2005
  • Marc Carnel, "Le sang embaumé des roses", Genève, Droz, 2004
  • André Gendre, L’Esthétique de Ronsard, Paris, SEDES, 1997
  • Yvonne Bellenger, Lisez la Cassandre de Ronsard, Paris, Champion, Unichamp, 1997
  • Michel Simonin, Pierre de Ronsard, Paris, Fayard, 1990
  • Oliviert Pot, Inspiration et mélancolie dans les Amours de Ronsard, Genève, Droz, 1990
  • Yvonne Bellenger, La Pléiade. La Poésie en France autour de Ronsard, Paris, Nizet, 1988
  • Albert Py, Imitation et Renaissance dans la poésie de Ronsard, Genève, Droz, 1984
  • Daniel Ménager, Ronsard. Le Roi, le Poète et les Hommes, Genève, Droz, 1979
  • Henri Weber, « Autour du dernier sonnet de Ronsard : de la vieillesse à la mort, du cygne au signe », Mélanges Silver, 1974
  • André Gendre, Ronsard, poète de la conquête amoureuse, 1970.
  • Louis Terreaux, Ronsard correcteur de ses œuvres, Genève, Droz, 1968
  • Pierre Villey, Pierre de Ronsard, textes choisis et commentés, Paris, Plon, 1914

Ouvrages sur le pays dit de Ronsard

  • Hallopeau (Louis-Alfred), Le Bas-Vendômois de Montoire à la Chartre-sur-le-Loir. Excursions sur les rives du Loir et de la Braye. Au pays du poète Ronsard, La Chartre-sur-le-Loir, impr. Moire, 1906.
  • Daniel Schweitz, L’Identité traditionnelle du Vendômois : des travaux d’érudition locale à la reconnaissance d’un pays de la Vieille France (fin XVIIIe-XXe siècle), Vendôme, Editions du Cherche-Lune, 2008, 263 p., nbr ill., ISBN : 9 782 904 736 568

Revues

  • La Guerre et la paix dans la poésie de Ronsard (dir. Y. Bellenger), Revue des Amis de Ronsard, XX, numéro spécial, Société des Amis de Ronsard du Japon, 2007: « Le monde et la cité : guerre et paix selon Ronsard «  (J. Ceard)'; ' » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédiqueRonsard et 'le premier des gendarmes': la guerre dans 'L’Hymne d’Henry II ( J.-C. Ternaux); La Paix dans les poèmes pour les fêtes de cour (D. Ménager); Mars et Venus dans la poésie de Ronsard (Ph. Ford); La guerre amoureuse de Ronsard (A. Gendre); Guerre et paix: les mythes de la féminitude chez Ronsard (G. Demerson); La poésie de la guerre dans 'La Franciade » (D. Bjaï); « L’éloge de la guerre chez Ronsard » (Y. Bellenger)

Musée Ronsard

Adaptation à la télévision

Liens externes

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