Pierre Aeby (homme politique, 1950)

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Pierre Aeby
Illustration.
Portrait de Pierre Aeby.
Fonctions
Conseiller d'État du canton de Fribourg
Direction des travaux publics

(4 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 8 décembre 1991
Conseiller aux États

(4 ans et 1 jour)
Groupe politique Socialiste (S)
Commission CAJ, CdG, CIP
CIP (1998-99)
Prédécesseur Otto Piller
Successeur Jean-Claude Cornu
Biographie
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Berne
Nationalité Suisse
Parti politique PS
Profession Juriste

Pierre Aeby, né le à Berne (originaire de Guin), est une personnalité politique suisse du canton de Fribourg, membre du parti socialiste.

Il est conseiller d'État de 1992 à 1996, à la tête de la Direction des travaux publics et conseiller aux États de à .

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre Aeby naît le à Berne. Il est originaire de Guin, dans le district fribourgeois de la Singine[1].

Titulaire d'une licence en droit de l'Université de Fribourg, il travaille initialement pour l'Administration fédérale des contributions[2].

Il a le grade de soldat à l'armée[1].

Il est marié et père de deux enfants[2].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il est membre du Conseil communal de Fétigny de 1978 à 1981, puis élu « à la surprise générale » préfet du district de la Broye, devenant le premier socialiste à occuper un poste de préfet dans le canton. Son mandat est renouvelé en 1986. Il est candidat malheureux au Conseil national en octobre 1987[2].

Le , il est élu au second tour au Conseil d'État du canton de Fribourg, en cinquième position[3]. Il prend la tête de la Direction des travaux publics[2].

Élu en 1995 au Conseil des États au second tour, grâce à la division de la droite qui présente également un candidat de l'UDC[4], il ne se représente pas à l'échelon cantonal pour éviter le cumul des mandats[2]. Il succède à Otto Piller[5] et siège au sein de la Commission des affaires juridiques (CAJ), de la Commission de gestion (CdG), de la Commission des institutions politiques (CIP) et, de fin 1998 à fin 1999, de la Commission des transports et des télécommunications (CTT)[1]. Candidat à sa réélection en octobre 1999, il perd son siège au profit du radical Jean-Claude Cornu, qui bénéficie son alliance avec le Parti démocrate-chrétien[4],[6].

Il est également vice-président du Parti socialiste suisse de 1994 à l'automne 2000, assurant l'intérim de la présidence les six derniers mois après la démission d'Ursula Koch[2],[4].

En , il est élu à la Assemblée constituante fribourgeoise[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Biographie de Pierre Aeby », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b c d e et f Georges Andrey, John Clerc, Jean-Pierre Dorand et Nicolas Gex, Le Conseil d’État fribourgeois : 1848-2011 : son histoire, son organisation, ses membres, Fribourg, Éditions La Sarine, , 143 p. (ISBN 978-2-88355-153-4, lire en ligne), p. 107-8
  3. Société d'histoire du canton de Fribourg, Chronique fribourgeoise 1991, Fribourg, Bibliothèque cantonale et universitaire Fribourg, (lire en ligne), p. 14
  4. a b et c Willy Boder, « Fribourg. Pierre Aeby: «Ma non-élection m'a appris que je représentais quelque chose» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. Bernard Wuthrich, « Un sénateur qui avait failli être conseiller fédéral », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  6. Willy Boder, « Avec la victoire du «bleu» Jean-Claude Cornu, Fribourg inaugure un nouvel équilibre politique », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  7. Ludovic Rocchi, « Pierre Aeby, politicien meurtri et président du Parti socialiste suisse malgré lui », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )

Source[modifier | modifier le code]

  • Annuaire des autorités fédérales, site du Parlement fédéral, presse, chronique fribourgeoise

Liens externes[modifier | modifier le code]