Hubert Lauper

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Hubert Lauper
Illustration.
Portrait officiel.
Fonctions
Conseiller national

(7 ans, 11 mois et 26 jours)
Législature 45e et 46e
Groupe politique démocrate-chrétien (CE)
Préfet du district de la Sarine

(20 ans)
Prédécesseur Laurent Butty
Successeur Nicolas Deiss
Biographie
Date de naissance (80 ans)
Lieu de naissance Belfaux
Nationalité Suisse
Parti politique PDC

Hubert Lauper, né le à Belfaux (originaire de Chevrilles), est une personnalité politique suisse du canton de Fribourg, membre du Parti démocrate-chrétien. Il est député au Conseil national de 1995 à 2003.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hubert Lauper naît le à Belfaux. Il est originaire de Chevrilles, une autre commune du canton de Fribourg[1]. Il est licencié en droit et détient un brevet d'avocat[2].

Il est marié et père de deux enfants[2].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Membre du Parti démocrate-chrétien (PDC), il siège au Conseil communal de Belfaux de 1966 à 1976, où il exerce la fonction de syndic dès 1970[3].

Le , il est élu au poste de préfet du district de la Sarine, succédant à son collègue de parti Laurent Butty. Soutenu par le Parti radical-démocratique et par le Parti des paysans, artisans et indépendants, il obtient 59 % des voix contre 41 % au socialiste Félicien Morel. Il doit alors quitter la syndicature de Belfaux[4]. Il est réélu en 1981 et en 1986 sans opposition[5],[6]. En 1991, il est réélu une troisième fois et obtient 80 % des voix contre 20 % à l'écologiste Gérard Bourgarel[7]. Il quitte la fonction de préfet au terme de son quatrième mandat, en 1996[1]. Son collègue de parti Nicolas Deiss lui succède[8].

En 1986, il se présente à l'élection au Conseil d'État du canton de Fribourg, mais il se désiste après le premier tour en raison de son mauvais résultat[9]. Son score s'explique notamment par le fait qu'il se présente le même jour au Conseil d'État et à la préfecture de la Sarine, deux postes qui sont incompatibles, mais dont l'élection est simultanée[10].

De 1995 à 2003, il siège au Conseil national. Il est vice-président de la Commission des affaires juridiques de 1997 à 1999[1]. Sa campagne pour les élections fédérales de 1995 est très médiatisée en raison du site Internet qu'il a créé à un moment où le canton de Fribourg ne compte qu'un millier d'internautes[11],[12],[13]. En 2003, il renonce à se représenter[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Biographie de Hubert Lauper », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a et b Christophe Schaller, « Un jovial minutieux », La Liberté,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  3. « Base de données des élites suisses | Lauper, Hubert (1944 - ) », sur www2.unil.ch (consulté le )
  4. Michel Gremaud, « Préfecture de la Sarine: M. Hubert Lauper arrive en tête dans 57 communes des 59 communes », L'Express,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  5. Pierre Thomas, « Préfectures: des ballottages incertains », L'Express,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  6. Antoine Geinoz, « Sept façons d'être réélu », La Liberté,‎ , p. 35 (lire en ligne)
  7. Christophe Schaller, « Le VertEs Gérard Bourgarel k.-o. », La Liberté,‎ , p. 53 (lire en ligne)
  8. MJN, « La course à la préfecture donne nettement la victoire à Nicolas Deiss », La Liberté,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  9. Béat Grossenbacher, « Raphaël Rimaz: "Présent!" », La Liberté,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  10. Jean-Brice Willemin, « Un tiers de votes blancs », La Liberté,‎ , p. 38 (lire en ligne)
  11. « Le Fribourgeois Hubert Lauper part en campagne sur Internet », Journal de Genève,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  12. Michel Rime, « De la désalpe politique à Internet, tous les moyens sont fribourgeois », 24 Heures,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  13. PAS, « Hubert Lauper: "Internet m'a fait un coup de pub monstre!" », La Liberté,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  14. M. S., « Stabilité avec l'UDC en prime », 24 Heures,‎ , p. 5 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]