Nu3 Canis Majoris

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ν3 Canis Majoris
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 06h 37m 53,42138s[1]
Déclinaison −18° 14′ 14,9305″[1]
Constellation Grand Chien
Magnitude apparente 4,41 (4,63 + 8,56)[2],[3]

Localisation dans la constellation : Grand Chien

(Voir situation dans la constellation : Grand Chien)
Caractéristiques
Stade évolutif branche horizontale[4]
Type spectral K1-III[5]
Indice U-B +1,04[2]
Indice B-V +1,16[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −1,09 ± 0,13 km/s[1]
Mouvement propre μα = −7,166 mas/a[1]
μδ = −8,777 mas/a[1]
Parallaxe 6,787 6 ± 0,105 4 mas[1]
Distance 147,327 ± 2,288 pc (∼481 al)[6]
Magnitude absolue −1,13[7]
Caractéristiques physiques
Masse 3,38 ± 0,37 M[4]
Rayon 32,7 R[8]
Gravité de surface (log g) 2,34[8]
Luminosité 398 L[8]
Température 4 510 K[8]
Métallicité [Fe/H] = −0,24[8]
Rotation 8 km/s[9] (183 j[8])
Âge 380 ± 20 Ma[4]

Désignations

ν3 CMa, 8 CMa, HD 47442, HIP 31700, HR 2443, BD-18°1492, GC 8660, SAO 151730, WDS J06379 -1814[6]

Nu3 Canis Majoris (en abrégé ν3 CMa) est une étoile binaire[3] de la constellation australe du Grand Chien. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,41[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 6,79 mas mesurée par le satellite Gaia[1], ce qui permet d'en déduire qu'il est distant d'environ ∼ 480 a.l. (∼ 147 pc) de la Terre.

Propriétés[modifier | modifier le code]

Sa composante primaire, désignée ν3 CMa A, est une étoile géante rouge évoluée de type spectral K1-III[5] et de magnitude apparente +4,63[3]. Elle est très probablement (avec une probabilité de 96 %) sur la branche horizontale[4]. L'étoile possède une activité de surface modérée, avec un champ magnétique d'une force de 2,2 ± 0,4 G, et c'est une source de rayons X d'une luminosité de 624 × 1027 erg s-1[8].

L'étoile primaire est estimée être 3,4 fois plus massive que le Soleil et être âgée autour de 380 millions d'années[4]. Son rayon est 33 fois plus grand que le rayon solaire, elle est 398 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 510 K[8]. L'étoile tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 8 km/s[9] et il lui faut 183 jours pour compléter une rotation[8]. Son compagnon, ν3 CMa B, a été observé à une distance angulaire de 1,04 seconde d'arc et a une magnitude apparente de +8,56[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) J. D. Fernie, « New UBVRI photometry for 900 supergiants », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 52,‎ , p. 7–22 (DOI 10.1086/190856 Accès libre, Bibcode 1983ApJS...52....7F)
  3. a b c et d (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  4. a b c d et e (en) Sabine Reffert et al., « Precise radial velocities of giant stars. VII. Occurrence rate of giant extrasolar planets as a function of mass and metallicity », Astronomy & Astrophysics, vol. 574,‎ , A116 (DOI 10.1051/0004-6361/201322360, Bibcode 2015A&A...574A.116R, arXiv 1412.4634)
  5. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  6. a et b (en) * nu.03 CMa -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a b c d e f g h et i (en) M. Aurière et al., « The magnetic fields at the surface of active single G-K giants », Astronomy & Astrophysics, vol. 574,‎ , article no A90 (DOI 10.1051/0004-6361/201424579, Bibcode 2015A&A...574A..90A, arXiv 1411.6230)
  9. a et b (en) P. L. Bernacca et M. Perinotto, « A catalogue of stellar rotational velocities », Contributi Osservatorio Astronomico di Padova in Asiago, vol. 239, no 1,‎ (Bibcode 1970CoAsi.239....1B)

Liens externes[modifier | modifier le code]