Marianne Chassaing

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Marianne Chassaing
Lithographie par Adolphe Léon Willette
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Marianne ChassinVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Marianne ChassaingVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Fratrie
Conjoint
Abel Tarride (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata

Marianne Chassaing, nom de scène de Marianne Chassin, est une actrice française de théâtre, née dans le 18e arrondissement de Paris le et morte à Boulogne-Billancourt le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Marianne Chassin est née à Paris dans le 18e arrondissement, le 15 juin 1865. Elle est la fille de Charles-Louis Chassin, homme de lettres, historien, journaliste et d'Agathe Claudine Sauvage[1].

Marianne commence par essayer la peinture en suivant les conseils de Jules Lefebvre. Elle quitte les pinceaux pour les planches et joue l'Été de la Saint-Martin au cercle Pigalle[2].

Élève de Guillemot. Elle débute à la Renaissance par le rôle de Clotilde dans les Vieux Maris[3], passe aux Nouveautés, puis au Vaudeville où elle crée Madame Mongodin, Liliane, la Famille Pont-Biquet. Elle joue à Paris et à Londres La Statue du Commandeur et donne d'innombrables représentations dans les salons et dans les cercles, où elle crée beaucoup de pantomimes et de saynètes.

Après son passage a Londres, Marianne Chassaing reparaît aux Nouveautés; qu'elle quitte pour Déjazet où elle crée une comédie de Léon Gandillot. Engagée au Palais-Royal, elle quitte ce théâtre pour entre à l'Athénée-Comique, où elle crée Ellen de Madame l'Avocat[4],[5].

Elle fait partie de la troupe de l'Odéon pour la saison 1901-1902[6].

Au moment de son divorce avec Abel Tarride en 1896, elle demeure à Montigny-Beauchamp qui dépend alors de la commune de Taverny, villa Jules César chez ses parents[7].

Marianne Chassin meurt dans son domicile au no 5 avenue Jean-Baptiste-Clément à Boulogne-Billancourt le 5 mai 1953[8]. Elle est inhumée le 9 mai 1953 au cimetière du Père-Lachaise à Paris dans le 20e arrondissement et repose dans le caveau familial (92e division) au côté de ses parents et de sa sœur cadette, France Chassin (1873-1932) .

Famille[modifier | modifier le code]

Sa sœur aînée est Anna Jeanne Claudine Chassin, née à Montmartre (18e arrondissement de Paris), le 5 février 1855[9]. Elle se marie avec l'homme de lettres, Maurice Marie Justin Coste dit Maurice Talmeyr le 28 octobre 1875 dans le 9e arrondissement de Paris[10],[note 1]. Un des témoins au mariage n'est autre que l'écrivain Victor Hugo.

Sa seconde sœur, Marie Lucile Chassin, née également à Montmartre (18e arrondissement de Paris) le 14 août 1859[11],[note 2], est aussi actrice de théâtre.

Enfin, sa sœur cadette est France Chassin qui serait connue au théâtre sous le pseudonyme de Nicole Bernard[2],[12],[13]. France Chassin est née dans le 18e arrondissement de Paris, le 10 mai 1873[14],[note 3].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle se marie le 9 avril 1891 à Paris dans le 9e arrondissement avec l'artiste dramatique Abel Tarride[15],[16]. Ils divorcent le 14 août 1896[17]. Elle épouse en secondes noces, le 23 juin 1910, Sébastien Otto Alfred Fielder (1875-1951) capitaine d’infanterie, industriel[18].

Théâtre[modifier | modifier le code]

Iconographie[modifier | modifier le code]

Un dessin de Mlle Tarride[Qui ?] la représentant dans la pièce Madame Pygmalion est exposé au salon des artistes 1893[66],[67].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Anna Jeanne Claudine Chassin meurt à l'âge de vingt-un ans le 3 novembre 1876 à Paris dans le 9e arrondissement (acte de décès n°1498) au domicile conjugal, avenue Trudaine.
  2. Marie Lucile Chassin est baptisée à Nantes à l'église Saint-Similien le 31 juillet 1861. Elle épouse le 19 décembre 1904, Aimé Antoine Émile Alamagny, à Lyon dans le 2e arrondissement (département du Rhône). Source : archives de Lyon, acte de mariage n° 548.
  3. France Chassin est célibataire. Elle meurt à Paris dans le 17e arrondissement, le 23 septembre 1932 (acte de décès n° 1878).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris : État civil du 18e arrondissement de Paris - acte de naissance no 1963 de Marianne Chassin. Cote du document : V4E / 2157, vue 9 sur 31. Archives de Paris, 18 boulevard Sérurier 75019 Paris.
  2. a et b « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  3. a et b « Gil Bla », sur Gallica, (consulté le )
  4. a et b « Le Photo-programme », sur Gallica, (consulté le )
  5. a b et c « Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  7. Archives de Paris : État civil du 9e arrondissement de Paris - acte de divorce no 1153 de Marianne Chassin et d'Abel Tarride. Cote du document : V4E / 8830, vue 3 sur 31. Archives de Paris, 18 boulevard Sérurier 75019 Paris.
  8. Direction générale des Impôts, registre de l'enregistrement n° 590, année 1953, table des successions et des absences du bureau de Boulogne-Billancourt, page 25, aux Archives départementales des Hauts-de-Seine.
  9. Archives de Paris : État civil reconstitué de Montmartre (18e arrondissement de Paris) - acte de naissance de Anna Jeanne Claudine Chassin. Archives de Paris, 18 boulevard Sérurier 75019 Paris.
  10. Archives de Paris : État civil du 9e arrondissement de Paris - acte de mariage no 1074 de Maurice Marie Justin Coste et Anna Jeanne Claudine Chassin. Archives de Paris, 18 boulevard Sérurier 75019 Paris.
  11. Archives de Paris : État civil reconstitué de Montmartre (18e arrondissement de Paris) - acte de naissance de Marie Lucile Chassin. Archives de Paris, 18 boulevard Sérurier 75019 Paris.
  12. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  13. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  14. Archives de Paris : État civil du 18e arrondissement de Paris - acte de naissance no 1678 de France Chassin. Archives de Paris, 18 boulevard Sérurier 75019 Paris.
  15. Archives de Paris : État civil du 9e arrondissement de Paris - acte de mariage no 345 d'Abel Anatole Tarride et de Marianne Chassin. Cote du document : V4E / 6232, vue 7 sur 31. Archives de Paris, 18 boulevard Sérurier 75019 Paris.
  16. a et b « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  17. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  18. « Chassin », sur famillesdevendee.fr (consulté le )
  19. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  20. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  21. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  22. Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
  23. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  24. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  25. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  26. « L'Europe artiste », sur Gallica, (consulté le )
  27. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  28. « Le Monde illustré », sur Gallica, (consulté le )
  29. « La Revue mondaine illustrée », sur Gallica, (consulté le )
  30. Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
  31. « La Jeune garde », sur Gallica, (consulté le )
  32. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  33. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
  34. « L’Illustration, N° 2624, 10 juin 1893 (p. 472) », sur illustration.ripm.org (consulté le )
  35. a b et c Paul Eudel, Théâtre, Paris, Paris, (lire en ligne)
  36. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  37. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  38. « Le Petit journal », sur Gallica, (consulté le )
  39. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  40. Revue Bleue, Paris, (lire en ligne)
  41. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  42. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  43. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  44. Edmond Stoullig et Edouard Noel, Les Annales du theatre et de la musique vol20-1894 (lire en ligne)
  45. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  46. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  47. Les Annales du théâtre et de la musique, P. Ollendorff, (lire en ligne)
  48. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  49. Catulle Mendès, L'art au théâtre, Paris, E. Fasquelle, 1897-1900 (lire en ligne)
  50. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  51. Louis Henry Leconte, Histoire des théâtres de Paris: les Fantaisies-parisiennes, l'Athénée, le Théâtre Scribe, l'Athénée-comique, 1865-1911, Paris, H. Daragon, (lire en ligne), p. 198
  52. « Le Photo-programme », sur Gallica, (consulté le )
  53. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  54. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  55. Edmond Stoullig, Les Annales du théâtre et de la musique, Librarie Paul Ollendorff, (lire en ligne)
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  60. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  61. Théatre National de l'Odéon : Programme, Paris, (lire en ligne)
  62. Le Ménestrel, Paris, (lire en ligne)
  63. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  64. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  65. Édouard Noël et Edmond Stoulig, Les Annales du théâtre et de la musique, Paris, Librarie Paul Ollendorff, (lire en ligne)
  66. « La Justice », sur Gallica, (consulté le )
  67. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]