Le Président et Miss Wade

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Le Président et Miss Wade

Titre québécois Un président américain
Titre original The American President
Réalisation Rob Reiner
Scénario Aaron Sorkin
Musique Marc Shaiman
Acteurs principaux
Sociétés de production Castle Rock Entertainment
Columbia Pictures Corporation
Universal Pictures
Wildwood Enterprises
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame
Comédie
Durée 114 minutes
Sortie 1995

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Président et Miss Wade (The American President) ou Un président américain au Québec, est un film américain réalisé par Rob Reiner, sorti en 1995.

L'American Film Institute l'a classé à la 75e place de sa liste AFI's 100 Years... 100 Passions[1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le président des États-Unis Andrew Shepherd est un homme jeune, énergique, auquel un veuvage précoce a apporté un surcroît de sympathie et de popularité.

Sur le point de briguer un second mandat, il est décidé à faire voter deux amendements qui engageront à la fois son avenir politique et celui de son pays. Le premier concerne la vente des armes à feu, le second limite l'usage des combustibles polluants.

Afin d'appuyer ce dernier projet de loi, la puissante organisation écologique Global Defense Council engage une lobbyiste dynamique et influente, l'avocate Sydney Ellen Wade. Le président, qui reçoit la jeune femme à la Maison-Blanche, lui trouve tout de suite beaucoup de charme.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Robert Redford était initialement envisagé pour tenir le rôle-titre après qu'il a lui-même engagé Aaron Sorkin pour en écrire le scénario. Redford décide de quitter le projet quand Rob Reiner est sélectionné pour en assurer la réalisation. Selon l'attaché de presse de l'acteur, Redford souhaitait faire « une comédie romantique, alors que Reiner avait davantage en tête un film sur la politique ». D'autres sources suggèrent que « les deux ne s'entendaient pas bien »[2].

Des décors complets de la Maison-Blanche, notamment des aile Ouest et aile Est, ont été spécialement construits pour le film dans les studios de Castle Rock Entertainment à Culver City. Le plateau du bureau Ovale a quant à lui été réutilisé pour les films Nixon et Independance Day[3].

Accueil[modifier | modifier le code]

Critique[modifier | modifier le code]

Le Président et Miss Wade rencontre un accueil critique majoritairement positif.

Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient un score de 91 % d'avis favorables, sur la base de 57 critiques collectées et une note moyenne de 7,0/10 ; le consensus du site indique : « Comédie romantique charmante avec un mordant politique, [Le Président et Miss Wade] de Rob Reiner présente de solides performances et quelques observations poignantes de la politique et des médias des années 1990 »[4]. Sur le site Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 67 sur 100, sur la base de 21 critiques collectées ; le consensus du site indique : « Avis généralement favorables »[5].

Box-office[modifier | modifier le code]

À sa sortie en salles, le film obtient un certain succès au box-office, récoltant une recette totale de 107 879 496 dollars pour un budget de production estimé à 62 millions[6].

Récompenses et nominations[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

En , Maureen Dowd, journaliste pour le New York Times, critique l'effort infructueux du président Barack Obama pour obtenir l'adoption d'une législation élargie sur la vérification des antécédents au Sénat, contrairement à l'effort total de rassemblement des voix obtenus dans Le Président et Miss Wade[7]. Le mois suivant, lors du dîner annuel de l'association des correspondants de la Maison-Blanche, Barack Obama répond à la critique en s'adressant de manière humoristique à Michael Douglas, présent dans la salle : « N'était-ce pas vous qui étiez un acteur dans une fantaisie libérale d'Aaron Sorkin ? »[8]. En , le magazine Time l'inclut dans sa liste des meilleurs Présidents de fiction du cinéma[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « AFI's 100 YEARS...100 PASSIONS », sur afi.com.
  2. (en) « An 'American' Defector », sur Entertainment Weekly « Officially, the actor blamed the script. Redford ”wanted to do a love story, but (Reiner) wanted to do something that was ultimately about politics,” says Lois Smith, Redford’s publicist. ».
  3. (en) « Oval Offices, by Way of Hollywood », sur The New York Times « One Oval Office is available from Castle Rock Pictures, which built an extensive White House set -- East Wing and West Wing -- on the Culver lot in Los Angeles for the 1995 film The American President. The Castle Rock Oval Office has since been used for Disney's Nixon and 20th Century Fox's Independence Day. ».
  4. (en) « The American President », sur rottentomatoes.com (consulté le ).
  5. (en) « The American President Reviews », sur metacritic.com (consulté le ).
  6. (en) « The American President », sur boxofficemojo.com.
  7. (en) « No Bully in the Pulpit », sur The New York Times.
  8. (en) « President Obama’s White House Correspondents’ Dinner speech: full transcript », sur The Washington Post : « Could it be that you were an actor in an Aaron Sorkin liberal fantasy? »
  9. (en) Kenneth Bachor, « Independence Day: Here Are 17 of the Best Fictional Presidents », sur Time, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]