Kévin Bideaux

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Kévin Bideaux, né le 3 janvier 1988 à Saint-Quentin, est un artiste et chercheur en arts et études de genre français[1]. Ses recherches explorent divers sujets tels que les couleurs, la culture visuelle, le genre, la sexualité et les modifications corporelles (notamment le tatouage[2],[3]).

Il collabore activement avec le Laboratoire d'études de genre et de sexualité (LEGS) dont il est membre[4], ainsi qu'avec le Centre français de la couleur.

Biographie[modifier | modifier le code]

Parcours universitaire[modifier | modifier le code]

Kévin Bideaux complète son master de recherche-création en arts plastiques à l'Université Paris 1 Panthéon–Sorbonne en 2016, sous la direction de Yann Toma, artiste et professeur en arts plastiques et sciences de l'art. Son mémoire, intitulé Modifié. Corps, Identité. Identité, Corps, explore la relation entre la modification corporelle et l'identité, suggérant que toute altération du corps pourrait engendrer une transformation de l'identité, et vice versa[5].

Le 18 novembre 2021, Kévin Bideaux soutient sa thèse de doctorat en études de genre et en arts à l'Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis[6], dirigée par Hélène Marquié, professeure des universités en études de genre et en arts. Cette recherche prend racine dans son désir de comprendre les origines et les implications de l'association du rose à la féminité. Récompensée par le Prix de thèse 2022 du GIS Institut du Genre (en même temps que Laure Sizaire)[7], sa thèse est publiée le 3 novembre 2023 par les Éditions Amsterdam sous le titre Rose. Une couleur aux prises avec le genre[8].

Depuis l'obtention de son doctorat, Kévin Bideaux demeure affilié au LEGS, où il a mené ses recherches doctorales. Il continue d'explorer les liens entre les couleurs, le genre et les sexualités, et contribue activement aux travaux du Centre français de la couleur et participe à des colloques internationaux sur ce sujet[9]. Ses recherches récentes se concentrent sur une autre couleur, le violet, qu'il examine à travers sa symbolique de queerité et son utilisation comme emblème dans les luttes féministes et queeres[10].

Parcours artistique[modifier | modifier le code]

Kévin Bideaux est également reconnu pour sa fascination pour la couleur rose, qui a largement influencé ses recherches et notamment sa thèse. Depuis plusieurs années, il adopte une esthétique entièrement rose, ce qu'il appelle « monochromatisme » : son dressing, son environnement domestique jusqu'aux murs de son appartement, sa literie et même sa vaisselle reflètent cette passion pour cette teinte particulière[11],[12]. Il remonte son engouement pour cette couleur à l'année 2006, lorsqu'il a découvert une chemise rose dans la garde-robe de son premier petit ami, que celui-ci n'avait jamais portée de peur d'attirer les regards sur un vêtement qui ferait « trop gay »[13]. Le fait de porter cette chemise rose représentait pour lui un geste symbolique, une affirmation silencieuse de son homosexualité, qui marquait son premier acte de revendication personnelle[14].

Diplômé d’un Diplôme national supérieur d'expression plastique (DNSEP) en arts de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, Kévin Bideaux a également exploré une expression artistique axée sur le rose, en créant des photographies et des montages d'objets équivoques qui encouragent à réexaminer les perceptions façonnées autour de la différence, particulièrement celles liées aux identités queeres[15],[16]. Son travail a été exposé dans de nombreux lieux, notamment à Paris, et il a été récompensé en 2018 par le Prix du public Icart Artistik Rezo qui récompense la création des artistes de moins de 35 ans[17],[18].

Thématiques de recherche[modifier | modifier le code]

Thèse sur le rose[modifier | modifier le code]

Kévin Bideaux mène des recherches sur l'histoire culturelle des couleurs en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord au prisme des études de genre. Il est notamment connu pour ses travaux sur la couleur rose, qui fait l'objet de sa thèse de doctorat soutenue en 2021[6]. Partant du désir de comprendre les origines et les modalités de l’association du rose à la féminité, il y met en évidence les idéologies sous-jacentes aux emplois du rose, et leurs répercussions sur les individu·e·s en termes de construction identitaire et de rapports sociaux.

Selon Kévin Bideaux, le rose est à l'œuvre dans un processus d'« esthétisation du genre, c’est-à-dire qu’il le rend manifeste par sa présence – à travers le trope "le rose c’est pour les filles" –, ou par son absence – à travers le trope corollaire "le rose ce n’est pas pour les garçons"[19] ». La force symbolique du rose est d'ailleurs si puissante que le masculin paré de rose se voit attribuer les significations de féminité de la couleur : il connote alors l’efféminement voire l’homosexualité[20]. Et lorsqu'il est repris comme emblème par les militant·e·s féministes ou queer∙e∙s, le rose renvoie toujours à sa signification première de féminité[12],[20],[21],[22].

Novateurs dans le champ des études sur la couleur, ses travaux ont été repris dans ceux d'autres chercheur·se·s, notamment dans des articles sur la mode ou le marketing de genre[23],[24],[25],[26].

Contributions[modifier | modifier le code]

Le 26 mars 2018, Kévin Bideaux fait son premier passage à la télévision française en tant qu'expert du rose, dans le reportage Tu seras viril, mon fils, réalisé par Gabriel Garcia et diffusé dans le cadre de l'émission Stupéfiant ! sur France 2[27].

Du 15 au 24 novembre 2018, il organise 50 nuances de rose, une exposition collective sur la couleur qu'il étudie, rassemblant ainsi 46 artistes[28] dans la galerie du 59 Rivoli à Paris[29],[30].

Le 2 avril 2022, il intervient dans le cadre du prix Utopi·e, prix d'arts contemporains dédié aux artistes queer·e·s, lors d'une conférence intitulée Pink and Queer. Usages du rose dans les pratiques artistiques et culturelles queeres[31].

Le 19 janvier 2023, il est invité par le CNRS à participer aux Échappées inattendues pour présenter ses recherches sur le rose auprès du grand public, au Musée des Arts et Métiers de Paris[32].

Le 20 février 2023, il répond aux questions de Stéphane Bern et Clémentine Portier-Kaltenbach sur le rose Pompadour, dans un épisode de l’émission de radio Historiquement vôtre consacré aux célébrités ayant donné leur nom à une couleur[33].

En avril 2023, il participe en tant qu'expert au film documentaire Et Dieu créa Barbie consacré à la poupée Barbie, réalisé par Julie Delettre et Gabriel Garcia[34].

Durant l'été 2023, suite à la sortie dans les salle de cinéma du film Barbie de Greta Gerwig, Kévin Bideaux est de nombreuses fois intervenu dans les média pour en décrypter les représentations de genre et le potentiel message féministe[35],[36],[37].

En février 2024, dans le cadre de la sortie de son livre Rose, il organise dans l'Humathèque du Campus Condorcet Rose is..., une exposition photographique consacrée au rose[38],[39]. Il y organise également une table ronde avec Pierre-William Fregonese et Dominique Grisard, d'autres chercheur·euse·s ayant consacré leurs travaux à la couleur rose[40].

En février 2024, il est l'invité de la journaliste suisse Christine Gonzalez pour le podcast Question Genre, revenant sur son rapport personnel au rose[13].

Publications (sélection)[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Rose. Une couleur aux prises avec le genre, Paris, Éditions Amsterdam, 3 novembre 2023, 528 p. (ISBN 978-2354802769).

Chapitres d'ouvrages[modifier | modifier le code]

  • « Chroniques de l’Éternel·le. Transtemporalité et Post-humanité dans l’œuvre de Floryan Varennes », dans Valérie Michel-Fauré (dir.), Utopies, uchronies, rétrofuturisme. Transmondes, nouveaux mondes, antimondes, Arcidosso, Effigi, « La Recherche en actes », 2024, p. 37-55 (ISBN 978-8855247085).
  • « Rose, (hyper)féminité et pouvoir, de Madame de Pompadour à Paris Hilton. Analyse comparative des usages du rose dans les dynamiques féminines de pouvoir », dans Sämi Ludwig, Astrid Starck-Adler et André Karliczek (dir.), Colors and Cultures: interdisciplinary explorations / Couleurs et Cultures : explorations interdisciplinaires, Jena, Arkee, 2022, p. 154-163 (ISBN 978-3000730269).
  • « Seapunk et Vaporwave. Esthétiques prospectives de deux hétérotopies virtuelles », dans Véronique Dassié (dir.), Pratiques artistiques et culturelles : jeux du réel et du virtuel entre plausible et incroyable, Aubervilliers, CTHS, « Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques », 2022 (ISBN 978-2735509324).

Articles[modifier | modifier le code]

Expositions (sélection)[modifier | modifier le code]

Expositions personnelles et en duo[modifier | modifier le code]

  • Inventio Crucis, en duo avec Barbara Fulneau, Paris, Institut Cochin, du 12 octobre 2019 au 30 juin 2020.
  • Home Pink Home, dans le cadre de la Nuit Blanche, Paris, Cité Internationale Universitaire de Paris, 5 octobre 2019.
  • Antébiotique (générique), en duo avec Barbara Fulneau, Paris, Institut Cochin, du 13 octobre 2018 au 30 juin 2019.
  • Autour du rose, en duo avec Marguerite Lantz, Françoise Tartinville (cur.), Paris, Théâtre de l’Étoile du Nord, du 22 septembre au 30 octobre 2018.
  • Antébiotique, en duo avec Barbara Fulneau, dans le cadre de la biennale La Science de l’Art, Massy, Médiathèque Jean Cocteau, du 8 au 25 novembre 2017.
  • Névrose, Paris, ΠJAMA Galerie, du 1er au 24 septembre 2017.

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

  • ICON·X, E;GG Studio (cur.), Lausanne, L’Atelier d’en face, du 28 juin au 1er juillet 2022.
  • Pr0n, Gral (cur.), en ligne sur Instagram, du 14 février 2021 au 24 janvier 2022.
  • Quarantaine. Des regards à 1 mètre de distance, Gral (cur.), en ligne sur Instagram (@galerieindefinie), du 7 avril au 7 juin 2020.
  • PQ. Et s’il en restait qu’une, FullMano (cur.), en ligne sur Facebook, à partir du 25 mars 2020.
  • Piercing, Paris, Musée de l’Homme, du 13 mars 2019 au 9 mars 2020[41].
  • X, volume 5, Azelle Huguet (cur.), Paris, Jour et Nuit Culture, du 4 au 15 décembre 2019.
  • Couleurs en/jeux, Ève Domingos, Delphine Glorieux et Guillaume Lebègue (cur.), Tourcoing, Galerie Commune, du 9 au 15 novembre 2018.
  • Désirs souples – Figures molles, Lucie Camous (cur.), Paris, Shakirail, du 16 au 24 juin 2018.
  • Rikiki 2, Joël Hubaut (cur.), Paris, Galerie Satellite, du 17 mars au 11 avril 2018[42].
  • Prix Icart Artistik Rezo, Paris, Éléphant Paname, 27 et 28 janvier 2018.
  • X, volume 2, Azelle Huguet (cur.), Paris, Jour et Nuit Culture, du 26 au 28 janvier 2018.
  • BringSomethingPink, Yifat Gat (cur.), Saint-Chamas, Chapelle Saint-Pierre, du 26 mai au 24 juin 2017.
  • X, Azelle Huguet (cur.), Paris, 59 Rivoli, du 14 au 27 février 2017.
  • Sweet Dream, dans le cadre du festival du film queer Pink Screen Festival, Bruxelles, Cinéma Nova, du 10 au 19 novembre 2016.
  • 1. 5 DEGREES, cur. Yann Toma, Paris, Jour et Nuit culture, du 11 au 19 février 2016.
  • J’AI MAL ! J’AI PEUR !, cur. Max Torregrossa, Paris, Galerie VivoEquidem, du 15 décembre 2015 au 20 février 2016.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre-William Fregonese, L'invention du rose, Paris, Presses universitaires de France, (ISBN 978-2-13-084235-4)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Bideaux, Kévin (1988-....) », sur www.idref.fr (consulté le )
  2. Kévin Bideaux, Ne plus passer inaperçu∙e, Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis, (lire en ligne)
  3. « Stefayako épisode 20 : Kévin Bideaux par Stefayako », sur Spotify for Podcasters (consulté le )
  4. « Kévin Bideaux », sur UMR LEGS - CNRS (consulté le )
  5. Modifié : Corps, identité. Identité, corps (Mémoire de master en arts plastiques), Paris, Université Paris 1 Panthéon–Sorbonne, (lire en ligne)
  6. a et b Kévin Bideaux, La Vie en rose : Petite histoire d'une couleur aux prises avec le genre (thèse de doctorat en arts et en études de genre), Saint-Denis, Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis, , 1478 p. (lire en ligne)
  7. « Prix de thèse », sur Institut du Genre (consulté le )
  8. Editions Amsterdam, « Rose », sur www.editionsamsterdam.fr, (consulté le )
  9. « Bideaux Kévin – CV.pdf », sur Google Docs (consulté le )
  10. Kévin Bideaux, « Queer Futures, Violet Futures », Colour and Colorimetry. Multidisciplinary Contributions, vol. XVIII, no A,‎ , p. 192–199 (lire en ligne, consulté le )
  11. « De la couleur des rois à celle “des filles” : le rose, une couleur plus politique qu’il n’y paraît », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  12. a et b Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, « Kévin Bideaux: la vie en rose », sur Le Devoir, (consulté le )
  13. a et b « Kévin Bideaux, l'homme en rose », sur rts.ch, (consulté le )
  14. Agnès Giard, « Pour Kévin Bideaux, le rose avant toute chose », sur Libération (consulté le )
  15. « Bideaux Kévin - Portfolio.pdf », sur Google Docs (consulté le )
  16. « Kévin Bideaux : « Il m’importe de faire entendre des paroles minoritaires » », sur Artistikrezo, (consulté le )
  17. « Lauréats du Prix Icart / Artistik Rezo 2018 », sur Artistikrezo, (consulté le )
  18. « [FLASH ACTU] ÉTIENNE POTTIER ET KÉVIN BIDEAUX LAURÉATS DU 10E PRIX ICART ARTISTIK REZO », sur pointcontemporain (consulté le )
  19. Kévin Bideaux, La Vie en rose : Petite histoire d'une couleur aux prises avec le genre (thèse de doctorat en arts et en études de genre), Saint-Denis, Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis, 1478 p. (lire en ligne), p. 882-883
  20. a et b « Histoire : le rose, une couleur pas toujours gay », sur https://tetu.com/ (consulté le )
  21. « Le rose : la couleur et sa symbolique sous analyse », sur https://www.femina.fr (consulté le )
  22. « Féminine, féministe, séductrice : quelle histoire se cache derrière la couleur rose ? - Elle », sur elle.fr, (consulté le )
  23. Marie Hebrok et Henry Mainsah, « Skinny as a Bird: Design fiction as a vehicle for reflecting on food futures », Futures, vol. 141,‎ , p. 102983 (ISSN 0016-3287, DOI 10.1016/j.futures.2022.102983, lire en ligne, consulté le )
  24. Amanda Atkinson, Beth Meadows et Harry Sumnall, « ‘Just a colour?’: Exploring women's relationship with pink alcohol brand marketing within their feminine identity making », International Journal of Drug Policy, vol. 125,‎ , p. 104337 (ISSN 0955-3959, DOI 10.1016/j.drugpo.2024.104337, lire en ligne, consulté le )
  25. (en) Pauliina Kääriäinen, The cool girl cult : Glossier and building brand identity on Instagram, Jyväskylä, University of Jyväskylä, , 63 p. (lire en ligne)
  26. (en) Markéta Štěpáníková et Terezie Smejkalová, « Public Order and Clothing as Everyday Culture », dans Heritage in War and Peace: Legal and Political Perspectives for Future Protection, Springer International Publishing, , 355–370 p. (ISBN 978-3-031-47347-0, DOI 10.1007/978-3-031-47347-0_23, lire en ligne)
  27. Tu seras viril, mon fils [Production de télévision], dans Stupéfiant ! sur France 2 (, 15 min0,40 s. minutes) Consulté le .
  28. Avec la participation de Valérie Agneray, Ambivalently Yours, Art Orienté Objet, Marguerite Lantz et Françoise Tartinville (Cie ATMEN), Azel, Capucine B., BasteK, Maël Baussand, Luisa Callegari, Virginie Cardon, Chloé Coislier, Quentin Derouet, EVA & ADELE, Morgane Faes Cortes, FullMano, Barbara Fulneau, Aphrodite Fur, Anne-Laure Ganga, GARKETCH, Lotta Grimborg, Natacha Guiller (SNG), Ronnie Habib, Joël Hubaut, Manon Ka, Vénissia Kay, Alexis Komenda, Guillaume Lebègue, Pascal Lièvre, Julie Maresq, Cloé Muro, Naoto, Simon Petit-Fort, Vincent Prieur, Magali Rifflart-Villeneuve, Madison Ryckman, Salamandra, Suzanna Scott, Zoe Sim, Olivier Thuillier, Joana Tosta, Elena Tyushova, Christian Unger, Valentine Vera, Florian Viel et Vinz Tattooer.
  29. James Purpura, « 50 nuances de rose », sur 59 Rivoli, (consulté le )
  30. « "rose revolution" par A. Garidis », sur www.artmag.com (consulté le )
  31. (en) « Nos rendez-vous — Utopi·e », sur prixutopie.com (consulté le )
  32. « Histoires de couleurs », sur Échappees inattendues, (consulté le )
  33. « Ils ont une couleur à leur nom ! », sur Europe 1, 20 janvier 2023.
  34. Et Dieu créa Barbie, Julie Delettre, Gabriel Garcia (, 1 h 25 min0,54 s. minutes) Consulté le .
  35. Kévin Bideaux, « Le film « Barbie » est-il vraiment féministe ? », sur The Conversation, (consulté le )
  36. « Barbie : l'histoire du jouet culte en six poupées », sur Franceinfo, (consulté le )
  37. « De quel féminisme « Barbie » est-il le nom ? », sur Le Point, (consulté le )
  38. Steve DA SILVEIRA, « Exposition - Rose is... », sur Humathèque Condorcet (consulté le )
  39. Avec la participation de Ambivalently Yours, Marité Aravena, Aquariux, Azel, Oleksandr Balbyshev, Bande De Catins, Azusa Barbie, Luisa Callegari, Chloé Coislier, Annique Delphine, EVA & ADELE, Pierre-William Fregonese, Barbara Fulneau, Gral, Joël Hubaut, Nici Jost, Alexis Komenda, Órion Lalli, Megan Laurent, Lou LoU Re LOu Lou, Lora Mathis, Portia Munson, Pastelae, Arnaud Rodriguez, Jordan Roger, SNG (Natacha Guiller), Olivier Thuillier, Valentine Vera et YuYu (YuLiang Liu).
  40. Steve DA SILVEIRA, « Rose is... », sur Humathèque Condorcet (consulté le )
  41. « Piercing », sur Musée de l'Homme (consulté le )
  42. « RIKIKI 2 Micro-maxi Show collectif proposé par Joël Hubaut », sur Site de satellitedoc ! (consulté le )