José Ramón Gómez Besteiro

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

José Ramón Gómez Besteiro
Illustration.
José Ramón Gómez Besteiro, en 2016.
Fonctions
Secrétaire général du Parti des socialistes de Galice-PSOE
En fonction depuis le
(4 jours)
Élection
Président Carmela Silva
Prédécesseur Valentín González Formoso (es)

(2 ans, 5 mois et 18 jours)
Élection 7 septembre 2013
Prédécesseur Pachi Vázquez
Successeur Pilar Cancela (intérim)
Gonzalo Caballero (es)
Député au Parlement de Galice
En fonction depuis le
(1 mois et 14 jours)
Élection
Circonscription Lugo
Législature XIIe
Groupe politique Socialiste
Député aux Cortes Generales

(6 mois et 13 jours)
Élection
Circonscription Lugo
Législature XVe
Groupe politique Socialiste
Successeur Patricia Otero
Délégué du gouvernement en Galice

(2 mois et 16 jours)
Président du gouvernement Pedro Sánchez
Ministre Isabel Rodríguez
Prédécesseur José Manuel Miñones
Successeur Pedro Blanco
Président de la députation provinciale de Lugo

(7 ans, 11 mois et 10 jours)
Coalition PSOE-BNG
Prédécesseur Francisco Cacharro (es)
Successeur Elena Candia (gl)
Biographie
Date de naissance (56 ans)
Lieu de naissance Lugo (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Diplômé de Université de Saint-Jacques-de-Compostelle
Profession Avocat

José Ramón Gómez Besteiro José Ramón Gómez Besteiro
Délégués du gouvernement en Galice
Présidents de la députation provinciale de Lugo

José Ramón Gómez Besteiro, né le à Lugo, est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Après avoir été élu délégué à l'Urbanisme et porte-parole de l'exécutif municipal à Lugo au début des années 2000, il devient en président de la députation provinciale. Il est alors le premier socialiste à diriger cette institution. Il est reconduit en 2011.

En , il remporte la toute première élection primaire pour le secrétariat général du Parti des socialistes de Galice-PSOE. Il doit renoncer à ce poste en , ainsi qu'à sa candidature aux élections régionales de septembre, après avoir été mis en examen dans deux affaires distinctes, cumulant dix chefs d'accusation.

L'ensemble des charges est abandonné en puis , la juge d'instruction ayant fait l'objet d'une sanction disciplinaire en 2019 pour ses enquêtes politico-financières sans fondement. Soutenu par plusieurs figures du PSOE galicien, il fait son retour en politique en comme délégué du gouvernement. Il est élu, quatre mois plus tard, député au Congrès.

Participant à partir d' à l'équipe chargée de négocier une majorité pour l'investiture de Pedro Sánchez, il est proclamé en parallèle chef de file du PSOE pour les élections régionales de 2024.

Vie privée[modifier | modifier le code]

José Ramón Gómez Besteiro naît le à Lugo, dans le quartier de Lamas de Prado. Il est le fils d'un contrôleur des transports et d'une femme de ménage. Il est le troisième d'une fratrie de trois garçons[1].

Il est marié et père de deux enfants[1].

Formation[modifier | modifier le code]

À l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle (USC), José Ramón Gómez Besteiro étudie le droit. Il signale qu'il a été en mesure de suivre des études supérieures grâce au système de bourse d'études mis en place sous les mandats du socialiste Felipe González[1].

Il devient par la suite avocat[1].

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Ayant adhéré au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) à la fin de ses études[1], José Ramón Gómez Besteiro est recruté en par Xosé López Orozco (es), candidat socialiste à la mairie de Lugo, comme candidat sur sa liste[2].

Grâce au soutien du Bloc nationaliste galicien (BNG), Orozco devient effectivement maire de la capitale provinciale. José Ramón Gómez Besteiro est nommé conseiller municipal délégué à l'Urbanisme avec obligation d'exercice à temps complet, ce qui le contraint à renoncer à son métier d'avocat. À la suite des élections municipales de 2003, au cours desquelles le PSOE conquiert la majorité absolue du conseil municipal, il est reconduit dans ses responsabilités par Orozco[2]. En parallèle, il est porte-parole de l'exécutif municipal[3].

Président de la députation de Lugo[modifier | modifier le code]

Le , José Ramón Gómez Besteiro est élu par 14 voix favorables président de la députation provinciale de Lugo, bénéficiant du soutien des élus du Parti socialiste et du Bloc nationaliste. Il forme avec le BNG un exécutif de coalition. Il est le premier socialiste à exercer cette responsabilité, et met un terme à plus de deux décennies de pouvoir de Francisco Cacharro (es), du Parti populaire[4].

Il est réélu pour un second mandat le , bénéficiant encore une fois des votes conjoints du PSOE et du BNG, soit 13 voix sur 25, contre 12 voix pour José Manuel Barreiro, candidat du Parti populaire qui le félicite ensuite pour sa réélection[5].

Lors du XIIe congrès du Parti des socialistes de Galice-PSOE (PSdeG-PSOE), il est intégré le à la commission exécutive, sous l'autorité du secrétaire général réélu, Pachi Vázquez. Sa présence, ainsi que celle de l'ancien ministre de la Justice, Francisco Caamaño, est remarquée car tous deux sont perçus comme de potentielles candidats à l'élection primaire pour désigner le chef de file aux élections régionales attendues en 2013[6].

Lors du congrès du Parti socialiste de la province de Lugo, organisé le suivant, il est le seul à se présenter pour le poste secrétaire général. Il est élu par acclamation par les 96 délégués des militants[7].

Secrétaire général du PSOE galicien[modifier | modifier le code]

Lors d'un événement qu'il organise à Lugo le , José Ramón Gómez Besteiro se dit prêt à être candidat au secrétariat général du PSdeG-PSOE[8], deux mois après l'échec des socialistes aux élections autonomiques. Le , le comité national convoque un congrès extraordinaire le , précédé, pour la première fois, d'une primaire le , pour désigner le secrétaire général[9]. José Ramón Gómez Besteiro s'absente lors du vote, une sortie qu'il explique par des considérations éthiques du fait de sa propre candidature[10].

Le soir du vote, le président de la députation de Lugo l'emporte avec 77 % des voix, devançant largement son unique concurrent, le maire d'A Illa de Arousa, Manel Vázquez[11]. Après avoir été formellement élu par les délégués des militants le par 95 % des suffrages exprimés, il dévoile la composition de la nouvelle commission exécutive du PSdeG-PSOE, composée de 28 personnes, renouvelée à 92 % et qui ne comprend plus le poste honorifique de président[12]. À l'inverse de sa proclamation triomphale, la ratification de la nouvelle direction met en lumière des désaccords quant à sa composition, avec 68 % de votes favorables et près de 150 bulletins blancs[13].

Il annonce, le lors d'une interview sur la Cadena SER, qu'il ne sera pas candidat à un troisième mandat à la députation de Lugo, qui sera renouvelée à la suite des élections municipales du . Cette décision lui permet de se concentrer sur le parti et sa candidature aux prochaines élections autonomiques, prévues en 2016[14]. Il promeut pour lui succéder Manuel Martínez, maire de Becerreá, mais le Bloc nationaliste dit ne pas vouloir le soutenir car il est mis en examen[15]. La direction nationale du PSOE désigne cependant le maire d'A Pontenova, Darío Campos, finalement défait par la candidate du Parti populaire, Elena Candia, en raison de la dissidence de Manuel Martínez au moment du vote[16].

Mise en cause judiciaire et retrait[modifier | modifier le code]

Le , la juge d'instruction Pilar de Lara annonce que José Ramón Gómez Besteiro est mis en examen des chefs de trafic d'influence, corruption, prévarication et atteinte à l'aménagement du territoire, dans le cadre d'une affaire datant de l'époque où il était élu délégué à l'Urbanisme à la mairie de Lugo[17]. Il annonce, quatre jours plus tard, qu'il renonce à être désigné sénateur par le Parlement de Galice, comme il le prétendait initialement[18]. Bien qu'il dise avoir pris cette décision personnellement et l'avoir lui-même communiquée au secrétaire général du PSOE, Pedro Sánchez, il se trouve que le porte-parole du groupe socialiste au Congrès, Antonio Hernando, avait affirmé « [écarter] qu'il aille au Sénat » quelques heures avant l'annonce de Besteiro[19].

La même magistrate indique, le , qu'il est mis en examen dans le cadre d'une enquête sur un programme d'excursions organisé par la députation provinciale quand il la présidait, des chefs de corruption, prévarication, trafic d'influence, fraude à l'encontre de l'administration, fraude aux subventions et détournement de fonds publics[20]. José Ramón Gómez Besteiro fait donc savoir, au lendemain de sa seconde mise en examen, qu'il renonce à être le chef de file électoral du PSOE galicien aux prochaines élections régionales, mais qu'il entend conserver son poste de secrétaire général du PSdeG-PSOE[21]. Finalement, il démissionne six jours plus tard de la direction de la branche galicienne du Parti socialiste, affirmant agir en toute liberté, et cède le contrôle du parti à une équipe provisoire dirigée par la députée Pilar Cancela[22].

Désormais retiré de la vie politique, il reprend son métier d'avocat dans un cabinet de Lugo[2].

La juge d'instruction Pilar de Lara est sanctionnée en de sept mois de suspension par le Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) pour « faute grave ». Il lui est reproché d'avoir ouvert de nombreuses informations judiciaires dans des dossiers politico-financiers sans les mener à terme, entraînant la paralysie de son cabinet[23]. Le , le tribunal provincial de Lugo classe sans suite la première mise en examen de José Ramón Gómez Besteiro, concernant son action comme conseiller municipal[24]. Le second dossier, relatif à la députation, est lui aussi classé, par une nouvelle juge d'instruction, le [25].

Affaires classées et retour en politique[modifier | modifier le code]

Dès la levée de sa mise en caus judiciaire, José Ramón Gómez Besteiro est invité à revenir en politique par des personnalités comme la maire de Lugo, Lara Méndez[26], le secrétaire à l'Organisation du PSdeG-PSOE, José Manuel Lage (gl), qui le compare à Lionel Messi, Kylian Mbappé et Erling Haaland réunis[27], ou encore le secrétaire général du PSdeG-PSOE, Valentín González Formoso (es), qui le qualifie « d'actif politique énorme » et se présente comme « l'un de ses meilleurs amis »[28]. Formoso affirme même que si Besteiro se présente à la primaire pour les élections régionales de 2024, il le soutiendra[29].

Son retour effectif sur la scène politique se produit trois mois plus tard, après que Formoso et Lage se sont rendus six fois à Madrid pour essayer de lui trouver une manière de revenir au premier plan[30]. Le , à la suite de la nomination de José Miñones comme nouveau ministre de la Santé, il est révélé que José Ramón Gómez Besteiro le remplacera comme délégué du gouvernement[31]. Il est effectivement désigné pour cette fonction par le Conseil des ministres du gouvernement Sánchez II le lendemain[32]. Il prête serment le , en présence notamment du président de la Junte, Alfonso Rueda, et son lointain prédécesseur, Fernando González Laxe, ainsi que des maires de La Corogne, Inés Rey, de Lugo, Lara Méndez, et de Saint-Jacques-de-Compostelle, Xosé Sánchez Bugallo (es)[33].

Après que Pedro Sánchez a convoqué des élections générales anticipées pour le , José Ramón Gómez Besteiro est choisi au début du mois de comme tête de liste du Parti socialiste dans la circonscription de Lugo, ce qui obligera à son remplacement puisque les délégués du gouvernement sont inéligibles[34]. Il cède donc ses fonctions le à Pedro Blanco, jusqu'alors directeur juridique de l'Union générale des travailleurs (UGT) en Galice[35]. Élu au Congrès des députés, il est personnellement choisi par Sánchez comme orateur du groupe socialiste sur une réforme du règlement autorisant l'usage de certaines langues régionales, faisant de lui le premier député à s'exprimer à la tribune sous la XVe législature[36]. Le , il est nommé par Pedro Sánchez au sein de l'équipe de sept personnes chargée de négocier le soutien des différents groupes parlementaires pour former une majorité permettant audit Sánchez de se maintenir au pouvoir[37].

Le , il est élu président de la commission des Transpots et de la Mobilité durable du Congrès des députés[38].

Élections régionales de 2024[modifier | modifier le code]

José Ramón Gómez Besteiro fait un pas vers une candidature à l'élection primaire du Parti des socialistes de Galice-PSOE pour les élections autonomiques de 2024 le , lorsqu'il déclare au cours d'une interview sur la Cadena SER être « à disposition de [son] parti »[39]. Il annonce, le lendemain depuis le siège du Parlement de Galice, qu'il sera bel et bien candidat[40]. Le même jour, la direction nationale du PSOE annonce que le scrutin aura lieu le [41]. Le , l'ancien secrétaire général Gonzalo Caballero (es) renonce à postuler, assumant que sa candidature n'a pas le soutien des cadres du parti, contrairement à celle de Gómez Besteiro[42].

Le , il est proclamé chef de file électoral sans que le PSOE ait eu besoin d'organiser la primaire. Il dépose en effet près de 3 000 parrainages de militants, soit le quintuple du minimum requis. Son seul concurrent déclaré, Manuel Losada, échoue de son côté à récolter au moins 600 soutiens d'adhérents[43].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (es) EFE, « Besteiro, el triunfo del hijo de un revisor de autobús », La Opinión A Coruña,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b et c (es) Miguel Cabana, « Xosé Ramón Gómez Besteiro, abogado en Lugo », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) « Besteiro, el exlíder del PSdeG que vuelve a la política siete años después tras superar una decena de imputaciones », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Gómez Besteiro se convierte en el primer presidente socialista de la Diputación de Lugo », El Correo Gallego,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) « Besteiro (PSdeG) asume su segundo mandato al frente de la Diputación de Lugo con el apoyo del BNG », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) Daniel Domínguez, « Pachi Vázquez nombra una ejecutiva de fieles donde gana peso Pontevedra y excluye a los críticos », Faro de Vigo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « Besteiro es elegido por aclamación como secretario provincial del PSdeG en Lugo », El Correo Gallego,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) Tania F. Lombao, « Besteiro anuncia a la militancia que va a dar “un paso adelante” en el PSdeG », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) José Precedo, « Los socialistas gallegos convocan sus primarias para el 7 de septiembre », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) Pepe Seijo, « Besteiro: “No voté sobre las primarias por ética, un aspirante no debe hacerlo” », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) « Gómez Besteiro gana las primarias del PSdeG », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) Europa Press, « Gómez Besteiro presenta una ejecutiva renovada al 92% », Faro de Vigo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) José Precedo, « Besteiro asume el liderazgo socialista rompiendo con el legado de Vázquez », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) S. V., « Besteiro anuncia que no será candidato a la presidencia de la Diputación », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (es) « Besteiro replica al BNG que Manuel Martínez es el candidato del PSdeG a presidir la Diputación », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (es) « La popular Elena Candia, nueva presidenta de la Diputación de Lugo », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (es) Natalia Puga, « El líder del PSOE gallego, imputado por tráfico de influencias, cohecho y prevaricación », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (es) « Gómez Besteiro comunica al PSOE que renuncia a ser designado senador autonómico », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. (es) Europa Press, « Besteiro renuncia a ser senador autonómico mientras esté imputado », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. (es) Daniel Basteiro, « El líder del PSOE gallego que respalda Sánchez, acorralado por seis nuevos delitos de corrupción », El Español,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. (es) E. L., « Besteiro renuncia a ser el candidato a la Xunta al estar imputado por 10 delitos », El Español,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (es) « Besteiro dimite como líder del PSOE gallego tras su nueva imputación porque "es lo mejor" para el partido », Radiotelevisión Española,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (es) J. L. Jiménez et N. Villanueva, « El Pleno del CGPJ confirma por unanimidad la suspensión por siete meses de la juez Pilar de Lara », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. (es) André S. Zapata, « Archivada la causa del Garañón, que llevó a dimitir a Gómez Besteiro cuando lideraba el PSdeG », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. (es) Gonzalo Cortizo, « La Justicia archiva la última causa pendiente del exsecretario general del PSOE gallego y despeja su vuelta a la política », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (es) Lorena G. C., « Lara Méndez: «Moitos desexaríamos que Besteiro volvera á primeira liña política» », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. (es) M. V., « El número dos del PSdeG reclama que Besteiro «volva á primeira liña» », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. (es) « El actual líder del PSOE gallego apoyará a Besteiro si quiere ser candidato a la Xunta “por justicia” y “por lealtad personal” », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. (es) M. Varela, « Valentín González Formoso: «Se Besteiro quere ser candidato da Xunta vai contar con todo o meu apoio» », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. (es) Manuel Varela, « El regreso de Besteiro: la espera de tres meses que sacudió la política gallega », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. (es) R. Santamarta, Xosé Gago et Manuel Varela, « Besteiro será el nuevo delegado del Gobierno en Galicia tras la salida de José Miñones », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. (es) « El Gobierno ratifica el nombramiento de Besteiro como nuevo delegado del Gobierno en Galicia », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. (es) Isabel Bravo, « Gómez Besteiro, delegado del Gobierno: "Por una decisión libre y responsable hoy estoy de nuevo en la política" », Cadena SER,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. (es) EFE, « Gómez Besteiro será cabeza de lista del PSdeG al Congreso por Lugo y dejará la Delegación del Gobierno », El Correo Gallego,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. (es) Carlos Punzón, « Pedro Blanco, jefe de la asesoría jurídica de UGT Galicia, nuevo delegado del Gobierno », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. (es) « El PSOE impulsa la figura de Besteiro: abrirá la legislatura en el Congreso », El Progreso de Lugo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. (es) Javier López Macías, « La rueda de Sánchez: recupera a Puente y a Besteiro para negociar su investidura con Valladolid y Galicia en el horizonte », 20 Minutos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. (es) « Besteiro es elegido presidente de la Comisión de Transportes y Regades será portavoz del PSOE en la de Agricultura », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. (es) Ricardo Rodríguez, « Besteiro en la SER: "Estou a disposición do PSdeG para ser o candidato á Xunta" », Cadena SER,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. (es) Europa Press, « Besteiro anuncia "con gran orgullo" que concurrirá a las primarias para ser el candidato socialista a la Xunta », Público,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. (es) R. Rodríguez et I. Caínzos, « El PSdeG apunta al 29 de octubre para sus primarias », Cadena SER,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. (es) Manuel Varela, « Gonzalo Caballero se retira de las primarias del PSdeG para elegir candidato a la Xunta y despeja el camino a Besteiro », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. (es) « Besteiro será el candidato del PSdeG a la Presidencia de la Xunta sin necesidad de primarias », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • (gl) Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Fiche sur le site du Congrès des députés : XVe législature.