Jean Guiot du Repaire
Jean Guiot Durpaire ou du Repaire | |
Naissance | Alloue, Charente |
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Décès | (à 63 ans) Angoulême, Charente |
Origine | France |
Arme | Infanterie Artillerie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1765 – 1815 |
Conflits | Guerres de la Révolution française |
Distinctions | Commandeur de la Légion d’honneur chevalier de Saint-Louis |
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Jean Guiot Durpaire[1] (ou du Repaire)[2], né le à Alloue en Charente et mort le à Angoulême, dans ce même département, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il entre en service comme gentilhomme volontaire breveté le , dans le Régiment d'Auvergne. Il passe ensuite sous-lieutenant le et lieutenant le , attaché comme aide de camp du général Voyet. Le , il passe avec son grade dans la compagnie des canonniers garde-côtes de l’arrondissement de Mortagne. Promu capitaine le , il devient aide de camp du général Beauregard le et participe à la campagne de cette année-là à l'armée de la Moselle.
Le , il est nommé adjudant-général chef de brigade à l’état-major de l’armée des Pyrénées-Occidentales, où il sert avec distinction sous les généraux Servan, d’Elbhecq et Muller. Il se distingue à l’affaire d’Urdach le , ce qui lui vaut d'être promu général de brigade le par les représentants du peuple Monestier, Pinet et Garran. Le , lors de la déroute des Espagnols, il se trouve près de Saint-Jean-de-Luz, aux affaires d’Urrugne et de Chauvin-Dragon, où 15 000 Espagnols sont battus par 5 000 républicains, laissant 1 200 morts sur le champ de bataille.
Le , il prend une part distingué au combat du poste du Rocher, où les Espagnols sont repoussés à la baïonnette jusqu’à leur camp de Bera. À la suite de ses nombreuses blessures, le , il est admis à la retraite. Le , il est nommé général de division et est employé en Vendée sous les ordres du général Hoche. Le , il est envoyé à l’armée des Côtes de l’Océan, et en 1797, il sert sous les ordres du général Hédouville. Réformé le , il est nommé membre de l’hospice civil et militaire de Toulon en 1799. Le , il est appelé aux fonctions de commandant d’armes de la place de Brest, avant d'être fait chevalier de la Légion d’honneur le et commandeur de l’ordre le .
En 1814, lors de la Première Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis par le roi Louis XVIII. Admis à la retraite le , il meurt le à Angoulême.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- Jean Guiot du Repaire sur roglo.eu
- « Cote LH/1246/34 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean-Maurice Verdot et Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 206.