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Inhibiteur de point de contrôle

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Le traitement par inhibiteur de point de contrôle immunitaire est une forme d'immunothérapie pour le traitement du cancer qui fait actuellement l'objet de recherches. La thérapie utilise des points de contrôle immunitaires qui affectent le fonctionnement du système immunitaire. Les points de contrôle immunitaire peuvent être stimulants ou inhibiteurs.

Les tumeurs peuvent utiliser ces points de contrôle pour se protéger contre les attaques du système immunitaire. La thérapie par inhibiteur de point de contrôle immunitaire peut bloquer les points de contrôle inhibiteurs et rétablir la fonction du système immunitaire[1]. L'interaction ligand-récepteur entre la protéine de mort cellulaire programmée (apoptose) transmembranaire 1 (PDCD1, PD-1, également connue sous le nom de CD279) et son ligand, PD-1 ligand 1 (PD-L1, CD274) est particulièrement étudiée. Le PD-L1 à la surface cellulaire se lie au PD1 à la surface d'une cellule immunitaire, ce qui inhibe l'activité des cellules immunitaires. Parmi les fonctions de PD-L1 se trouve un rôle de régulation clé sur les activités des cellules T[2],[3]. Il semble que la régulation à la hausse (à médiation cancéreuse) de la PD-L1 à la surface des cellules peut inhiber l'activité des cellules T. Les anticorps qui se lient à PD-1 ou PD-L1 et bloquent donc l'interaction peuvent donc permettre aux lymphocytes T d'attaquer la tumeur[4].

Effets indésirables

Des effets indésirables immunologiques peuvent être causés par l'utilisation des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire. La modification de l'inhibition des points de contrôle peut avoir divers effets sur la plupart des systèmes du corps. Le mécanisme précis est inconnu, mais diffère à certains égards en fonction de la molécule ciblée[5].

Notes et références

  1. (en) Drew M. Pardoll, « The blockade of immune checkpoints in cancer immunotherapy », Nature Reviews Cancer, vol. 12, no 4,‎ , p. 252–264 (ISSN 1474-175X et 1474-1768, PMID 22437870, PMCID PMC4856023, DOI 10.1038/nrc3239, lire en ligne, consulté le )
  2. Manish J. Butte, Mary E. Keir, Theresa B. Phamduy et Arlene H. Sharpe, « Programmed Death-1 Ligand 1 Interacts Specifically with the B7-1 Costimulatory Molecule to Inhibit T Cell Responses », Immunity, vol. 27, no 1,‎ , p. 111–122 (ISSN 1074-7613, PMID 17629517, PMCID PMC2707944, DOI 10.1016/j.immuni.2007.05.016, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Katarzyna Karwacz, Christopher Bricogne, Douglas MacDonald et Frederick Arce, « PD‐L1 co‐stimulation contributes to ligand‐induced T cell receptor down‐modulation on CD8+ T cells », EMBO Molecular Medicine, vol. 3, no 10,‎ , p. 581–592 (ISSN 1757-4676 et 1757-4684, PMID 21739608, PMCID PMC3191120, DOI 10.1002/emmm.201100165, lire en ligne, consulté le )
  4. Nicholas L Syn, Michele W L Teng, Tony S K Mok et Ross A Soo, « De-novo and acquired resistance to immune checkpoint targeting », The Lancet Oncology, vol. 18, no 12,‎ , e731–e741 (ISSN 1470-2045, DOI 10.1016/s1470-2045(17)30607-1, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Michael A. Postow, Robert Sidlow et Matthew D. Hellmann, « Immune-Related Adverse Events Associated with Immune Checkpoint Blockade », New England Journal of Medicine, vol. 378, no 2,‎ , p. 158–168 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/nejmra1703481, lire en ligne, consulté le )