Hôtel de la Caisse d'épargne de Louviers

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Hôtel de la Caisse d'épargne de Louviers
Façade principale, en août 2016.
Présentation
Fondation
Matériau
toit en ardoise, structure en calcaire, brique et pierreVoir et modifier les données sur Wikidata
Occupant
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire généralVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation
Adresse
10 place Ernest-ThorelVoir et modifier les données sur Wikidata
Louviers, Eure
 France
Coordonnées
Carte

L'hôtel de la Caisse d'épargne est un bâtiment de la fin du XIXe siècle situé à Louviers, en France. Il est recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

L'édifice est situé au no 10 de la place Ernest-Thorel à Louviers.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

L'édifice est élevé grâce à la générosité d'Édouard Lanon[Note 1],[1], en 1891, selon les plans de Fernand Billerey[Note 2], architecte à Louviers[2].

Inauguration[modifier | modifier le code]

Le a lieu dans la ville la grande fête pour le concours de gymnastique de l'Association des sociétés de Normandie, présidée par le ministre de l'Agriculture, Jules Develle, qui s'y rend ce jour-là. Ainsi couplée à ces festivités[1], la cérémonie d'inauguration de l'hôtel de la Caisse d'épargne a lieu le lendemain, le , en présence du sénateur, Charles d'Osmoy ; du préfet, Jules Léon Pointu-Norès ; du député et maire de la ville, Jules Thorel ; du sous-préfet de Louviers, Jean Baptiste Albert Tillol ; du conseiller général et maire de Gaillon, Jacques Riberpray ; de Labiche, vice-président de la Caisse d'épargne ; des directeurs des trois succursales de Gaillon, du Neubourg et de Pont-de-l'Arche ; du receveur des finances, Poli ; ainsi que d'autres notabilités[2].

Le cortège est escorté par les sapeurs-pompiers et précédé par la Musique municipale. Après la visite officielle, un banquet de 60 couverts est servi dans la salle du petit théâtre et, à cette occasion, on lève son verre en l'honneur des notabilités et administrateurs présents ainsi que de l'architecte. À 15 h 30, l'Harmonie municipale, dirigée par Dubreuil, donne un concert sur la place de ce nouvel édifice, la place de Rouen — de nos jours, place Ernest-Thorel. Enfin, à 17 h 30, un ballon, monté par Chéreau et ses deux élèves, est envoyé dans les airs avec succès ; après une remarquable ascension, il retombe sur le territoire de Farceaux[2], à quelque 25 kilomètres du lieu de lancer.

Structure[modifier | modifier le code]

Statut patrimonial et juridique[modifier | modifier le code]

Le bâtiment est mentionné à l'inventaire général du patrimoine culturel. L'enquête ou le dernier récolement est effectué en 1969[3]. L'agence est en fonctionnement[4].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Édouard La(s)non (1848-1891) est le personnage qui est à l'origine de legs dont a bénéficié le musée de Louviers.
  2. Fernand Billerey (1848-1898) est l'architecte qui a réalisé le monument aux morts de l'arrondissement de Louviers dont le sculpteur est Raoul Verlet.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Les fêtes de Louviers », Journal de Rouen, no 256,‎ , p. 2/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  2. a b et c « Chronique locale - La Caisse d'épargne de Louviers », Journal de Rouen, no 259,‎ , p. 2/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  3. « Banque (Caisse d'Épargne) Caisse d'Épargne », notice no IA00019574, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. Agence de Louviers, 25 mars 2022.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]