Hervé Chaffardon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Hervé Chaffardon

Pas d'image ? Cliquez ici

Fiche d'identité
Naissance (58 ans)
Chambéry (France)
Taille 1,96 m
Surnom Chaff[1]
Poste 2e et 3e ligne
Carrière en junior
PériodeÉquipe 
1973-1986 SO Chambéry
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
1986-1995
1995-1996
1996-2004
2004-2005
FC Grenoble
SO Chambéry
Stade français
Pays d'Aix RC
? (?)
 ? (?)
 ? (?)
 ? (?)


Carrière d'entraîneur
PériodeÉquipe 
2005-2006
2007-2010
2012-
Pays d'Aix rRC
Rugby Épernay Champagne
OSGL Rugby
Entraineur du SOG rugby Givors 2023.

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
Dernière mise à jour le 3 avril 2010.

Hervé Chaffardon, né le à Chambéry dans le département de la Savoie, est un joueur de rugby à XV qui évoluait au poste de deuxième et troisième ligne[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Débuts à Chambéry[modifier | modifier le code]

Hervé Chaffardon est formé au SO Chambéry où il débute en équipe première qui évolue à l'époque en groupe B. En 1986, en ballottage avec le LOU lors de la dernière journée, Chambéry est relégué à cause d’une courte défaite à Châteaurenard 16-12.

Révélation au FC Grenoble[modifier | modifier le code]

Il commence sa carrière dans l'élite du rugby français au FC Grenoble en 1986.

Finaliste du Challenge du Manoir 1986[modifier | modifier le code]

Le club, alors entraîné par Jean Liénard, est solidement installé au sommet de la hiérarchie nationale et dispute la finale du Challenge Yves du Manoir, perdue contre Montferrand après avoir éliminé le Stade Toulousain, champion de France en demi-finale 31-17.

Vainqueur du Challenge Yves du Manoir 1987[modifier | modifier le code]

Il remporte le Challenge Yves du Manoir l'année suivante en 1987 après avoir dominé Agen 26-7 en finale.

Finaliste du Challenge Yves du Manoir 1990[modifier | modifier le code]

La saison 1989-1990 voit Hervé Chaffardon être reconverti en deuxième ligne et disputer une autre finale de du Manoir perdue en 1990 contre le RC Narbonne[3] et aussi un quart de finale de championnat au gout amère perdu contre le futur champion le Racing Club de France sur un essai refusé à tort[4],[5].

Fin 1990, il est sélectionné avec une sélection Provence-Côte d'Azur qui au Stade Mayol de Toulon réussira l'exploit de battre les All Blacks (15-19)[6].

Privé du titre de champion de France 1993[modifier | modifier le code]

Replacé au poste de troisième ligne aile, Hervé Chaffardon assiste alors à l'émergence des Mammouths de Grenoble dont Jacques Fouroux en fera le capitaine[7], avec pour point d'orgue la participation à la finale du championnat de France en 1993, perdue sur erreur d'arbitrage[8] 11-14 contre le Castres olympique dans une finale polémique[9] avec notamment un essai irrégulier du castrais Gary Whetton et un autre refusé au grenoblois Olivier Brouzet[10].

Cette finale fera aussi longtemps parler à cause de l'opposition entre le président de la FFR Bernard Lapasset et le manager grenoblois Jacques Fouroux[11]. Il estime que son club méritait de gagner ce titre de champion de France 1993[12].

Sélectionné avec les Barbarians Français[modifier | modifier le code]

Le , il est invité avec les Barbarians français pour jouer contre l'Australie à Clermont-Ferrand. Les Baa-Baas s'inclinent 26 à 43[13].

En 1994, il participe à la tournée des Barbarians français en Australie. Le , il joue contre l'Université de Sydney en Australie. Les Baa-Baas s'imposent 36 à 62[14]. Le , il joue contre les Barbarians Australiens au Sydney Cricket Ground. Les Baa-Baas français s'imposent 29 à 20[15].

Retour pour une saison à Chambéry en 1996[modifier | modifier le code]

À l'issue de la saison 1994-1995, il est remercié par le FC Grenoble et retourne du moins le croit-il finir sa carrière dans le club de ses débuts au SO Chambéry.

Transfert au Stade Français en 1997[modifier | modifier le code]

Cette retraite forcée ne dure qu'une saison, Bernard Laporte fait appel à lui pour rejoindre l'aventure du Stade français lors de la saison 1996-1997. Depuis 1995, le club parisien a franchi un échelon chaque année, partant du Groupe B pour devenir deuxième du Groupe A2 de première division cette année-là.

Champion de France 1998, 2000, 2003 et 2004[modifier | modifier le code]

La saison suivante voit les Parisiens remporter le Bouclier de Brennus, en dominant largement l'USA Perpignan en finale. Hervé Chaffardon glane alors son premier titre de champion de France 5 ans après la finale polémique de 1993[16]. Il reste dans le club de la capitale jusqu'en 2004, remportant au passage une coupe de France et trois nouveaux titres en championnat en 2000, 2003 et 2004[17].

Reconversion en tant qu’entraîneur[modifier | modifier le code]

Il finit sa carrière en tant qu'entraîneur-joueur au Pays d'Aix RC. Il continue à entraîner le club provençal en Pro D2 après avoir raccroché les crampons en 2005. En 2007, il signe pour trois ans au Rugby Épernay Champagne en tant d'entraîneur.

En 2012, il signe, après avoir entraîné les jeunes du Stade français et du CS Villefranche Beaujolais, à OSGL Rugby (Olympique de Saint Genis Laval) et permet leur montée en honneur la même saison.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Avec le FC Grenoble[18] :

Avec le Stade français :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le « vieux » Chaffardon court toujours », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  2. Cet article a été en grande partie inspiré par la lecture de l'ouvrage Les heures de gloire du FCG de Stéphane Pulze.
  3. « Challenge Yves du Manoir (seniors) - 1989-1990 », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
  4. Réginald Mouyan, « Michel Ringeval (Part 2): « Au bout d'un quart d'heure, j'ai compris qu'on en gagnerait pas» », Le Sport Dauphinois,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Fabrice Lanfranchi, « RUGBY DE CONTACT VOCAL », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « 917st All Black Game - New Zealand vs Provence/Cote D'Azur Invitation XV at Stade Mayol », sur AllBlacks.com (consulté le ).
  7. « Chaffardon a toujours la foi », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  8. « Le rugby français perd «le petit caporal» », sur la-croix.com, (consulté le ).
  9. Clément Garioud, « Ces sombres affaires qui ont entaché la réputation du rugby français », sur actu.fr, (consulté le ).
  10. « Olivier Merle : «J'ai créé mon couteau, le Merluche» », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  11. Pierre Salviac, « Merci pour ces moments : 50 ans de grands reportages », sur books.google.fr (consulté le ).
  12. « On méritait de gagner ce titre », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  13. « Barbarian Rugby Club vs Australie », sur barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le ).
  14. « Université de Sydney vs Barbarian Rugby Club », sur barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le ).
  15. « Barbarians Australiens vs Barbarian Rugby Club », sur barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le ).
  16. Richard ESCOT, « Le Top 5 des finales les plus marquantes », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  17. Il n'est pas dans le groupe des 22 lors des titres de 2003 et 2004.
  18. « Equipes du FC Grenoble Rugby honorées d'un titre », sur fcgrugby.com (consulté le ).
  19. Notre histoire s'écrit ensemble

Liens externes[modifier | modifier le code]