HMAS Quickmatch (G92)

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HMAS Quickmatch
illustration de HMAS Quickmatch (G92)
Le Quickmatch en 1955.

Type Destroyer
Frégate ASM
Classe Q
Histoire
A servi dans  Royal Australian Navy
Constructeur J. Samuel White
Chantier naval Cowes, Île de Wight
Commandé
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Retiré du service le
Démoli en 1972
Équipage
Commandant Rodney Rhoades
Otto Humphrey Becher
James Kenneth Walton
Équipage 8 officiers, 181 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 109,19 m
Maître-bau 10,87 m
Tirant d'eau 2,90 m
Déplacement 1 732 t
À pleine charge 2 463 t
Propulsion 2 turbines à vapeur Parsons
2 chaudières Admiralty
2 hélices
Puissance 40 000 ch (30 000 kW)
Vitesse 31 nœuds (57 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 4 × canons de 120 mm
1 × canon quadruple "pom pom" de 2 livres QF
6 × canons 20 mm Oerlikon
4 × lanceurs et 2 × supports pour 45 charges de profondeur
2 × tubes lance-torpilles quadruples 533 mm
Électronique Radar Type 290 & Type 285
Rayon d'action 4 680 milles marins (8 667 km) à 20 nœuds (37 km/h)
Carrière
Indicatif G92
D21
D292
F04

Le HMAS Quickmatch (G92/D21/D292/F04) est un destroyer de classe Q en service dans la Royal Australian Navy pendant la Seconde Guerre mondiale.

Construit pendant Seconde Guerre mondiale dans le cadre du programme d'urgence de guerre des destroyers, le Quickmatch est mis sur cale le aux chantiers navals J. Samuel White de Cowes, sur l'île de Wight. Il est lancé le et mis en service le , sous le commandement du lieutenant commander Rodney Rhoades.

Historique[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

À partir d', le Quickmatch opère en tant que navire d'escorte de convoi dans les eaux britanniques, dans l'Atlantique Sud, puis dans l'océan Indien[1]. Alors qu'il se trouve dans l'océan Indien, le navire est affecté à une force dédiée à la couverture des convois entre le golfe d'Aden et l'Inde[1]. En , le destroyer rejoint l'Eastern Fleet[1]. Peu de temps après, le destroyer fait partie de la Task Force 65 commandée par James Somerville au cours de l'opération Transom, un raid aérien sur Surabaya[1]. Ce rôle lui est de nouveau confié lors de l'opération Crimson en [1]. Après le bombardement principal, les Tromp, Quality, Quickmatch et Quilliam, sous les ordres du capitaine Richard Onslow, entrèrent dans le port de Sabang et bombardèrent des positions japonaises. L'artillerie côtière endommagea la plupart des navires excepté le Quickmatch, causant quelques blessés et tuant un correspondant de guerre.

En octobre, il arrive en Australie pour une refonte[1], s'ensuivent des patrouilles dans les eaux australiennes jusqu'en , date à laquelle il est réaffecté dans la British Pacific Fleet[1]. Il prend part avec cette force à des opérations d'appui pour la bataille d'Okinawa et à des attaques sur des îles proches de l'archipel japonais.

Le navire reçut six honneurs de bataille pour son service militaire : « English Channel 1942 », « Atlantic 1943 », « Indian Ocean 1943-1944 », « Sabang 1944 », « Pacific 1944-1945 » et « Okinawa 1945 »[2],[3].

Après-guerre et reconversion[modifier | modifier le code]

Au cours des années suivantes, le Quickmatch effectue plusieurs déploiements dans les eaux japonaises et coréennes, passant le reste de son temps en Australie[1]. Le , il est placé en forme de radoub pour une reconversion en frégate de lutte anti-sous-marine au chantier naval de Williamstown à Victoria. Il est remis en service le [1] et déployé à Singapour dans le cadre de la contribution de l'Australie à la « Far East Strategic Reserve[4] » (une force militaire conjointe des forces armées britanniques, australiennes et néo-zélandaises). En 1957, le Quickmatch soutient les forces du Commonwealth britannique déployées au cours de l'insurrection communiste malaise, action pour lequel il reçut son septième honneur de bataille, « Malaya 1957 »[2],[3].

Le , le Quickmatch sauve l'équipage d'un prao indonésien dont les moteurs étaient tombés en panne près de Singapour[5].

Le Quickmatch effectue diverses missions anodines jusqu’à sa mise en réserve à Williamstown le . Il sert ensuite de navire d’hébergement avant d'être vendu pour démolition à la société Fujita Salvage Company Limited d’Osaka, au Japon, le [6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i Cassells, The Destroyers, p. 101
  2. a et b « Navy Marks 109th Birthday With Historic Changes To Battle Honours », Royal Australian Navy,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b « Royal Australian Navy Ship/Unit Battle Honours » [archive du ], Royal Australian Navy, (consulté le )
  4. Gillett & Graham, Warships of Australia, p. 182
  5. « Frigate in Rescue Work », Navy News,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
  6. Gillett & Graham, Warships of Australia, p. 182–183

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Vic Cassells, The Destroyers : Their Battles and Their Badges, East Roseville, New South Wales, Simon & Schuster, , 250 p. (ISBN 0-7318-0893-2, OCLC 46829686)
  • Ross Gillett et Colin Graham, Warships of Australia, Adelaide, South Australia, Rigby, (ISBN 0-7270-0472-7)
  • (en) Alan Raven et John Roberts, War Built Destroyers O to Z Classes, London, Bivouac Books, coll. « Ensign » (no 6), , 49 p. (ISBN 978-0-856-80010-8)
  • (en) M. J. Whitley, Destroyers of World War Two : an international encyclopedia, Annapolis, Md, Naval Institute Press, , 320 p. (ISBN 978-0-87021-326-7, OCLC 415654952)

Liens externes[modifier | modifier le code]