George Skibine
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George Skibine (de son vrai nom Iouri Borissovitch Skibine) est un danseur, chorégraphe et maître de ballet russo-américain né à Iasnaïa Poliana (oblast de Kaliningrad) le et mort à Dallas (Texas) le .
Biographie
[modifier | modifier le code]George Skibine naît le à Iasnaïa Poliana[1]. Il est le fils de Boris Skibine (en), un danseur de la troupe des Ballets russes[2],[3].
Il grandit à Paris, où il étudie avec Olga Preobrajenska, Julie Sedova et Alexandre Volinine, et fait ses débuts à seize ans comme danseur de cancan au bal Tabarin[3],[2].
Il se produit ensuite avec le Ballet de la Jeunesse de Lioubov Iegorova en 1937 avant d'être engagé l'année suivante aux Ballets russes de Monte-Carlo, où il remporte notamment un succès remarqué dans le rôle du cerf de la Septième Symphonie de Léonide Massine[3],[2].
Entre 1939 et 1941, George Skibine est membre de la compagnie du colonel de Basil, avant de s'établir à New York, où il devient soliste au Ballet Theatre. Avec Alicia Markova, il y crée l'Aleko de Massine. En 1942, il est mobilisé au sein de l'armée américaine lors de la Seconde Guerre mondiale[3],[2].
Il est officiellement naturalisé américain en 1945[4]. À l'issue de la guerre, il retourne à la danse et devient un des danseurs étoiles du Grand ballet du marquis de Cuevas[4],[1].
En 1947, George Skibine épouse Marjorie Tallchief (née en 1925 et morte en 2021), une célèbre danseuse américaine avec qui il travaillera[5],[4].
En 1949, il crée sa première œuvre chorégraphique, Une Tragédie à Vérone, pour la troupe du marquis, et la danse avec Ethéry Pagava[1]. Skibine poursuit un travail de chorégraphe avec Annabel Lee (1952), d'Idylle (1954) ou Le Prisonnier du Caucase (1954)[1],[3]. Il collabore également avec le Chicago Opera Ballet de Ruth Page[3],[2].
À partir de 1957, il rejoint l'Opéra de Paris, où il devient en 1958 maître de ballet, poste qu'il occupe jusqu'en 1962[3],[4]. Il chorégraphie pour la compagnie en 1959 Daphnis et Chloé (avec Claude Bessy comme interprète, notamment), avec des décors de Marc Chagall, et le Concerto de Jolivet pour l'Opéra-Comique de Paris[3],[1]. Ses ballets sont « réglés à la manière de M. Fokine, S. Lifar et Massine, dans un style néoclassique privilégiant l'harmonie des lignes »[3].
De 1964 à 1966, Skibine est le directeur artistique du Harkness Ballet (en), puis travaille un certain temps comme chorégraphe indépendant[1],[3].
En 1967, il est nommé chevalier de l'Ordre des Arts et Lettres[2]. Il fonde la Dallas Ballet Academy puis dirige à partir de 1969 le Dallas Civic Ballet[3].
George Skibine meurt le à Dallas[1].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Irène Lidova, « Skibine, George », dans The International Encyclopedia of Dance, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-517369-7, lire en ligne)
- (en) Debra Craine et Judith Mackrell, « Skibine, George », dans The Oxford Dictionary of Dance, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-956344-9, lire en ligne)
- Dictionnaire de la danse Larousse 1999, p. 261.
- « George Skibine », sur larousse.fr (consulté le )
- « George Skibine (1920-1981) », sur data.bnf.fr (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Philippe Le Moal (dir.), Dictionnaire de la danse, Paris, Larousse, (ISBN 2-03-511318-0).
Liens externes
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- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Danseur américain du XXe siècle
- Danseur russe du XXe siècle
- Chorégraphe américain
- Chorégraphe russe
- Maître de ballet
- Danse classique
- Ballet de l'Opéra national de Paris
- Directeur du Ballet de l'Opéra de Paris
- Naissance en janvier 1920
- Naissance dans la province de Prusse-Orientale
- Décès en janvier 1981
- Décès à Dallas
- Décès à 60 ans