Francheville (Eure)
Francheville | |
L'hippodrome de Francheville. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Évreux |
Intercommunalité | Communauté de communes Normandie Sud Eure |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
José Haas 2017-2020 |
Code postal | 27160 |
Code commune | 27265 |
Démographie | |
Gentilé | Franchevillais |
Population | 1 276 hab. (2014 ) |
Densité | 53 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 47′ 19″ nord, 0° 51′ 03″ est |
Altitude | Min. 173 m Max. 197 m |
Superficie | 24,03 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Breteuil |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Verneuil d'Avre et d'Iton |
Localisation | |
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Francheville est une ancienne commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Franchevilla (1er pouillé d’Évreux) au XVIe siècle[2], Franca Villa en 1613 (Grisel, Fasti Rothomagenses), Francheville-sur-Iton en 1828 (Louis Du Bois)[3].
« Village jouissant de franchises »[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Peuplement d'origine
[modifier | modifier le code]Les Aulerques, tribu celtique, suivirent la route qui emprunte les zones de bonnes terres à travers la Belgique, la Picardie, jusqu'à la Beauce et la Brie. Dans leur marche vers le Sud-Ouest, ils s'engagèrent donc dans la grande voie naturelle du nord aux Pyrénées, par Amiens et Rouen, en empruntant les plateaux de l'Eure. C'est en suivant ce parcours que les Aulerques rencontrèrent le Massif percheron. Cet accident du sol constitua pour eux une forteresse naturelle où ils s'arrêtèrent.
Après s'être fortement établis sur le Massif percheron, couvert de forêts et recelant les sources divines de nombreux cours d'eau, ils rayonnèrent dans les plaines environnantes en suivant le cours des rivières, en particulier de l'Eure, ou mieux celui de son affluent l'Iton.
Les Celtes de la région d'Evreux sont connus sous le noms d'Aulerques Eburovices.
L'ère gallo-romaine
[modifier | modifier le code]Lorsque la Gaule eut été conquise et réduite en province romaine, César ne bouleversa pas la répartition et le caractère ethnique des peuplades gauloises. Chaque nation constitua une républica. C'est-à-dire que le territoire habité par les Aulerques Eburovices, composé de la campagne du Neubourg, de la plaine de Saint-André, de l'île de Grâce et d'Ouche, forma une civitas qui garda pour chef-lieu Mediolanum Aulercum, l'actuelle Évreux.
L'aristocratie des Aulerques adopta progressivement les modes de vie et de pensée des Romains, au point d'en oublier la langue celtique. Sa romanisation lui permit d'acquérir de hautes fonctions dans l'administration romaine et de suppléer ainsi l'autorité des vainqueurs, de limiter l'apport de notables et de colons étrangers.
Saxons, Francs, Scandinaves et Vikings
[modifier | modifier le code]Bien que pas mal d'imprécision subsiste à leur sujet, leur présence est attestée. Cependant, on ne trouve, dans les documents anciens, aucune trace d'une implantation importante de leur part en pays d'Ouche.
Rollon, duc de Normandie
[modifier | modifier le code]La Normandie est née en 911 de la concession faite par le roi Charles le Simple au Viking Rollon de terres situées sur l'embouchure de la Seine, avec la ville de Rouen comme capitale.
Entre 911 et 933, Rollon et son fils Guillaume Longue Epée ont étendu leur pouvoir sur l'ensemble des pays de l'ancienne province ecclésiastique de Rouen, constituant dans ses frontières presque définitives une des plus puissantes principautés du royaume de France, largement ouverte encore sur le monde nordique.
Entre 923 et 936, grâce à un changement d'alliance en faveur du roi Raoul, ils obtiennent un agrandissement de leur territoire. Ils reçoivent alors, entre Seine et Eure, de ce fait le pays d'Avre et d'Iton qui vient accroître le duché de Normandie.
Le 1er janvier 2017, Verneuil-sur-Avre et Francheville fusionnent pour former la commune nouvelle de Verneuil d'Avre et d'Iton.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Politique de développement durable
[modifier | modifier le code]En 2017, la commune a été labellisée « 3 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[4].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 276 habitants, en évolution de +3,91 % par rapport à 2009 (Eure : +2,66 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Musée de la ferronnerie ;
- Église Saint-Martin ;
- Chapelle Malicorne ;
- Château d'eau du Pont-Thibout décoré d'une fresque.
- Château du Tremblay
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Agénor Chapuy, sculpteur né à Francheville en 1838, père du peintre André Chapuy.
- Louis Modeste Leroy (1855-1934) : avant son élection à la chambre des Députés, il a été conseiller municipal puis président du conseil général de l'Eure (élu dans le canton de Conches-en-Ouche).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1490[réf. incomplète].
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 91.
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2018.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :