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François Marty

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Modèle:Cardinal de l'Église Catholique

François Marty, (, Pachins - , Monteils), était un dignitaire de l'Église catholique romaine, ancien cardinal-archevêque de Paris.

Biographie

Enfance et formation

Il naît à Pachins, près de Vaureilles (Aveyron), dans une famille d'agriculteurs, et est baptisé Gabriel, Auguste, François. En 1917, il entre au petit séminaire de Villefranche-de-Rouergue. En 1923, après un voyage à Lourdes avec son père, il prend la décision d'entrer au grand séminaire.

Prélat

Mgr Charles Challiol, évêque de Rodez, l'ordonne prêtre le en sa cathédrale. En , il est nommé vicaire à Villefranche-de-Rouergue, puis, en 1933, à la paroisse Saint-Amans de Rodez. De 1939 à 1940 il est mobilisé. À son retour, il devient curé à Bournazel, puis, en 1943, à Rieupeyroux. En 1948, il devient archiprêtre de Millau, puis, en 1951, vicaire général du diocèse de Rodez.

Le , il est nommé à l'évêché de Saint-Flour. C'est Mgr Marcel-Marie Dubois, évêque de Rodez, qui l'ordonne évêque le . Le 14 décembre 1959, il est nommé coadjuteur de l'archevêque de Reims, Louis-Augustin Marmottin. Il reçoit la titulature d'archevêque d'Hemesa. À la mort de Mgr Marmottin, le , il lui succède comme archevêque de Reims. C'est là, le , qu'il reçoit le général de Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer lors d'une rencontre pour la paix entre les deux pays. En 1965, il est nommé prélat de la Mission de France.

Le il devient archevêque de Paris. Il est créé cardinal de l'église romaine lors du consistoire du avec le titre de cardinal-prêtre de Saint-Louis-des-Français. En 1970, il célèbre la messe à Notre-Dame de Paris en présence de Georges Pompidou, du gouvernement et des chefs d'États étrangers en hommage à Charles de Gaulle. En 1971, il se rend à Jérusalem. En 1980, il accueille le pape Jean-Paul II en visite en France. Il fait ses adieux à Paris, le . Le cardinal Jean-Marie Lustiger lui succède.

Décès

Dès le , il se retire dans l'Aveyron, à Monteils au couvent des Dominicaines. En 1994, il meurt tragiquement, happé par un train, à un passage à niveau, dans la Citroën 2CV que les catholiques de Paris lui avaient offerte pour son départ.

Anecdote : il aurait déclaré en recevant en cadeau de départ cette 2CV : « elle me conduira au paradis », et il est décédé dans sa voiture.

Parcours ecclésiastique

Responsabilités exercées au sein de la Conférence des évêques de France

Liens externes


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