Fosse no 14 des mines de Lens

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fosse no 14 des mines de Lens dite Saint-Émile ou Émile Bigo
La fosse no 14 après la guerre.
La fosse no 14 après la guerre.
Puits n° 14
Coordonnées 50,447448, 2,821366[BRGM 1]
Début du fonçage 1904 ou
Mise en service
Profondeur 352 mètres
Arrêt 1938 (extraction)
1967 (service et aérage)
Remblaiement ou serrement 1967
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Lens
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Lens
Groupe Groupe de Lens
Groupe de Lens-Liévin
Groupe de Lens-Liévin-Béthune
Ressources Houille
Concession Lens

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 14 des mines de Lens dite Saint-Émile ou Émile Bigo
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 14 des mines de Lens dite Saint-Émile ou Émile Bigo

La fosse no 14 dite Saint-Émile ou Émile Bigo de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Les travaux du puits no 14 commencent en 1904 ou en et sont menés de pair avec ceux de la fosse d'aérage no 14. La fosse no 14 commence à extraire le . Elle est détruite pendant la Première Guerre mondiale, et est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. De vastes cités sont bâties à proximité de la fosse, et les modèles d'habitations sont très variés. Des écoles sont également construites. La fosse no 14 cesse d'extraire en 1938, lorsqu'elle est rattachée avec son puits d'aérage sur la fosse no 12. Elle est alors affectée au service et à l'aérage.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits d'aérage no 14 bis est remblayé en 1962. La fosse no 14 est quant à elle concentrée sur la fosse no 11 - 19 en 1967, date à laquelle son puits est comblé. Ses installations sont détruites en 1974.

Un stade prend la place du carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 14. L'essentiel des cités a été rénové. Il ne reste rien de la fosse si ce n'est la route pavée en briques qui y mène.

La fosse[modifier | modifier le code]

Fonçage[modifier | modifier le code]

La fosse no 14 est commencée en 1904[1] ou en [A 1] par la Compagnie des mines de Lens au nord de Lens[A 1]. La fosse d'aérage no 14 est creusée en même temps, sur un autre carreau à Loos-en-Gohelle[A 2], à 1 863 mètres au nord-nord-ouest[note 1].

La fosse no 14 vers 1910.

L'orifice du puits est situé à l'altitude de cinquante mètres[JA 1]. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 140 mètres[JA 1].

La fosse est baptisée Saint-Émile en l'honneur d'Émile Bigo[A 1].

Exploitation[modifier | modifier le code]

La fosse no 14 commence à extraire le [A 1]. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale[A 3]. Elle est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre[2]. La fosse no 14 cesse d'extraire en 1938, lorsqu'elle est rattachée avec son puits d'aérage sur la fosse no 12[A 2], sise à Loos-en-Gohelle[A 4] à 1 120 mètres à l'ouest[note 1]. La fosse no 14 assure alors le service et l'aérage[A 2].

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin[B 1]. Le puits d'aérage no 14 bis est comblé en 1962. La fosse no 14 est concentrée sur la fosse no 11 - 19, sise à Loos-en-Gohelle[A 4] à 2 380 mètres à l'ouest[note 1], en 1967. Le puits no 14, profond de 352 mètres[A 1], est remblayé la même année. Les installations sont détruites en 1974[B 1].

Reconversion[modifier | modifier le code]

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[3]. Il ne reste rien de la fosse[4], si ce n'est sa route d'accès pavée en briques[5].

Les cités[modifier | modifier le code]

De vastes cités ont été bâties à proximité de la fosse. Elles sont contiguës à celles de la fosse no 12. Les modèles de logements y sont très variés.

Les écoles[modifier | modifier le code]

50° 26′ 39″ N, 2° 49′ 14″ E

Des écoles ont été construites dans les cités, suivant l'architecture typique de la Compagnie de Lens.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. a b et c Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
  1. a b c d et e Dubois et Minot 1991, p. 117
  2. a b et c Dubois et Minot 1991, p. 118
  3. Dubois et Minot 1991, p. 121
  4. a et b Dubois et Minot 1991, p. 114
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris,
  1. a et b Gosselet 1904, p. 112

Voir aussi[modifier | modifier le code]

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 114, 117-118, 121. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris, , p. 112. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article