Femmes géologues

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Florence Bascom (1862-1945).

Les femmes géologues sont présentes depuis longtemps dans le domaine de la géologie, bien qu'elles aient été sous-représentées. Avant le XVIIIe siècle, la science et la géologie n'étaient pas aussi formalisées qu'elles le sont devenues par la suite avec le développement du monde académique. Par conséquent, les géologues de la première heure étaient des amateurs et des collectionneurs, hommes comme femmes. On peut citer notamment Hildegarde de Bingen (XIIe siècle) qui décrivit entre autres les minéraux dans son ouvrage Physica, ou encore Barbara Uthmann (XVIe siècle) qui géra l'exploitation minière de son mari après le décès de celui-ci. Barbara Uthmann était par ailleurs dans l'entourage de Georg Agricola, savant allemand considéré comme le père de la minéralogie. Plus tard il y eut également un certain nombre de femmes appartenant à  l'aristocratie qui développèrent des collections scientifiques de roches ou de minéraux[1].

Au XIXe siècle, un groupe important de géologues non professionnels était encore actif au Royaume-Uni, et les femmes y étaient acceptées, formant un réseau de géologues de terrain, de collectionneuses, peintres, secrétaires et assistantes, dans des cercles scientifiques comme la Société Géologique de Londres (Geological Society of London)[2]. Par conséquent de nombreuses femmes anglaises contribuèrent au développement des connaissances en géologie à cette époque[3].

En 1977, l'AWG (Association for Women Geoscientists) fut créée pour soutenir et promouvoir la présence de femmes en géologie où elles demeurent sous-représentées malgré une évolution progressive.

Femmes géologues notables[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Aude Vincent, « Reclaiming the memory of pioneer female geologists 1800–1929 », Advances in Geosciences, Copernicus GmbH, vol. 53,‎ , p. 129–154 (DOI 10.5194/adgeo-53-129-2020, lire en ligne, consulté le )
  • M. Kölbl-Ebert, « On the origin of women geologists by means of social selection: German and British comparison », Episodes, vol. 24, no 3,‎ , p. 182–193 (lire en ligne, consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. M. Kölbl-Ebert, « On the origin of women geologists by means of social selection: German and British comparison », Episodes, vol. 24, no 3,‎ , p. 182–193 (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Martina Kölbl-Ebert, « British Geology in the Early Nineteenth Century: A Conglomerate with a Female Matrix », Earth Sciences History,‎ , vol. 21, No 1, pp. 3-25 (lire en ligne)
  3. Mary R. S. Creese et Thomas M. Creese, « British women who contributed to research in the geological sciences in the nineteenth century », The British Journal for the History of Science, vol. 27, no 01,‎ , p. 23 (DOI 10.1017/S0007087400031654)
  4. President of the American Association of Petroleum Geologists to visit Aberdeen University