Famille Blanchy
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| Famille Blanchy | ||
 Armes de la famille. | ||
| Blasonnement | D’argent à la croix de sable, au chef du même. | |
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| Pays ou province d’origine | Rouergue | |
| Titres obtenus | Comte romain héréditaire par bref pontifical de 1896 pour Joseph Blanchy | |
| Demeures | Château d'Issan Château de Lislefort Château de Barrault |
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| Charges | Maire de Saïgon Président du Conseil colonial de Cochinchine |
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| Récompenses civiles | Ordre national de la Légion d'honneur | |
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La famille Blanchy est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie originaire du Rouergue fixée au début du XIXe siècle en bordelais où elle appartient à la haute bourgeoisie. Une de ses branche, issue de Joseph Blanchy, titré comte romain par bref pontifical de 1896, appartient à la noblesse pontificale.
Origines[modifier | modifier le code]
La famille Blanchy, venue du Rouergue se fixe à Bordeaux au début du XIXe siècle[1]où elle appartient à la haute bourgeoisie bordelaise[2]. Elle serait, d'après une tradition, originaire de Bologne en Italie, d'où elle se serait établie en Rouergue au XIVe siècle[2].
Jean-Paul Blanchy (1731-1798), originaire de Salles-Curan au XVIIIe siècle, avocat au parlement, notaire royal et apostolique est maire de Salles-Curan pendant la Révolution. De son mariage en 1759 avec Marie Anne Bonnefous, il a trois fils : Jean-Victor, Hercule et Joachim.
Joachim Blanchy (1777-1853) fonde à Bordeaux, avec son frère Hercule Blanchy (1769-1820), une importante maison de commerce sons le nom de Blanchy frères et Cie'. Il devient juge au Tribunal de commerce et membre de la Chambre de commerce}[2].
Armes[modifier | modifier le code]
d'argent à la croix de sable, au chef du même[2].
Personnalités[modifier | modifier le code]
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- Joachim Blanchy (1777-1853), armateur et négociant à Bordeaux, un des cofondateurs avec Henri Fonfrède du Courrier de Bordeaux en 1838, marié en 1796 Joséphine Bonnefous, en 1817 à Marie Thérèse Aladenise et en 1834 à Marie Caroline Blondel La Rougery. Père de Joseph (1821-1898), Edmond (1835-1919), Paul (1837-1901) et Gaston (1840-1928).
- Joseph Blanchy (1821-1898). Marié à Émilie de Lestapis. Négociant et armateur à Bordeaux, administrateur de la succursale de la Banque de France à Bordeaux, directeur à la Caisse d'épargne de Bordeaux, président du Tribunal de commerce et de la Chambre de commerce de Bordeaux, adjoint au maire de Bordeaux et président du Cercle de l'Union (légitimiste), il échoue aux élections législatives de 1869 face au candidat républicain Jules Simon. Il est décoré chevalier de la Légion d'honneur en 1866 et titré comte romain héréditaire par bref du pape Léon XIII de 1896. Sa descendance est à ce titre membre de la RNP (Réunion de la Noblesse Pontificale).
- Edmond Blanchy (1835-1918). Marié à Hélène Berniard. Fondateur de "Edmond Blanchy & Cie", il est président du conseil d'administration du journal Le Nouvelliste et vice-président du Comité royaliste de la Gironde.
- Paul Blanchy (1837-1901), président du Conseil colonial de Cochinchine et premier maire de Saïgon de 1895 à 1901, dont Alice (1877) et Pauline (1879) de sa relation avec Tran Thi Than.
- Frédéric Blanchy (1868-1944), fils d'Edmond Blanchy, skipper, double champion olympique de voile aux Jeux olympiques de 1900. Marié en 1892 à Madeleine Maurel dont deux filles.
- Jean-François Blanchy (1886-1960), petit-fils de Joseph Blanchy (1821-1898). Marié en 1914 à Angèle Lagrave puis en 1919 à Germaine Journu. Joueur de tennis, il remporte les Internationaux de France de tennis en 1923 et devient vice-président de la Fédération Française de Lawn Tennis.
- Bernard Blanchy (1892-1975). Fils de Maurice Blanchy (1859-1921) capitaine d'état-major et propriétaire du château de Barrault (Cursan), et d'Amélie Calvet. Capitaine dans l'armée de l'air, maire de Cursan, conseiller général de la Gironde et vice-président de la Chambre d'agriculture de la Gironde. Chevalier de la Légion d'honneur. Marié à Marie-Louise Gradis, fille de Raoul Gradis.
- Bertrand Blanchy (1912-1994), fils de René Blanchy (1880-1915) et de Marie Chalès. Président-directeur général de la Société bordelaise de Crédit industriel et commercial (SBCIC) de 1961 à 1977. Marié avec Marie-Claude Lafourcade-Jumenbo.
- Marie-Hélène Blanchy (1922- ). Fille d'Olivier Blanchy (1896-) et de Violette Fernandez de Villamil. En 1941, elle épouse en premières noces Philippe de Ganay, fille du comte Bernard de Ganay et de Magdeleine Goüin. Ils ont trois enfants : Thierry, Christine (marié à Pal Sarkozy, puis à Frank G. Wisner, mère d'Olivier Sarkozy) et Bernard[3]. Après avoir travaillé pour Jacques Fath, elle rejoint Christian Dior en 1951 pour diriger la boutique Dior de l'avenue Montaigne à Paris. Assistée de Bernadette de Montferrand, elle y reste jusqu'en 1956[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12].Elle devient ensuite la directrice du joaillier Schlumberger à Paris[13]. Divorcée, elle se remarie en 1957 avec Claude Bouchinet-Serreulles[14]. Elle était membre du jury du prix de la Haute Couture du magazine « Réalités Femina-Illustration ».
- Michel Blanchy (1927-2016). Fils de Bernard Blanchy (1892-1975) et de Marie-Louise Gradis, il suit ses études à l'école des Roches, à l'Institut d'études politiques de Paris et à la faculté de droit de Toulouse. Il est fondé de pouvoir à la Société française pour le commerce avec l'Outre-mer de 1953 à 1965. Secrétaire général de l'agence parisienne du journal Sud Ouest en 1965, il devient président-directeur général du journal La France de Bordeaux et du Sud-Ouest en 1967 et de la Société anonyme des journaux et imprimeries de la Gironde en 1976. Il est président du conseil de surveillance du Groupe Sud Ouest et coprésident de Media Sud Europe.
- Christophe Blanchy. Banquier, il commence sa carrière à l'inspection générale de la banque Indosuez, puis après avoir été en poste à Singapour, il est nommé directeur général d'UNEXO (capital investissement), puis en 2013 directeur général de Crédit agricole Capital Investissement & Finance (CACIF), où il dirige IDIA et SODICA, il est aussi président de CA Grands Crus et siège ou est administrateur d'après infogreffe dans plus d'une vingtaine de sociétés dont l'AFIC.
- Sophie Blanchy (1950), ethnologue.
- Chantal Blanchy (1952), sculptrice.
Hommage[modifier | modifier le code]
- Rue Paul-Blanchy à Saïgon, devenue aujourd'hui rue Haï Baï Trung.
Références[modifier | modifier le code]
- Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde,Société d'Histoire de Bordeaux, 1910, page V.
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle., Paris, (lire en ligne)
- Stanislas de Larminat, « Le maréchal Louis-Achille Baraguey d'Hilliers, 1795-1878:sa famille et ses alliances », 1983
- Didier Grumbach, « Histoires de la mode », éditions du Regard, 2008
- Liliane Parlier, « L'insoumis ou Le conte puritain: mémoires d'hier et d'aujourd'hui », éditions L'Harmattan, 2012
- Marie France Pochna, « Christian Dior », Flammarion, 1994
- Alexandre Palmer, « Dior », 2009
- « Les Œuvres libres, Volumes 116 à 118 », Fayard, 1956
- Esmeralda de Réthy, Jean-Louis Perreau, « Christian Dior: the early years, 1947-1957 », 2001
- « Dior: the autobiography of Christian Dior », 1956
- Horst, Valentine Lawford, « Vogue's Book of Houses, Gardens, People », 1968
- « Vogue, Volume 148 », 1966
- « Réalités, femina-illustration, Numéros 144 à 149 », 1958
- Who's Who in France: Volume 27, 1993
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Hubert Bonin, « Banque et bourgeoisies: la Société bordelaise de CIC (1880 - 2005) » (2010)
- Hubert Bonin, « Histoire de la Société bordelaise de CIC: 1880-1990 » (1991)
- « Généalogies rouergates : la famille Blanchy »
- Institut d'histoire moderne et contemporaine, Centre de recherche d'histoire quantitative, « Les patrons du Second Empire: Bordeaux et la Gironde » (1999)
- Edouard Feret, « Statistique générale de la Gironde » (Bordeaux, 1889)
