Fairey N.4

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Fairey N.4
(caract. Mk.II Titania)
Vue de l'avion.
Fairey N.4.

Constructeur Fairey Aviation Company Limited
Rôle Hydravion de reconnaissance[1]
Statut Retiré du service
Premier vol
Nombre construits 3 exemplaires
Équipage
5 membres
Motorisation
Moteur Rolls-Royce Condor III (en)
Nombre 4
Type Moteurs V12 à refroidissement liquide
Puissance unitaire 650 ch, soit 485 kW
Dimensions
Envergure 42,37 m
Longueur 20,12 m
Surface alaire 269,41 m2
Masses
Maximale 14 339 kg
Performances
Vitesse maximale 185 km/h
Plafond 4 300 m
Endurance 9 heures
Armement
Interne mitrailleuses mobiles défensives Lewis Mark I de 7,7 mm (calibre .303 British) en position frontale et dorsale
Externe 454 kg de bombes sous les ailes

Le Fairey N.4 était un hydravion britannique de reconnaissance à long rayon d'action des années 1920. Conçu et construit par la Fairey Aviation Company Limited pour répondre à une requête de l'amirauté concernant un grand avion de reconnaissance quadrimoteur, cet aéronef à cinq places fut le plus gros hydravion du monde lorsqu'il effectua son premier vol, en 1923[1].

Conception et développement[modifier | modifier le code]

Constatant une amélioration de l'expérience acquise avec les hydravions en 1917, l'amirauté (Admiralty) publia la Specification N.4[1], qui demandait la conception d'un hydravion de reconnaissance quadrimoteur à long rayon d'action[1]. L'amirauté commanda deux avions à la compagnie Fairey et un à la Phoenix Dynamo Manufacturing Company (en)[1]. Fairey sous-traita la construction de son deuxième exemplaire à la Dick, Kerr & Co. (en) de Lytham St Annes, dans le Lancashire.

Le N.4 était un appareil de type sesquiplan, propulsé par deux paires de moteurs montés en configuration « push-pull » dans deux Nacelles installées entre les deux plans, une configuration assez courante à cette époque. Chaque moteur entraînait une hélice à quatre pales.

Le second N.4 (nommé « Atlanta ») fut achevé en 1921 et vola pour la première fois le , propulsé par quatre moteurs V12 à refroidissement liquide Rolls-Royce Condor IA (en) d'une puissance de 650 ch (485 kW) chacun[1]. La coque fut construite à Hythe par May, Harden & May puis livrée à Lytham St Annes pour être assemblée. L'avion fut ensuite complètement démonté, transporté par la route jusqu'à l'île de Grain, puis stocké là avant son premier vol[1],[2].

Le troisième N.4, le Mk.II (nommé « Titania »), comprenait des améliorations et les moteurs Condor III plus modernes[1]. La coque, dessinée par Linton Hope (en) et construite sur le fleuve Clyde par les constructeurs de yachts Fyffes, fut livrée à la compagnie Fairey sur la rivière Hamble, près de Southampton, pour y être assemblée puis transportée à l'île de Grain. Titania ne vola pas tout de suite et fut stocké un moment, n'effectuant son premier vol que le [1],[2].

Le rival et premier N.4 (aussi nommé « Atalanta »), assemblé par Phoenix Dynamo avec une coque conçue par Charles Nicholson et construite par la Gosport Aircraft Company (en)[3], fut également transporté vers l'île de Grain, mais ne vola jamais et fut envoyé à la casse, en raison d'une perte d'intérêt du service pour les hydravions de grandes dimensions[1],[2]. En , quand la coque était encore complète, le magazine Flight International rapporta que l'avion aurait même été plus grand que le Felixstowe Fury[3].

Galerie photographique[modifier | modifier le code]



Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j (en) The Illustrated Encyclopedia of Aircraft 1985, p. 1716.
  2. a b et c (en) « Johan Visschedijk Collection - No. 9992. Fairey N.4 Atalanta (N119 c/n F.276) Royal Air Force », sur 1000aircraftphotos.com (consulté le ).
  3. a et b (en) « The Largest Flying-Boat Hull in the World », Flight International magazine, Flight Global/Archives, vol. 11, no 15,‎ , p. 481 (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) The Illustrated Encyclopedia of Aircraft (Part Work 1982–1985), Orbis Publishing,
  • (en) Peter London, British Flying Boats, Stroud, Gloucestershire, Royaume-Uni, Sutton Publishing, , 298 p. (ISBN 0-7509-2695-3)
  • (en) Michael John Haddrick Taylor, Bill Gunston et al. (préf. John W.R. Taylor), Jane's encyclopedia of aviation, Londres, Studio Editions, , 948 p. (ISBN 978-1-85170-324-1, OCLC 28177024)
  • (en) Owen Thetford, Aircraft of the Royal Air Force 1918-57, Londres, Putnam, , 528 p. (OCLC 3875235)