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Droits LGBT en Thaïlande

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Droits LGBT en Thaïlande
Image illustrative de l'article Droits LGBT en Thaïlande
Festival gay à Bangkok en 2006.
Dépénalisation de l'homosexualité  Depuis 1956
Égalité de la majorité sexuelle depuis 1997
Sanction  Aucune
Interdiction des thérapies de conversion ?
Identité de genre  Oui
Service militaire  Depuis 2005
Protection contre les discriminations  Depuis 2015
Mariage  Oui, depuis 2024
Partenariat  Non
Adoption  Oui, depuis 2024
Don de sang  Oui

Cet article s'intéresse aux droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) en Thaïlande.

Dispositions juridiques[modifier | modifier le code]

Depuis 2015, la loi relative à l'égalité des sexes protège tous les individus des discriminations en Thaïlande[1].

Reconnaissance des couples de même sexe[modifier | modifier le code]

En 2018, le gouvernement prépare une loi ouvrant le droit au partenariat civil pour les couples homosexuels[1].

Le , les députés ont voté par 360 voix contre 10 en faveur d'un accord pour permettre le mariage sans restriction de sexe ou de genre, ouvrant la voie à une légalisation future[2].

Le 27 mars 2024, les membres la Chambre des représentants votent favorablement en faveur de la légalisation du mariage homosexuel[3],[4]. La loi est adoptée après le vote du Sénat le 18 juin suivant puis signée et promulguée par le roi Rama X[5].

Le , 130 des 250 sénateurs thaïlandais approuvent une loi légalisant le mariage homosexuel en Thaïlande. La Thaïlande devient ainsi le premier pays d'Asie du Sud-Est, et le troisième pays d'Asie (après Taïwan et le Népal), à légaliser le mariage pour tous[6]. Les premières unions homosexuelles pourront être célébrées 120 jours après la promulgation de la loi, c'est-à-dire à l'automne[7],[5].

Sida/VIH[modifier | modifier le code]

Tableau récapitulatif[modifier | modifier le code]

Personnalités notables[modifier | modifier le code]

  • Aum Neko (1993), militante trans des droits LGBTI et anti-monarchiste, réfugiée en France après le coup d'État de 2014 ;
  • Tanwarin Sukkhapisit (1973), non binaire, notoire pour sa réalisation de films engagés depuis 2010, éphémère parlementaire en 2019 et 2020, une des quatre premières personnes trans à faire leur entrée au Parlement en 2019.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « La Thaïlande va autoriser le partenariat civil pour les couples de même sexe », liberation.fr, 24 avril 2018.
  2. « Thaïlande : les député·es donnent leur accord initial à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe », Komitid,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. LIBERATION et AFP, « Mariage homosexuel : une première marche franchie en Thaïlande avec le vote des députés », sur Libération (consulté le )
  4. Reuters, « Thaïlande: Les députés approuvent la loi sur le mariage homosexuel », sur Challenges, (consulté le ).
  5. a et b « La Thaïlande adopte le mariage gay, une première en Asie du Sud-Est », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Lucile Coppalle, AFP (photogr. Chalinee Thirasupa), « La Thaïlande légalise le mariage homosexuel, une première en Asie du Sud-Est », sur liberation.fr, Libération,
  7. franceinfo avec AFP / France Télévisions, « Thaïlande : le Sénat adopte une loi légalisant le mariage homosexuel, une première en Asie du Sud-Est », francetvinfo.fr,‎ (lire en ligne).