Clémence de Zähringen

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Clémence de Zähringen
Titres de noblesse
Duchesse (duché de Saxe et Duché de Bavière)
-
Successeur
Comtesse de Savoie
-
Prédécesseur
Successeur
Biographie
Décès
Sépulture
Famille
Père
Mère
Clemence de Namur (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoints
Henri XII de Bavière (à partir de )
Humbert III (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Gertrude de Danemark
Sophie de Maurienne (d)
Rixa von Sachsen (d)
Alix de Savoie
Éléonore de Savoie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason
Vue de la sépulture.

Clémence de Zähringen (Klementia von Zähringen), autrefois appelée Anne, est une aristocrate du XIIe siècle de la maison de Zähringen, passée par ses mariages à la maison d'Este, puis aux Humbertiens.

Elle est surnommée Germaine à cause de ses origines germaniques[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Clémence est la sixième fille de Conrad Ier, comte de Zähringen et duc de Bourgogne[2],[3], et de Clémence de Luxembourg-Namur. Elle a notamment pour frère Raoul de Zähringen, évêque de Mayence puis de Liège.

Premier mariage[modifier | modifier le code]

Elle épouse en 1147, Henri III de Saxe, futur Henri XII de Bavière, avec qui elle a une fille, Gertrude de Bavière, née en 1152 ou plus probablement 1155. Elle divorce d'avec lui en 1162.

Second mariage[modifier | modifier le code]

En secondes noces, elle se marie avec le comte de Savoie Humbert III, dont c'est le troisième mariage[2]. Sans descendance et chagriné, le comte se marie sous la pression de ses vassaux. Ils ont trois filles[2] :

Mort et sépulture[modifier | modifier le code]

Mais elle meurt prématurément, et est longuement pleurée de son mari. Elle est enterrée dans le cloître de l'Abbaye d'Hautecombe[2] (la tradition médiévale ne permet pas de sépulture dans l'enceinte de l'église), car son mari, qui ressentait un appel monastique très fort, aimait y prier et souhaitait se recueillir fréquemment sur sa tombe. C'est pour cette raison également qu'il choisit de se faire enterrer à côté d'elle, inaugurant ainsi Hautecombe en tant que nécropole de la Maison de Savoie[1]. Le comte se retire à Hautecombe, prenant l'habit des cisterciens[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Claudius Blanchard (Académie de Savoie), Histoire de l'abbaye d'Hautecombe en Savoie avec pièces justificatives inédites, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, Tome 11 (1867), 744 pages, p. 98 (lire en ligne).
  2. a b c et d Palluel-Guillard, p. Humbert III.
  3. a et b Jean Prieur et Hyacinthe Vulliez, Saints et saintes de Savoie, La Fontaine de Siloé, , 191 p. (ISBN 978-2-84206-465-5, lire en ligne), p. 82.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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