Château d'Orlyé
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| Château d'Orlyé | |||
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| Type | Maison forte | ||
|---|---|---|---|
| Propriétaire initial | Famille d'Orlyé | ||
| Destination initiale | Résidence seigneurial | ||
| Destination actuelle | Propriété privée | ||
| Coordonnées | 45° 49′ 54″ nord, 6° 03′ 34″ est[1] | ||
| Pays |  France |
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| Anciennes provinces du Duché de Savoie | Genevois | ||
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||
| Département | Haute-Savoie | ||
| commune française | Seynod | ||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
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Le château d'Orlyé (écrit également sous les formes Orlier, Orlyer) est une ancienne maison forte qui se dresse sur la commune de Seynod dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Situation[modifier | modifier le code]
Le château d'Orlyé est situé dans le département français de la Haute-Savoie sur la commune de Seynod, au village de Balmont.
Histoire[modifier | modifier le code]
Selon le chanoine Coutin, au XIIe siècle[2] un seigneur d'Orlyé teste en faveur de l'église de Balmont. En 1366[2], Amédée d'Orlyé accompagne le comte de Savoie Amédée VI dans son expédition en Orient. Celle-ci, initialement croisade contre les Turcs pour libérer la Grèce, se transforme en guerre contre les Bulgares qui ont fait prisonnier l'empereur de Constantinople son cousin Jean V Paléologue. Délivré, Amédée VI le rétablit sur son trône.
Entré chez les dominicains d'Annecy en 1445[2], Guillaume d'Orlyé, finira sa vie en ermite dans une grotte près d'Allèves. Jean d'Orlyé, son parent, entre chez les antonins et devient prieur du couvent d'Issenheim situé en Alsace[Note 1]. Il meurt au début du XVIe siècle[2].
La famille d'Orlyé, élevée au rang de marquis, possédait également une maison forte à Viuz-la-Chiesaz et la maison forte d'Orlyé, au hameau situé au sud d'Albens Quant à la seigneurie de la famille son centre était au château du Cengle à Allèves.
Description[modifier | modifier le code]
Le château d'Orlyé se présente aujourd'hui sous la forme d'un modeste bâtiment d'un étage sur rez-de-chaussée. À l'un de ses angles se dresse une tour ronde.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Éditions Cabédita, , 193 p. (ISBN 978-2-8829-5117-5), p. 33.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Jean d'Orlyé fera travailler Hans Holbein l'Ancien. Il commande des retables à Martin Schongauer et un retable sculpté dont les parties peintes seront réalisées plus tard par Matthias Grünewald. Ces retables sont aujourd'hui exposés au Musée Unterlinden de Colmar.
Références[modifier | modifier le code]
- Coordonnées trouvées sur Géoportail.
- Christian Regat et François Aubert 1999, p. 33.
