Caroline Girard

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Caroline Girard
Photographie Nadar, 1910
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Surnom
La perle des dugazonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Conservatoire national supérieur de musique et de danse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Enfant
Autres informations
Tessiture
Distinctions

Caroline Girard, née le dans l'ancien 4e arrondissement de Paris et morte le dans le 9e arrondissement de la même ville, est une mezzo-soprano française. Elle est la mère de Juliette Simon-Girard.

Carrière[modifier | modifier le code]

Caroline Girard

Caroline Girard est née à dans l'ancien 4e arrondissement de Paris[1]. Elle est la fille de Pierre Girard, tailleur, et de Joséphine Fanny Clerc. Elle est l'élève de Louis Benoît Alphonse Révial au conservatoire de Paris'"`UNIQ--nowiki-00000006-QINU`"'1'"`UNIQ--nowiki-00000007-QINU`"'. Bien qu'ayant obtenu le premier prix d'opéra-comique en 1853, elle préfère entrer au Théâtre-Lyrique[2],[3], où elle fait ses débuts le 15 octobre 1853 dans le rôle de Margot dans Le Diable à quatre de Jean-Pierre Solié[4].

Surnommée, la perle des dugazon[5], elle y crée de nombreux rôles dont , Columbine dans Le Tableau parlant d'André Grétry en 1854[4], Nancy dans Robin des Bois de Weber en 1855[4], Pétronille dans Le Sourd ou l'auberge pleine d'Adolphe Adam en 1856, Antonio (rôle travesti) dans Richard Cœur de Lion de Grétry en 1856[6],[4], Fatime dans Oberon de Weber en 1857[4], Barbarina dans Les Noces de Figaro en 1858, Florette dans Les Rosières d'Hérold en 1860 et Despina dans Peines d'Amour de Mozart en 1863[7].

En 1859, elle donne naissance à sa fille Juliette Simon-Girard[7].

Elle est engagée en 1863 à l'Opéra-Comique, où elle est qualifiée de dugazon. Elle y fait ses débuts dans le rôle de Lucette dans La Fausse magie de Gréty le [8]. Le , elle chante dans la cantate Après la victoire de Lefébure-Wély à l'Opéra-Comique. Elle participe aux créations des Bourguignonnes de Louis Deffès en 1863, Sylvie d'Ernest Guiraud dans le rôle-titre (1864), Les Absents de Ferdinand Poise (1864), Le Fils du brigadier dans le rôle de Catellina (1867), La Grand'Tante de Jules Massenet dans le rôle de La Chevrette (1867)[9], Robinson Crusoé dans le rôle de Suzanne (1867), Vert-Vert (1869)[10],[11].

En 1875, elle joue dans l'opérette Le Chevalier Bijou, paroles d'Henri Mille et de René d'Herville, musique d'Adolphe Deslandres à Alcazar d'hiver[12].

Aux Bouffes-Parisiens, elle crée le rôle de Léona dans Maître Péronilla en 1878.

Elle crée le rôle de la duchesse della Volta dans La Fille du tambour-major, où elle apparait avec sa fille et son gendre Simon-Max aux Folies-Dramatiques (1879)[13],[14],[15].

Ses autres rôles à la Salle Favart sont Nicette dans Le Pré aux clercs, Suzette dans Marie, Mazet dans La Colombe, Babel dans Le Nouveau Seigneur du village, Madeleine dans Le Postillon de Lonjumeau, et en 1868 elle recrée le rôle de Georgette dans Les Dragons de Villars.

Elle meurt le dans le 9e arrondissement de Paris[1].

Rôles créés au Théâtre Lyrique[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Caroline Girard photographiée par Nadar entre 1870 et 1890 en tenue de ville.
  1. a b et c Kutsch&Riemens 2003, p. 1741.
  2. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  3. (en) Hector Berlioz, The art of music and other essays (A travers chants), Bloomington : Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-31164-1, lire en ligne)
  4. a b c d e f g h i j k l et m La Salle 1877.
  5. Angelo Mariani et Joseph Uzanne, Figures contemporaines: tirées de l'album Mariani ...., H. Floury, (lire en ligne), p. 132
  6. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  7. a et b (en) Walsh TJ, Second Empire Opera – The Théâtre-Lyrique Paris 1851-1870, John Calder Ltd, Londres, 1981.
  8. Soubies A, Malherbe C, Histoire de l'opéra comique — La seconde salle Favart 1840–1887. Flammarion, Paris, 1893.
  9. (en) Demar Irvine, Massenet, Amadeus, (ISBN 978-1-57467-024-0, Demar Irvine)
  10. « Le Théâtre illustré », sur Gallica, (consulté le )
  11. Gänzl 2001.
  12. La Chronique musicale, (lire en ligne)
  13. Wolff, Stéphane. Un demi-siècle d'Opéra-Comique 1900–1950. André Bonne, Paris, 1953.
  14. Florian Bruyas, Histoire de l'opérette en France, 1855-1965, Lyon, E. Vitte, (lire en ligne)
  15. (en) Andrew Lamb, 150 years of popular musical theatre, New Haven, CT : Yale University Press, (ISBN 978-0-300-07538-0, lire en ligne), p. 32
  16. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  17. a b c d e f g h i j k et l Parsons 1992.
  18. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  19. (de) Pipers Enzyklopädie des Musiktheaters : Oper, Operette, Musical, Ballet, München : Piper, (ISBN 978-3-492-02411-2, 978-3-492-02412-9 et 978-3-492-02413-6, lire en ligne), p. 633-635
  20. (en) Kurt Gänzl, The encyclopedia of the musical theatre, Schirmer Books, (ISBN 978-0-02-865572-7, lire en ligne)
  21. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  22. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  23. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  24. « Journal amusant », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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