Aller au contenu

Aigle (contre-torpilleur)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aigle
illustration de Aigle (contre-torpilleur)
L'Aigle peu après son lancement, en 1931

Type contre-torpilleur
Classe classe Aigle
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Constructeur Ateliers et chantiers de France, Dunkerque Drapeau de la France France
Lancement 19 février 1931
Statut Sabordé le 27 novembre 1942
Équipage
Équipage 10 officiers, 217 hommes (en temps de guerre)
Caractéristiques techniques
Longueur 128,5 m
Maître-bau 11,8 m
Tirant d'eau 4,4 m
Déplacement 2441 tonnes
Propulsion
Puissance 64000 ch (47000 kW)
Vitesse 36 nœuds (67 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement
Rayon d'action 3650 milles marins (6760 km) à 18 nœuds (33 km/h)
Pavillon France

L'Aigle est un contre-torpilleur, navire de tête de sa classe, construit pour la Marine nationale française dans les années 1920.

Carrière[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Aigle a été engagé à plusieurs reprises dans des opérations de transport de lingots d'or. En novembre 1939, il escorte des navires de la Force Z (le cuirassé Lorraine et deux croiseurs de la classe La Galissonnière) jusqu’à ce qu’ils atteignent l’Atlantique. En mars-avril 1940, l'Aigle assura la couverture et escorta plus tard les navires de la Force X. En outre, l'Aigle était régulièrement mobilisé pour escorter des convois de troupes, se dirigeant des ports d’Afrique du Nord vers Marseille. Sa dernière mission fut sa participation à un raid sur Gênes, dans la nuit du 13 au 14 juin 1940, dans le cadre de l’opération Vado, où il repoussa les attaques des torpilleurs italiens.

Après la capitulation de la France face à l’Allemagne, en juin 1940, l'Aigle a servi dans la marine de Vichy. Il a fait partie des navires de la flotte française sabordés à Toulon, en France, le 27 novembre 1942. Renfloué, il fut coulé une seconde fois à Toulon par des bombardiers de l’United States Army Air Forces le 24 novembre 1943. Son épave a ensuite été sortie de l'eau et mise au rebut[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « The Official Chronology of the U.S. Navy in World War II—1943 », sur Ibiblio (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]