Adejoke Tugbiyele

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Adejoke Tugbiyele
Biographie
Naissance
Nationalités
Domiciles
Formation
New Jersey Institute of Technology (baccalauréat universitaire ès sciences) (jusqu'en )
Maryland Institute College of Art (en) (Master of Fine Arts) (jusqu'en )
High School of Art and Design (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Distinction
Fondation Joan Mitchell (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Adejoke Aderonke Tugbiyele est une artiste visuelle et activiste multidisciplinaire nigériano-américaine née le à Brooklyn aux États-Unis[1],[2].

Elle est principalement connue comme sculptrice, interprète et cinéaste, mais a également travaillé dans la peinture, le dessin et le textile[3],[4]. Son travail porte sur les questions des droits humains, LGBT+ et queers et des droits des femmes[5],[1],[6].

Elle vit à Ouagadougou au Burkina Faso.

Biographie[modifier | modifier le code]

Adejoke Aderonke Tugbiyele est née le 4 décembre 1977 à Brooklyn à New York[6],[7]. Dans sa petite enfance, elle déménage avec sa famille à Lagos, au Nigeria. Elle retourne à New York pour fréquenter la High School of Art and Design[8]. Elle s'identifie comme queer[6].

Tugbiyele est titulaire d'un Bachelor of Science (BS) (2002) en architecture du New Jersey Institute of Technology[8] et d'un diplôme MFA (2013) de la Rinehart School of Sculpture du Maryland Institute College of Art (MICA)[9].

Le travail de Tugbiyele a été influencé par des artistes tels qu'El Anatsui, Fela Kuti, Ai Weiwei, Kara Walker, Zanele Muholi et Rotimi Fani-Kayode[6].

Tugbiyele est affiliée à l'ONG nigériane Initiative for Equal Rights qui fournit une aide d'urgence aux LGBT nigérians[6]. Elle est représentante aux États-Unis de la Solidarity Alliance for Human Rights, une coalition d'organisations nigérianes travaillant pour les droits humains, les droits et l'activisme queer, et pour lutter contre le VIH / sida[6].

Ses œuvres se trouvent dans diverses collections de musées publics, dont le Brooklyn Museum[10] et le musée d'Art moderne de Varsovie (en)[11].

Elle vit à Ouagadougou au Burkina Faso[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en-US) « The National Museum of African Art has doubled its holdings of art by women. This show puts their work in the spotlight. », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le ).
  2. (en-US) Perrée, « Adejoke Tugbiyele: I live by example », AFRICANAH.ORG, Arena for Contemporary African, African-American and Caribbean Art, (consulté le ).
  3. (en-US) Thomas, « Embodying a Queer, Pan-Africanist Approach to Spirituality », Hyperallergic, (consulté le ).
  4. (en-GB) Goniwe, « Hybrid Spirit: Thembinkosi Goniwe reflects on the work of Adejoke Tugbiyele », Art Africa Magazine (consulté le ).
  5. (en-US) Kuijers, « Manuscript Truths: Adejoke Tugbiyele’s ‘Testimony’ », ArtThrob, (consulté le ).
  6. a b c d e et f (en) Jennifer Sefa-Boakye, « Nigerian-American LGBT Activist & Artist Adejoke Tugbiyele's 'Queer African Spirit' », sur OkayAfrica, (consulté le ).
  7. (en-US) « This Week in African Arts and Culture (October 25 – 31, 2020) », Sugarcane Magazine, Black Art Magazine, (consulté le ).
  8. a b et c (en-US) Preece, « Beyond Physicality: A Conversation with Adejoke Tugbiyele », Sculpture, sur sculpturemagazine.art, (consulté le ).
  9. (en) « Artists: Adejoke Tugbiyele », National Museum of African Art, Smithsonian Institution, sur africa.si.edu (consulté le ).
  10. « Homeless Hungry Homo », Brooklyn Museum (consulté le )
  11. (pl) « Adejoke Tugbiyele, Afrykańska odyseja IV: 100 lat później », Muzeum Sztuki Nowoczesnej w Warszawie (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]