Émile Beaussire

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Émile Beaussire
Fonction
Député français
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Société philologique hellénique de Constantinople (d) ()
Académie des sciences morales et politiquesVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Émile Jacques Armand Beaussire, né à Luçon le et mort à Paris le , est un philosophe et homme politique français.

Aperçu biographique

Il fait ses études au collège de La Roche-sur-Yon, puis au lycée Louis-le-Grand. Il est admis second à l'École normale.

Reçu deuxième à l'agrégation, entre Ernest Renan et Elme-Marie Caro, il entame en 1847 sa carrière d'enseignant aux collèges de Lille, Tournon et Grenoble. Ayant obtenu son doctorat en 1855, il devient professeur de littérature étrangère à la faculté des lettres de Poitiers. À partir de 1865, il est professeur de philosophie à Paris, au collège Rollin, au collège Charlemagne, puis à l'École normale où il est le suppléant de Jules Lachelier. En 1871, un article qu'il fait paraître dans la Revue des deux Mondes, où il proteste contre les excès de la Commune, lui vaut d'être incarcéré pendant quelques jours à la prison Mazas. Il est ensuite député de la Vendée de 1871 à 1876, de 1876 à 1877, et de 1879 à 1881, mais, écœuré par la politique, il ne se représente pas aux élections de 1881. Lors de la crise du 16 mai 1877, il était l'un des 363 opposants[1] au ministère de Broglie. Il est l'un des fondateurs, avec Émile Boutmy, de l'École libre des sciences politiques en 1872. En 1880, il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques, qu'il représente par deux fois au Conseil supérieur de l'Instruction publique[2].

Principales publications

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Annexes

Bibliographie

Liens externes

Notes, sources et références

  1. Fiche sycomore
  2. Le parcours d'Émile Beaussire est retracé ici d'après l'opuscule intitulé Funérailles de M. Beaussire, le 10 mai 1889. Discours de M. Bouillier, Discours de M. Girard, au nom de l'École normale supérieure. Discours de M. Boutmy, au nom de l'École libre des sciences politiques, Institut de France, Académie des sciences morales et politiques, Firmin-Didot, Paris, 1889. Texte en ligne