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Les Moissonneurs

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Les Moissonneurs

Titre original Die Stropers
Réalisation Etienne Kallos
Scénario Etienne Kallos
Acteurs principaux

Brent Vermeulen
Alex van Dyk
Juliana Venter
Morné Visser

Sociétés de production Cinema Defacto
Heretic Outreach
Lava Films
Spier Films
Pays de production Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud
Drapeau de la France France
Drapeau de la Grèce Grèce
Drapeau de la Pologne Pologne
Genre drame psychologique
Durée 106 minutes[1]
Sortie 2018

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Moissonneurs (en afrikaans : Die Stropers, littéralement « Les Braconniers ») est un drame psychologique polono-gréco-franco-sud-africain[1] écrit et réalisé par Etienne Kallos, sorti en 2018. Il s’agit du premier long métrage du réalisateur[2].

Synopsis

Dans l'État libre en Afrique du Sud, un monde rural et conservateur d’une communauté blanche isolée dans les années 1970, le jeune fermier afrikaner Janno (Brent Vermeulen), un garçon solitaire assez réservé, doit accepter l’orphelin Pieter (Alex van Dyk) comme frère quand sa mère (Juliana Venter) l’adopte. Ces jeunes luttent pour le pouvoir, l’héritage et l’amour

Fiche technique

Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données Unifrance

Distribution

Production

Genèse et développement

En 2009, Etienne Kallos coécrit avec son ancien professeur de théâtre Reza de Wet pour son court métrage Firstborn (Eersgeborene) — remporté le Lion d'or du meilleur court métrage à la Mostra de Venise dans la même année, qui a pour thème l’inceste et le matricide, sur lequel prolonge « en quelque sorte » Les Moissonneurs : « [c’est que], plus tard, elle m’a fait un retour sur la première version du scénario des Moissonneurs, avant de mourir en 2012. (…) Je voulais savoir ce qui se passerait si je retirais ces éléments spectaculaires et écrivais un nouveau projet dans un format plus long »[4].

Grâce la Cinéfondation qui avait sélectionné son court métrage Doorman — présenté au festival de Cannes en 2006 — ainsi qu’au financement et aux soutiens européens, la productrice Sophie Erbs de Cinema Defacto soutient le réalisateur : « C’est donc officiellement un film français, et il n’aurait pas été possible de le réaliser », raconte ce dernier[5].

À propos de l’homosexualité, le réalisateur explique qu’« être gay dans cette société agricole est impensable. En tant qu’orphelins, les garçons sont déjà des marginaux et sont obligés d’affronter leur sexualité dans un contexte extrêmement masculin parmi des gens fanatiques à plusieurs niveaux » (« Being gay in this farming society is unthinkable. As orphans, these boys are already outsiders, and they are forced to confront their sexuality in an extremely masculine setting among people who are bigoted on many levels »[6].

Tournage

Le tournage a lieu en dans les régions de l'État libre et de KwaZulu-Natal en Afrique du Sud[7],[8]. Il est filmé avec la caméra Arri Alexa XT[7].

Musique

Le réalisateur engage les frères Evgueni et Sacha Galperine pour transmettre leur musique, une partition d'accordéon et de percussion, dans son film[7],[9].

Liste des pistes partiels
  • Travel Road de Dj Low[9]
  • Motherland Rituals de Freddy Da Stupid[9]
  • Bateria de Freddy Da Stupid[9]

Accueil

Festivals et sorties

Les Moissonneurs est sélectionné dans la catégorie « Un certain regard » en compétition des Caméra d'or et Queer Palm et projeté le au festival de Cannes. Il sort le en France. Quant à l’Afrique du Sud, il est présenté le au festival Silwerskerm Fees au Cap[10] et sort le dans les provinces[11].

Critiques

Les Moissonneurs
Score cumulé
SiteNote
Allociné 3,1/5 étoiles
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Le Figaro 3,0/5 étoiles
Libération 2,0/5 étoiles

Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film obtient 83 % d'opinions favorables pour six critiques et une notation moyenne de 710[12]. Sur Internet Movie Database, il décroche une moyenne de 6.210, pour 109 critiques[13]. Le film reçoit des retours mitigés, avec une note moyenne de 3.1 sur Allociné.

Le Figaro a accroché mais décèle quelques défauts : « film intéressant mais un peu trop démonstratif »[14].

Libération est déçu : « Un pensum dévitalisé »[15].

Distinctions

Nominations et sélections

Notes et références

  1. a b c d e f g et h « Die Stropers (Les Moissonneurs) », sur Festival de Cannes, (consulté le ).
  2. Laurent Rigoulet, « Cannes, l’image du jour : dans le brasier des “Moissonneurs” d'Etienne Kallos », sur Télérama, (consulté le ).
  3. a et b (en) « Les Moissonneurs Release Info », sur Internet Movie Database (consulté le ).
  4. Les Moissonneurs, dossier de presse, 2018, p. 6, lire en ligne (consulté le 13 février 2019).
  5. Davide Abbatescianni, « Interview. Etienne Kallos et l’identité fracturée de l’Afrique du Sud », sur Profession Spectacle avec Cineuropa, (consulté le ).
  6. (en) Roberto Igual, « Die Stropers is the latest South African gay themed film heading to cinemas », sur Mamba On Line, (consulté le ).
  7. a b et c (en) Chanelle Ellaya, « Behind the scenes of Die Stropers (The Harvesters) », sur ScreenAfrica, (consulté le ).
  8. Eugénie Malinjod, « Die Stropers, le regard d’Etienne Kallos », sur Festival de Cannes, 14 mai 2018, mise à jour le 20 décembre 2018 (consulté le ).
  9. a b c et d « Les Moissonneurs », sur Cinezilk (consulté le ).
  10. (en) « Spier Films: Silwerskerm Fees 2018 », sur WeekendSpecial, (consulté le ).
  11. (en) Roberto Igual, « Die Stropers is the latest South African gay themed film heading to cinemas », sur Mamba On Line, (consulté le ).
  12. (en) « The Harvesters (2018) », sur Rotten Tomatoes, Fandango (consulté le ).
  13. (en) « The Harvesters », sur Internet Movie Database (consulté le ).
  14. « Grâce à Dieu, Le Chant du loup, Destroyer... Les films à voir ou éviter cette semaine », sur Le Figaro, (consulté le ).
  15. « «Les Moissonneurs» d’Etienne Kallos », sur Libération, (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Documentation

Liens externes