Allériot

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Allériot
Allériot
Allériot vue du ciel
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes Saône Doubs Bresse
Maire
Mandat
Brigitte Beal
2020-2026
Code postal 71380
Code commune 71004
Démographie
Gentilé Allériotais[1], Allériotois[2]
Population
municipale
1 149 hab. (2018 en augmentation de 12,1 % par rapport à 2012)
Densité 85 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 48′ 55″ nord, 4° 56′ 41″ est
Altitude Min. 173 m
Max. 214 m
Superficie 13,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chalon-sur-Saône
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ouroux-sur-Saône
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Allériot
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Allériot
Liens
Site web mairie-alleriot.fr

Allériot est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Allériot fait partie de la Bresse. Elle s'étend sur les bords de Saône, à 10 km à l'est de Chalon-sur-Saône.

Communes limitrophes

Types de sol à Allériot :

À Allériot se trouve plusieurs types de sol :

-Le long de la Saône se trouve un sol plutôt argileux et il y a principalement des prairies et des culture

-En remontant un peu se trouve un sol dit de « Vallons de la Bresse Châlonnaise », il s’y trouve principalement des prairies et des cultures

-Encore plus haut, le sol est un sol dit de « Plateaux limoneux de la Bresse châlonnaise a dominante forestière » (cultures en périphérie des massifs forestiers)

Source : [1]

Économie

Urbanisme

Typologie

Allériot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

page

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,4 %), terres arables (26,3 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (7,1 %), eaux continentales[Note 3] (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[8].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

Toponymie

Histoire

Le village d’Allériot est mentionné dès 577 dans une charte du roi gontran, fondateur de l’abbaye de Saint-Marcel[10].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1983 juin 1995 Jean Garnier Gauche Directeur d'école
juin 1995 mars 2008 Marc Basset PCF  
mars 2008 mars 2014 Albert Bourgogne    
mars 2014 en cours Brigitte Béal[11]   Présidente de la Communauté de communes depuis 2020
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

En 2018, la commune comptait 1 149 habitants[Note 4], en augmentation de 12,1 % par rapport à 2012 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
400440439452476541573576584
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
621628600587565560557509512
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
493464477441431423376367365
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3883844396157378149039971 139
2018 - - - - - - - -
1 149--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Martin, de style néo-roman pour la nef et néogothique pour le transept et le chœur, antérieure au XVe siècle mais qui a été modifiée et agrandie au XIXe par une emprise sur l’ancien cimetière. Elle est constituée d’une nef voutée à trois travées. Le clocher quadragulaire s’élève sur la travée du chœur et abrite deux cloches fondues avant la Révolution, l'une de 1552 et l'autre de 1768[16]. Le tympan est sculpté d’une représentation de Saint-Martin[17].
  • Le lavoir de Montagny : En juillet 1826, les habitants du hameau désireux de pouvoir disposer d’un lavoir, ont été contraint de vendre environ 8 ha de bois soit un quart de leurs réserves. Le devis des travaux de ce lavoir est daté de 1828 pour un montant de 2676,50 francs. Principales caractéristiques : Bassin de forme circulaire avec un diamètre intérieur de 3,30 m,banquette de 40 cm de large, mur octogonal avec 8 poteaux, maçonnerie en moellons de chagny et charpente en chêne. ~1860~, il ne pouvait plus servir car le bassin de pierre était brisé.Le devis des réparations signé GAUDILLERE s’élevait à 600 Franc. Mais les travaux ont été adjugés seulement deux ans plus tard un sieur BONNARDIN  entrepreneur aux « eschavannes » ~1877~, de nouvelles réparations ont été nécessaire et les habitants ont lancer une souscription, la commune se chargeant uniquement du paiement de la main-d’œuvre. ~1911-1912~, les bancs à laver en pierre sont démoli et remplacés par des bancs en monolithe de gravier. ~1966~, l’eau coule enfin aux robinets du village. ~2000-2002~, Des travaux de rénovation sont effectués par les entreprises Bonin et fils de Saint-Martin en Bresse et sarrazin de Bey avec pour effet visible la suppression du galandage la réception a eu lieu le 5 juin 2002.

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

Références

  1. Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
  2. habitants.fr
  3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Chalon-sur-Saône », sur insee.fr (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  10. Mme Oursel, « Inventaire du patrimoine, Allériot ; fiche monument église paroissiale Saint-Martin », sur archives71.fr, 1970 - 1977.
  11. Le Journal de Saône-et-Loire, édition Chalon-Bresse du 30 mars 2014, p. 15
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
  16. Cette dernière, la plus grosse, sonnant en si bémol, œuvre des fondeurs F. Baret et P. Gagnerot. Source : page consacrée aux cloches de l'église d'Allériot mise en ligne sur Le blog de l'abbé Tof tenu par le père Christophe Lagrange, prêtre du diocèse d'Autun et membre de la Société française de campanologie (page consultable à l'adresse : http://www.cloches71.com/2017/11/alleriot.html).
  17. cf. archives71