Charmoy (Aube)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 8 septembre 2021 à 14:19 et modifiée en dernier par YANN92340 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Charmoy
Charmoy (Aube)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes de l'Orvin et de l'Ardusson
Maire
Mandat
Eddy Bollaert
2020-2026
Code postal 10290
Code commune 10085
Démographie
Gentilé Charmoysiens, Charmoysiennes
Population
municipale
66 hab. (2021 en diminution de 18,52 % par rapport à 2015)
Densité 9,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 23′ 37″ nord, 3° 34′ 50″ est
Superficie 6,89 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nogent-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Lyé
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Charmoy
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Charmoy
Géolocalisation sur la carte : Aube
Voir sur la carte topographique de l'Aube
Charmoy
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Charmoy

Charmoy est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

Communes limitrophes de Charmoy
Avant-lès-Marcilly Fay-lès-Marcilly
Charmoy
Trancault Bourdenay

Topographie

Le nom vient de Carpinetum signifiant charme[1].

Au territoire du village se trouvait : la Maladière, la Maison-Dieu, sur un cadastre de 1832.

Urbanisme

Typologie

Charmoy est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nogent-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), zones urbanisées (3,2 %)[7].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

Histoire

Le village est attesté dès 886 par une charte de Carloman qui confirmait la donation de terres du village à l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre[9]. Le fief relevait de Villemaur et fut érigé en châtellenie, les seigneurs furent souvent les mêmes que ceux de Bourdenay.

En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection et du bailliage de Troyes, de la maîtrise de Sens.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2014 Jean-Pierre Parisot[10]    
mars 2014 En cours Eddy Bollaert [11],[12] LR Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

En 2021, la commune comptait 66 habitants[Note 3], en diminution de 18,52 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
101979890968598102104
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1021071029610190898276
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
807669606550698753
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
535173625763595878
2018 2021 - - - - - - -
6466-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

L'église, sous le vocable de Saint-Nicolas, est du XIIe siècle. Elle était du doyenné de Marigny avec une nef en partie reconstruite en 1830. Elle possède une statue d'évêque du XVIe siècle[17], un tableau de Vierge à l'enfant de H. Rousseau[18] qui date de 1745.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Auguste Longnon, Noms de lieux, N°616.
  2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  9. Quantin, Cartul. gen. Yonne, I, P112.
  10. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
  11. Réélu pour le mandat 2020-2026
  12. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598566
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. « statue », notice no PM10000529, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  18. « peinture », notice no IM10005900, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :