Jules Chanoine
Ministre de la Guerre | |
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Conseiller général de la Marne Canton d'Anglure | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Chanoine (d) |
Nom officiel |
Charles Sulpice Jules Chanoine |
Nationalité | |
Allégeance | |
Formation | |
Activités |
Militaire, homme politique |
Père |
Sulpice-Jules Chanoine (d) |
Beau-parent | |
Fratrie |
Adrien-Jean-Albert Chanoine (d) |
Enfants |
Membre de | |
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Grade militaire | |
Conflit | |
Distinctions | Liste détaillée Chevalier de la Légion d'honneur () Officier de la Légion d'honneur () Ordre de Saint-Stanislas () Ordre du Soleil levant de troisième classe () Officier de l'Instruction publique () Ordre de Sainte-Anne () Médaille coloniale () Commandeur de la Légion d'honneur () Ordre du Trésor sacré () Ordre du Dragon d'Annam () Grand officier de la Légion d'honneur () Ordre de la Couronne de fer () Ordre du Christ () |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 9 YD 177)[1] |
Jules Chanoine, né à Dijon le et mort le à Baudement, est un général français, ministre de la guerre sur une courte période de l'année 1898, lors de l'affaire Dreyfus.
Biographie
Famille
Il est né au domicile de ses parents, au 25 rue Berbisey, et est le fils de Sulpice Jules Chanoine, procureur du Roi au tribunal de première instance de Dijon (il finit sa carrière en tant que conseiller à la Cour d'appel de Dijon, chevalier de la Légion d'honneur) et de Marie Flore André son épouse. Il est le petit-fils d'un officier de cavalerie sous le Premier Empire et neveu de l'ingénieur Jacques Henri Chanoine. Il est issu de la famille fondatrice de la maison de champagne Chanoine Frères.
Le à Paris, il épouse Marguerite Frossard, fille du général Charles Auguste Frossard, gouverneur du prince impérial (fils de l'empereur Napoléon III). Il a de cette union trois fils, tous élèves à l’École de Saint-Cyr, dont le capitaine Julien Chanoine et le général Jacques Chanoine, et trois filles (Henriette, Germaine et Madeleine).
Carrière militaire
Entré à l’École de Saint-Cyr à 16 ans et demi, il en sort dans le corps d’état-major puis, à la suppression de ce dernier en 1880, passe dans la cavalerie.
Il s’illustre en Algérie et en Chine — il est nommé chevalier puis promu officier de la Légion d’honneur à respectivement 20 et 24 ans — avant de mener la première mission militaire française au Japon en 1867.
Attaché militaire à Saint-Pétersbourg puis à Pékin, commandant la 1re division d’infanterie, il reste très longtemps général de brigade (près de huit ans), pénalisé par le classement de l’arme de la cavalerie alors qu’il exerce un commandement d’infanterie.
Carrière politique
Passé général de division, il sera l’un des éphémères ministres de la Guerre (de septembre à ) du cabinet d'Henri Brisson pendant l’affaire Dreyfus. Après sa démission, sans avertissement, à la tribune de la Chambre le , ce qui a provoqué la chute du gouvernement le 26[2], le général Chanoine occupe plusieurs emplois et missions jusqu'à sa retraite en 1900.
Il fut également membre de la Société académique de l'Aube.
Il est inhumé dans le caveau familial du cimetière du Père-Lachaise.
Décorations
- grand officier de la Légion d'honneur ;
- officier de l’Instruction publique ;
- médaille coloniale avec agrafe Algérie ;
- médaille commémorative de la campagne de 1870-71.
Articles connexes
- Liste des ministres français de la Défense
- Mission militaire française au Japon (1867-1868)
- Jules Brunet, membre de la mission militaire au Japon commandée par Jules Chanoine, puis chef d'état-major du général Chanoine lorsqu'il est ministre.
- Liste de familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie française
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Paul Desachy Répertoire de l'affaire Dreyfus 1894-18999,page 216
Liens externes
- Ministre de la Troisième République
- Général français du XIXe siècle
- Ministre français de la Guerre
- Antidreyfusard
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Français au Japon
- Personnalité de la guerre de Boshin
- Membre de la société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube
- Naissance à Dijon
- Naissance en décembre 1835
- Décès en janvier 1915
- Décès à 79 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 8)