7 Camelopardalis

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7 Camelopardalis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 04h 57m 17,196s[1]
Déclinaison +53° 45′ 07,57″[1]
Constellation Girafe
Magnitude apparente 4,43 (4,49 + 7,90 + 11,30)[2],[3]

Localisation dans la constellation : Girafe

(Voir situation dans la constellation : Girafe)
Caractéristiques
Type spectral A1 V[4]
Indice U-B −0,01[5]
Indice B-V −0,02[5]
Indice R-I −0,01[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −9,5 ± 3,7 km/s[6]
Mouvement propre μα = −24,51 mas/a[1]
μδ = +7,71 mas/a[1]
Parallaxe 8,77 ± 0,60 mas[1]
Distance 370 ± 30 al
(114 ± 8 pc)
Magnitude absolue −0,84[2]
Caractéristiques physiques
Masse 3,16 ± 0,10 M[7]
Luminosité 221,6+36,8
−31,5
 L[7]
Température 9 226+236
−231
 K[7]
Rotation 40 km/s[7]
Composants stellaires
Composants stellaires 7 Cam Aa/Ab, 7 Cam B, 7 Cam C
Orbite
Compagnon 7 Cam Ab[8]
Excentricité (e) 0
Période (P) 3,884 j
Argument du périastre (ω) 0°
Époque du périastre (τ) 2 457 726,05 JJ
Demi-amplitude (K1) 34,9 ± 0,2 km/s

Désignations

7 Cam, HD 31278, HIP 23040, HR 1568, BD+53°829, GC 6017, SAO 24929, ADS 3536, WDS J04573 +5345[9]

7 Camelopardalis (en abrégé 7 Cam) est une étoile multiple[10] de la constellation boréale de la Girafe. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,43[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est distant d'environ ∼ 370 a.l. (∼ 113 pc) de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale d'environ −10 km/s[6].

Sa composante primaire, désignée 7 Cam A, est une binaire spectroscopique à raies simples avec une orbite circulaire d'une période de 3,88 jours[8], et de magnitude 4,49[3]. Son étoile visible est une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A1 V[4]. Elle est 3,2 fois plus massive que le Soleil et elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 40 km/s. L'étoile est 222 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 9 226 K[7].

La composante 7 Cam B est une étoile de magnitude 7,90[3], qui a une solution orbitale avec la paire Aa/Ab qui donne une période de 284 ans et une excentricité élevée de 0,74. Cependant, Drummond (2014) a estimé que les données étaient discordantes et il a déterminé qu'il s'agissait d'une double optique sans association physique[11]. Le quatrième membre du système, 7 Cam C, est une étoile de magnitude 11,30. En date de 2016, elle était située à une distance angulaire de 25,8 secondes d'arc et à une angle de position de 240° de l'étoile primaire[3]. Elle partage un mouvement propre commun avec elle[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  3. a b c et d (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) A. Cowley, Cowley et al., « A study of the bright A stars. I. A catalogue of spectral classifications », The Astronomical Journal, vol. 74,‎ , p. 375–406 (DOI 10.1086/110819, Bibcode 1969AJ.....74..375C)
  5. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  7. a b c d et e (en) J. Zorec et F. Royer, « Rotational velocities of A-type stars. IV. Evolution of rotational velocities », Astronomy & Astrophysics, vol. 537,‎ , article no A120 (DOI 10.1051/0004-6361/201117691, Bibcode 2012A&A...537A.120Z, arXiv 1201.2052)
  8. a et b (en) T. Heyne et al., « Spectroscopic characterization of nine binary star systems as well as HIP 107136 and HIP 107533 », Astronomische Nachrichten, vol. 341, no 1,‎ , p. 99–117 (DOI 10.1002/asna.202013683, Bibcode 2020AN....341...99H, arXiv 1912.05343)
  9. (en) * 7 Cam -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  11. (en) Jack D. Drummond, « Binary Stars Observed with Adaptive Optics at the Starfire Optical Range », The Astronomical Journal, vol. 147, no 3,‎ , p. 10, article no 65 (DOI 10.1088/0004-6256/147/3/65 Accès libre, Bibcode 2014AJ....147...65D)
  12. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Early Data Release 3 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 649,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202039657, Bibcode 2021A&A...649A...1G, arXiv 2012.01533). Notice Gaia EDR3 pour cette source sur VizieR.

Liens externes[modifier | modifier le code]