39 Draconis

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39 Draconis A / B
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 18h 23m 54,606s[1]
Déclinaison +58° 48′ 02,64″[1]
Constellation Dragon
Magnitude apparente 4,98 (5,06 + 8,07)[2],[3]

Localisation dans la constellation : Dragon

(Voir situation dans la constellation : Dragon)
Caractéristiques
Type spectral A1V + F5V[4]
Indice U-B +0,04[2]
Indice B-V +0,08[2]
Indice R-I +0,02[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −24,53 ± 0,23 km/s[5]
Mouvement propre μα = −37,82 mas/a[1]
μδ = +61,60 mas/a[1]
Parallaxe 17,71 ± 0,35 mas[1]
Distance 184 ± 4 al
(56 ± 1 pc)
Magnitude absolue +1,31 / +4,32[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,12 / 1,18 M[6]
Rayon 2,3 R[7]
Gravité de surface (log g) 4,05 ± 0,07[7]
Température 8 710 K[7]
Composants stellaires
Composants stellaires 39 Dra A/B
Orbite
Compagnon 39 Dra B[6]
Demi-grand axe (a) 6,621 ± 0,325 
Excentricité (e) 0,553 ± 0,005
Période (P) 3 962,50 ± 209,26 a
Inclinaison (i) 107,7 ± 0,12°
Argument du périastre (ω) 128,0 ± 2,18°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 179,9 ± 0,10°
Époque du périastre (τ) 5 671,40 ± 12,08 a

Désignations

b Dra, 39 Dra, HR 6923, HD 170073, HIP 90156, BD+58°1809, SAO 30949, STF 2323AB, WDS J18239 +5848AB[8]

39 Draconis (en abrégé 39 Dra) est un système d'étoiles quadruple[9] de la constellation circumpolaire boréale du Dragon. Il porte également la désignation de Bayer de b Draconis, 39 Draconis étant sa désignation de Flamsteed. Le système est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,98[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, il est situé à environ ∼ 184 a.l. (∼ 56,4 pc) de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −24,5 km/s[5].

Les deux composantes centrales du système de 39 Draconis complètent leur longue orbite en quasiment 4 000 ans ; son excentricité est de 0,55 et son demi-grand axe est de 6,621 secondes d'arc[6]. L'étoile primaire, désignée 39 Draconis A, est une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A1V[4]. Elle est 2,12 fois plus massive que le Soleil et sa magnitude visuelle est de 5,06[3]. La composante secondaire, 39 Draconis B, est une étoile jaune-blanc de la séquence principale de type spectral F5V[4]. Sa magnitude apparente est de 8,07[3] et elle est 1,18 fois plus massive que le Soleil[6].

L'étoile de huitième magnitude HD 238865 est répertoriée dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples comme la composante 39 Draconis C[3]. Elle est séparée des deux autres étoiles de 90″ et elle apparaît à la fois être à la même distance et partager un mouvement propre commun avec elles[10],[3], de telle sorte qu'elle est considérée comme faisant partie du système[9]. 39 Draconis C est elle-même une binaire spectroscopique avec une étoile primaire de type F8 et une secondaire qui est une naine rouge. Toutes deux tournent l'une autour de l'autre avec une période de 2,7 jours[11],[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a b c d et e (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920 Accès libre, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
  4. a b et c (en) T. E. Lutz et J. H. Lutz, « Spectral classification and UBV photometry of bright visual double stars », The Astronomical Journal, vol. 82,‎ , p. 431 (DOI 10.1086/112066 Accès libre, Bibcode 1977AJ.....82..431L)
  5. a et b (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424,‎ , p. 727-732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573)
  6. a b c d et e (en) B. Novakovic et N. Todorovic, « Orbits of four double stars », Serbian Astronomical Journal, vol. 172, no 172,‎ , p. 21 (DOI 10.2298/SAJ0672021N Accès libre, Bibcode 2006SerAJ.172...21N)
  7. a b et c (en) C. Prieto Allende et D. L. Lambert, « Fundamental parameters of nearby stars from the comparison with evolutionary calculations: masses, radii and effective temperatures », Astronomy & Astrophysics, vol. 352,‎ , p. 555–562 (Bibcode 1999A&A...352..555A, arXiv astro-ph/9911002)
  8. (en) * b Dra -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  10. (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  11. (en) R. J. De Rosa et al., « The VAST Survey - III. The multiplicity of A-type stars within 75 pc », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 437, no 2,‎ , p. 1216 (DOI 10.1093/mnras/stt1932, Bibcode 2014MNRAS.437.1216D, arXiv 1311.7141)
  12. (en) A. A. Tokovinin et M. G. Smekhov, « Spectroscopic components in multiple systems: ADS 11336C », Astronomy Letters, vol. 21, no 2,‎ , p. 247 (Bibcode 1995AstL...21..247T)

Liens externes[modifier | modifier le code]