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« Le Monde diplomatique » : différence entre les versions

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"neutralisation" sans faire de jaloux... je préferais ma version d'avant mais Galoric a peut-être raison, essayons donc
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Le reste du capital est détenu par l'association des ''Amis du Monde diplomatique'' représentant les lecteurs (24,5 %), et par l'équipe rédactionnelle du journal (24,5 %) regroupée au sein de l'Association [[Günter Holzmann|Günter-Holzmann]], du nom d'un généreux donateur qui permit le lancement de cette opération. Ensemble, ces parts sont supérieures à la [[minorité de blocage]] (33,34 %) et confèrent au journal une relative indépendance politique vis-à-vis du groupe ''Le Monde''. Par exemple, le directeur de la publication n'est éligible que sur proposition des personnels du journal.
Le reste du capital est détenu par l'association des ''Amis du Monde diplomatique'' représentant les lecteurs (24,5 %), et par l'équipe rédactionnelle du journal (24,5 %) regroupée au sein de l'Association [[Günter Holzmann|Günter-Holzmann]], du nom d'un généreux donateur qui permit le lancement de cette opération. Ensemble, ces parts sont supérieures à la [[minorité de blocage]] (33,34 %) et confèrent au journal une relative indépendance politique vis-à-vis du groupe ''Le Monde''. Par exemple, le directeur de la publication n'est éligible que sur proposition des personnels du journal.


Bien que l'indépendance économique du ''Monde diplomatique'' vis-à-vis du groupe ''Le Monde'' soit limitée, la ligne éditoriale du journal est devenue largement autonome de celle du quotidien depuis l'arrivée de [[Claude Julien]] à la direction de la rédaction en 1973. Par ailleurs, le « ''Diplo'' » affirme préserver sa ligne éditoriale vis-à-vis des pressions des annonceurs en limitant la part de ses revenus générée par la [[publicité]]. De fait, la part de revenu provenant de la publicité est limitée à 5 %<ref>[[Ignacio Ramonet]], [http://www.monde-diplomatique.fr/2007/01/RAMONET/14331 « Menaces sur l'information »], ''Le Monde diplomatique'', janvier 2007.</ref>, chiffre largement inférieur aux autres journaux dont en moyenne la moitié du chiffre d'affaires provient de la publicité.
Bien que l'indépendance économique du ''Monde diplomatique'' vis-à-vis du groupe ''Le Monde'' soit limitée, la ligne éditoriale du journal est devenue largement autonome de celle du quotidien depuis l'arrivée de [[Claude Julien]] à la direction de la rédaction en 1973.
<!-- BOUH affreux POV du journal sur lui-même
Par ailleurs, le « ''Diplo'' » affirme préserver sa ligne éditoriale vis-à-vis des pressions des annonceurs en limitant la part de ses revenus générée par la [[publicité]]. De fait, la part de revenu provenant de la publicité est limitée à 5 %<ref>[[Ignacio Ramonet]], [http://www.monde-diplomatique.fr/2007/01/RAMONET/14331 « Menaces sur l'information »], ''Le Monde diplomatique'', janvier 2007.</ref>, chiffre largement inférieur aux autres journaux dont en moyenne la moitié du chiffre d'affaires provient de la publicité.
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Une équipe de neuf journalistes permanents (en 2006) assure la rédaction d'une petite partie des articles, la majorité étant écrite par des journalistes indépendants ou des [[intellectuel]]s (universitaires, écrivains) d'origines et de nationalités variées.
Une équipe de neuf journalistes permanents (en 2006) assure la rédaction d'une petite partie des articles, la majorité étant écrite par des journalistes indépendants ou des [[intellectuel]]s (universitaires, écrivains) d'origines et de nationalités variées.
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== Ligne éditoriale ==
== Ligne éditoriale ==


Le ''Monde diplomatique'' traite une grande variété de sujets d'importance [[Monde (univers)|planétaire]], et en premier lieu des relations internationales, mais aussi de sujets culturels (articles traitant par exemple de la musique [[techno]]<ref>Sylvain Desmille, [http://www.monde-diplomatique.fr/1999/02/DESMILLE/11654.html « La vague aléatoire de la musique techno »], ''Le Monde diplomatique'', février 1999.</ref> ou encore de la radio californienne [[KPFA]], emblème de la [[contre-culture]] américaine<ref>Barbara Epstein, [http://www.monde-diplomatique.fr/1999/10/EPSTEIN/12559.html « KPFA, la radio californienne qui résiste »], ''Le Monde diplomatique'', octobre 1999.</ref>). C'est un journal de documentation, d'investigation et d'opinion.
Le ''Monde diplomatique'' traite une grande variété de sujets d'importance [[Monde (univers)|planétaire]], et en premier lieu des relations internationales, mais aussi de sujets culturels (articles traitant par exemple de la musique [[techno]]<ref>Sylvain Desmille, [http://www.monde-diplomatique.fr/1999/02/DESMILLE/11654.html « La vague aléatoire de la musique techno »], ''Le Monde diplomatique'', février 1999.</ref> ou encore de la radio californienne [[KPFA]], emblème de la [[contre-culture]] américaine<ref>Barbara Epstein, [http://www.monde-diplomatique.fr/1999/10/EPSTEIN/12559.html « KPFA, la radio californienne qui résiste »], ''Le Monde diplomatique'', octobre 1999.</ref>).


<!-- BOUH affreux POV
Jadis tenant d'une ligne éditoriale [[Tiers-mondisme|tiers-mondiste]], caractérisée dans les années 1960 par l'intérêt porté aux nouveaux États nés des luttes de [[décolonisation]], le journal se veut critique de tout [[impérialisme]], entre autres [[Empire américain|américain]]. Depuis la fin de la [[guerre froide]], le journal s'est rapproché du mouvement [[alter-mondialisation]], se faisant l'un des hérauts de la critique de la [[mondialisation économique|mondialisation]] [[néolibéralisme|néo-libérale]]. Il a ainsi soutenu la lutte des [[zapatistes]], mouvement de guérilla mexicaine proclamé en 1995, le jour même de la mise en vigueur de l'[[ALENA]] (Accord de Libre-Echange d'Amérique du Nord), entre autres en publiant des articles du [[sous-commandant Marcos]]<ref>Le [[sous-commandant Marcos]], [http://www.monde-diplomatique.fr/2000/08/MARCOS/14136 « Le fascisme libéral »], ''Le Monde diplomatique'', août 2000.</ref>.
Jadis tenant d'une ligne éditoriale [[Tiers-mondisme|tiers-mondiste]], caractérisée dans les années 1960 par l'intérêt porté aux nouveaux États nés des luttes de [[décolonisation]], le journal se veut critique de tout [[impérialisme]], entre autres [[Empire américain|américain]]. Depuis la fin de la [[guerre froide]], le journal s'est rapproché du mouvement [[alter-mondialisation]], se faisant l'un des hérauts de la critique de la [[mondialisation économique|mondialisation]] [[néolibéralisme|néo-libérale]]. Il a ainsi soutenu la lutte des [[zapatistes]], mouvement de guérilla mexicaine proclamé en 1995, le jour même de la mise en vigueur de l'[[ALENA]] (Accord de Libre-Echange d'Amérique du Nord), entre autres en publiant des articles du [[sous-commandant Marcos]]<ref>Le [[sous-commandant Marcos]], [http://www.monde-diplomatique.fr/2000/08/MARCOS/14136 « Le fascisme libéral »], ''Le Monde diplomatique'', août 2000.</ref>.


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: « À cet égard, la [[République populaire de Chine|Chine]] constitue un cas d’école et anticipe sur la question qui se posera demain à propos de l’[[Inde]], du [[Brésil]], de la [[Russie]] ou de l’[[Afrique du Sud]] : comment arracher des milliards de personnes à la détresse du [[sous-développement]] sans les plonger dans un modèle productiviste et de consommation « à l’[[occident]]ale », néfaste pour la planète et mortel pour l’ensemble de l’humanité ? »<ref>Ignacio Ramonet, [http://www.monde-diplomatique.fr/2004/08/RAMONET/11350 « Chine, mégapuissance »], ''Le Monde diplomatique'', août 2004.</ref>
: « À cet égard, la [[République populaire de Chine|Chine]] constitue un cas d’école et anticipe sur la question qui se posera demain à propos de l’[[Inde]], du [[Brésil]], de la [[Russie]] ou de l’[[Afrique du Sud]] : comment arracher des milliards de personnes à la détresse du [[sous-développement]] sans les plonger dans un modèle productiviste et de consommation « à l’[[occident]]ale », néfaste pour la planète et mortel pour l’ensemble de l’humanité ? »<ref>Ignacio Ramonet, [http://www.monde-diplomatique.fr/2004/08/RAMONET/11350 « Chine, mégapuissance »], ''Le Monde diplomatique'', août 2004.</ref>


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Soucieuse de maintenir son indépendance vis-à-vis de toute organisation politique (partisane, syndicale, associative ou religieuse) jusqu'à la fin des années 1990, la rédaction a pris une part active dans l'émergence, en France, de la nébuleuse [[altermondialiste]]. Ainsi, c'est à la suite de la parution d'un éditorial écrit par [[Ignacio Ramonet]] en décembre 1997 que fut créée l'association [[ATTAC]]<ref>[http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2006-09-12-communique « ''Le Monde diplomatique'' et ATTAC »], article paru dans ''Le Monde diplomatique'' de septembre 2006.</ref>. La lutte d'ATTAC contre les [[paradis fiscaux]] et le [[secret bancaire]] a été partiellement relayé dans le journal<ref>[[Jean Ziegler]], [http://www.monde-diplomatique.fr/2001/02/ZIEGLER/14846 « Mort programmée du secret bancaire suisse »], ''Le Monde diplomatique'', février 2001.</ref>. Le journal est également à l'initiative et membre fondateur de l'[[Observatoire français des médias]], créé à la suite du [[Forum social mondial]] de [[Porto Alegre]] en 2002.


La rédaction a pris une part active dans l'émergence, en France, de la nébuleuse [[altermondialiste]]. Ainsi, c'est à la suite de la parution d'un éditorial écrit par [[Ignacio Ramonet]] en décembre 1997 que fut créée l'association [[ATTAC]]<ref>[http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2006-09-12-communique « ''Le Monde diplomatique'' et ATTAC »], article paru dans ''Le Monde diplomatique'' de septembre 2006.</ref>. Le journal a relayé des campagnes d'ATTAC (par exemple contre les [[paradis fiscaux]] et le [[secret bancaire]]<ref>[[Jean Ziegler]], [http://www.monde-diplomatique.fr/2001/02/ZIEGLER/14846 « Mort programmée du secret bancaire suisse »], ''Le Monde diplomatique'', février 2001.</ref>. Le journal est également à l'initiative et membre fondateur de l'[[Observatoire français des médias]], créé à la suite du [[Forum social mondial]] de [[Porto Alegre]] en 2002.

<!-- BOUH affreux POV du diplo sur lui-même
''Le Monde diplo'' critique en détail ce que le philosophe [[Toni Negri]] appelle « l'[[Empire]] » néolibéral, concept qui englobe non seulement les États-Unis ou la [[Triade (économie)|Triade]] (USA, Union Européenne, Japon) mais aussi l'ensemble des [[institutions internationales]] ([[Fonds monétaire international|FMI]], [[Banque mondiale]], [[Organisation mondiale du commerce|OMC]], etc.). Il publie aussi régulièrement des articles critiquant l'[[oligarchie]] française ou l'« [[bourgeoisie|hyperbourgeoisie]] » mondiale<ref>[[Denis Duclos]], [http://www.monde-diplomatique.fr/1998/08/DUCLOS/10778.html « Naissance de l’hyperbourgeoisie »], ''Le Monde diplomatique'', août 1998.</ref>. Certains articles dénoncent un (supposé) peu d'empressement de la [[Commission des opérations de bourse|COB]] (Commission des opérations de bourse) à signaler à la justice les opérations douteuses<ref name=Ar/>, ou bien les façons multiples qu'ont certains milliardaires (dont [[François Pinault]]<ref name=Ar>Olivier Toscer, [http://www.monde-diplomatique.fr/2003/12/TOSCER/10865 « Argent public, fortunes privées »], ''Le Monde diplomatique'', décembre 2003.</ref>) d'éviter de payer l'[[impôt sur le revenu]].
''Le Monde diplo'' critique en détail ce que le philosophe [[Toni Negri]] appelle « l'[[Empire]] » néolibéral, concept qui englobe non seulement les États-Unis ou la [[Triade (économie)|Triade]] (USA, Union Européenne, Japon) mais aussi l'ensemble des [[institutions internationales]] ([[Fonds monétaire international|FMI]], [[Banque mondiale]], [[Organisation mondiale du commerce|OMC]], etc.). Il publie aussi régulièrement des articles critiquant l'[[oligarchie]] française ou l'« [[bourgeoisie|hyperbourgeoisie]] » mondiale<ref>[[Denis Duclos]], [http://www.monde-diplomatique.fr/1998/08/DUCLOS/10778.html « Naissance de l’hyperbourgeoisie »], ''Le Monde diplomatique'', août 1998.</ref>. Certains articles dénoncent un (supposé) peu d'empressement de la [[Commission des opérations de bourse|COB]] (Commission des opérations de bourse) à signaler à la justice les opérations douteuses<ref name=Ar/>, ou bien les façons multiples qu'ont certains milliardaires (dont [[François Pinault]]<ref name=Ar>Olivier Toscer, [http://www.monde-diplomatique.fr/2003/12/TOSCER/10865 « Argent public, fortunes privées »], ''Le Monde diplomatique'', décembre 2003.</ref>) d'éviter de payer l'[[impôt sur le revenu]].


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Le mensuel se veut aussi engagé dans la lutte contre le [[révisionnisme historique]]. Il aussi bien en ce qui concerne le [[génocide des Juifs européens]] que les [[colonialisme|massacres coloniaux]] ou liés au colonialisme ([[massacre du 17 octobre 1961]], critique des [[zoos humains]] <ref>Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire, [http://www.monde-diplomatique.fr/2000/08/BANCEL/14145 « Ces zoos humains de la République coloniale »], ''Le Monde diplomatique'', août 2000.</ref> ou de la façon dont la République gère les [[archives]]<ref>[[Claude Liauzu]], [http://www.monde-diplomatique.fr/1999/02/LIAUZU/11629.html « Les archives bâillonnées de la guerre d’Algérie »], ''Le Monde diplomatique'', février 1999.</ref>, etc.). Le journal publia néanmoins une critique du travail de Pascal Blanchard<ref>Claude Liauzu, [http://www.monde-diplomatique.fr/2007/04/LIAUZU/14643 « Manipulations de l’histoire »], ''Le Monde diplomatique'', avril 2007.</ref>, qui eut toutefois le dernier mot<ref>Pascal Blanchard, [http://www.monde-diplomatique.fr/2007/05/A/14686 « "Manipulations de l’histoire" »], ''Le Monde diplomatique'', mai 2007.</ref>.
Le mensuel se veut aussi engagé dans la lutte contre le [[révisionnisme historique]]. Il aussi bien en ce qui concerne le [[génocide des Juifs européens]] que les [[colonialisme|massacres coloniaux]] ou liés au colonialisme ([[massacre du 17 octobre 1961]], critique des [[zoos humains]] <ref>Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire, [http://www.monde-diplomatique.fr/2000/08/BANCEL/14145 « Ces zoos humains de la République coloniale »], ''Le Monde diplomatique'', août 2000.</ref> ou de la façon dont la République gère les [[archives]]<ref>[[Claude Liauzu]], [http://www.monde-diplomatique.fr/1999/02/LIAUZU/11629.html « Les archives bâillonnées de la guerre d’Algérie »], ''Le Monde diplomatique'', février 1999.</ref>, etc.). Le journal publia néanmoins une critique du travail de Pascal Blanchard<ref>Claude Liauzu, [http://www.monde-diplomatique.fr/2007/04/LIAUZU/14643 « Manipulations de l’histoire »], ''Le Monde diplomatique'', avril 2007.</ref>, qui eut toutefois le dernier mot<ref>Pascal Blanchard, [http://www.monde-diplomatique.fr/2007/05/A/14686 « "Manipulations de l’histoire" »], ''Le Monde diplomatique'', mai 2007.</ref>.


Cette critique du révisionnisme s'étend aussi au "révisionnisme khroutchévien" (critique de Staline) et ce qui met en cause le communisme, ce que d'autres voient comme un autre révisionnisme (Cf. infra, critique de droite).
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=== Désaccords au sein de la rédaction ===

Fin 2005, des désaccords apparaissent au sein de l'association [[ATTAC]], recoupant ceux au sein du ''Monde diplomatique''. Les divergences entre [[Bernard Cassen]], [[Jacques Nikonoff]], [[Ignacio Ramonet]] et [[Maurice Lemoine]] d'une part, [[Dominique Vidal]] et [[Alain Gresh]] d'autre part, amènent ces derniers à démissionner en janvier 2006 de leur poste de directeurs de rédaction du ''Monde diplomatique'', restant membres de la rédaction comme journalistes.

<!-- BOUH affreux POV de Libération
Le quotidien ''[[Libération (journal)|Libération]]'' estime que « Alain Gresh et Dominique Vidal se situent dans un courant de « gauche internationaliste » qui s'oppose à une mouvance [[chevènement]]iste ou « nationale-républicaine », où l'on retrouve, avec des nuances, Bernard Cassen et le nouveau rédacteur en chef, Maurice Lemoine. »<ref>Olivier Costemalle, [http://www.liberation.fr/page.php?Article=349622 « Attac diplomatique à la direction du ''Monde diplo'' »], ''Libération'', [[7 janvier]] [[2006]].</ref> Toujours selon le quotidien, les tensions viennent notamment de divergences sur la question de la [[laïcité]] et du [[Voile (vêtement)|voile]], la position de Ignacio Ramonet au sujet du régime cubain et de désaccords au sujet des [[Forces armées révolutionnaires de Colombie|FARC]] colombiens.
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<!-- boah, finalement cette section "débat" n'est qu'un gros ramassis de POV et une fois supprimés ces POV, la section est vide.
== Débats autour du ''Monde diplomatique'' ==
== Débats autour du ''Monde diplomatique'' ==
=== Critiques de la ligne éditoriale ===
=== Critiques de la ligne éditoriale ===
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<!-- BOUH affreux POV des anticastristes
==== Accusations de complaisance avec Fidel Castro ====
==== Accusations de complaisance avec Fidel Castro ====
[[Philippe Val]], rédacteur en chef de ''[[Charlie Hebdo]]'' et co-fondateur d'[[ATTAC]], a accusé la rédaction du ''Monde diplomatique'', et [[Ignacio Ramonet]] en particulier, d'une amitié avec les dirigeants [[Fidel Castro]] et [[Hugo Chávez]]<ref>Deux de ses éditoriaux ont été critiqués par l'association [[Acrimed]]&nbsp;: [http://www.acrimed.org/article2004.html « Quand Philippe Val, analyste « complexe », prétend soutenir Ingrid Betancourt »] et [http://www.acrimed.org/article1419.html « Philippe Val se charge de l’épuration de l’Observatoire français des médias »]</ref>. [[Bernard-Henri Lévy]] dénonce lui aussi une position qui serait selon lui modérée vis-à-vis du régime communiste de Fidel Castro à [[Cuba]]. Le journal n'hésite cependant pas à évoquer les dérives autoritaires du régime castriste : « Au début du mois d’avril 2003, […] le monde apprenait les peines inacceptables prononcées à [[La Havane]] contre des opposants non violents. »<ref>Gianni Minà, [http://www.monde-diplomatique.fr/2003/06/MINA/10217 « Cuba, le syndrome de l’île assiégée »], ''Le Monde diplomatique'', juin 2003.</ref>
[[Philippe Val]], rédacteur en chef de ''[[Charlie Hebdo]]'' et co-fondateur d'[[ATTAC]], a accusé la rédaction du ''Monde diplomatique'', et [[Ignacio Ramonet]] en particulier, d'une amitié avec les dirigeants [[Fidel Castro]] et [[Hugo Chávez]]<ref>Deux de ses éditoriaux ont été critiqués par l'association [[Acrimed]]&nbsp;: [http://www.acrimed.org/article2004.html « Quand Philippe Val, analyste « complexe », prétend soutenir Ingrid Betancourt »] et [http://www.acrimed.org/article1419.html « Philippe Val se charge de l’épuration de l’Observatoire français des médias »]</ref>. [[Bernard-Henri Lévy]] dénonce lui aussi une position qui serait selon lui modérée vis-à-vis du régime communiste de Fidel Castro à [[Cuba]]. Le journal n'hésite cependant pas à évoquer les dérives autoritaires du régime castriste : « Au début du mois d’avril 2003, […] le monde apprenait les peines inacceptables prononcées à [[La Havane]] contre des opposants non violents. »<ref>Gianni Minà, [http://www.monde-diplomatique.fr/2003/06/MINA/10217 « Cuba, le syndrome de l’île assiégée »], ''Le Monde diplomatique'', juin 2003.</ref>
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:« Sur le plan des libertés ''[à Cuba]'', les choses sont loin d'être satisfaisantes, comme ''Le Monde diplomatique'' n'a pas manqué de le signaler. Et le dernier rapport d'[[Amnesty International]] sur Cuba constate qu'« au moins treize personnes considérées par Amnesty International comme des prisonniers d’opinion se trouvaient derrière les barreaux à la fin de l’année [[2000]] ». C'est grave [...] mais c'est loin d'être le « [[goulag]] » annoncé. Le rapport ne signale ni [[torture]], ni « disparition », ni [[assassinat]]. Pas un cas. Alors que dans des « démocraties » toutes proches — [[Guatemala]], [[Honduras]], [[Haïti]], voire au [[Mexique]] ou au [[Brésil]] — des [[syndicalisme|syndicalistes]], des opposants, des [[journaliste]]s, des [[prêtre catholique|prêtre]]s, des [[maire]]s continuent d'être assassinés... »<ref>Ignacio Ramonet, [http://www.monde-diplomatique.fr/2002/04/RAMONET/16339 « Anticastrisme primaire »], ''Le Monde diplomatique'', avril 2002.</ref>
:« Sur le plan des libertés ''[à Cuba]'', les choses sont loin d'être satisfaisantes, comme ''Le Monde diplomatique'' n'a pas manqué de le signaler. Et le dernier rapport d'[[Amnesty International]] sur Cuba constate qu'« au moins treize personnes considérées par Amnesty International comme des prisonniers d’opinion se trouvaient derrière les barreaux à la fin de l’année [[2000]] ». C'est grave [...] mais c'est loin d'être le « [[goulag]] » annoncé. Le rapport ne signale ni [[torture]], ni « disparition », ni [[assassinat]]. Pas un cas. Alors que dans des « démocraties » toutes proches — [[Guatemala]], [[Honduras]], [[Haïti]], voire au [[Mexique]] ou au [[Brésil]] — des [[syndicalisme|syndicalistes]], des opposants, des [[journaliste]]s, des [[prêtre catholique|prêtre]]s, des [[maire]]s continuent d'être assassinés... »<ref>Ignacio Ramonet, [http://www.monde-diplomatique.fr/2002/04/RAMONET/16339 « Anticastrisme primaire »], ''Le Monde diplomatique'', avril 2002.</ref>


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<!-- BOUH affreux POV des pro-israléliens
==== Sur le traitement du conflit israélo-palestinien ====
==== Sur le traitement du conflit israélo-palestinien ====


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Le ''Monde diplomatique'' donne également la parole à plusieurs tendances de la gauche israélienne &nbsp;: [[Amram Mitzna]] ou [[Yossi Beilin]] du [[Parti travailliste (Israël)|Parti travailliste israélien]] mais aussi à des intellectuels palestiniens de différentes tendances &nbsp;: Edward Saïd, [[Mahmoud Darwich]] ou [[Fayçal Husseini]].
Le ''Monde diplomatique'' donne également la parole à plusieurs tendances de la gauche israélienne &nbsp;: [[Amram Mitzna]] ou [[Yossi Beilin]] du [[Parti travailliste (Israël)|Parti travailliste israélien]] mais aussi à des intellectuels palestiniens de différentes tendances &nbsp;: Edward Saïd, [[Mahmoud Darwich]] ou [[Fayçal Husseini]].


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<!-- BOUH affreux POV des anti-antisionnistes
====Au sujet du sionisme====
====Au sujet du sionisme====


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Dans un éditorial publié sur le site du journal, [[Dominique Vidal]] précise clairement la position du ''Monde diplomatique'' à l'égard du [[sionisme]]&nbsp;: « ''Le Monde diplomatique'' [considère] le droit à l’existence et à la sécurité d’Israël comme une des conditions ''sine qua non'' d’une paix juste et durable au Proche-Orient. »<ref>Dominique Vidal, [http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/rufin/ « Quand [[Jean-Christophe Rufin]] prône le délit d’opinion »], dossier du ''Monde diplomatique'', [[21 octobre]] [[2004]].</ref> Toutefois, en mars 2007, le journal publie un article prenant position en faveur d'un État bi-national, qui entraînerait par définition la fin de l'État d'Israël<ref>Leila Farsakh, [http://www.monde-diplomatique.fr/2007/03/FARSAKH/14565 « L’heure d’un État binational est-elle venue ? »], ''Le Monde Diplomatique'', [[Mars (mois)|mars]] [[2007]].</ref>.
Dans un éditorial publié sur le site du journal, [[Dominique Vidal]] précise clairement la position du ''Monde diplomatique'' à l'égard du [[sionisme]]&nbsp;: « ''Le Monde diplomatique'' [considère] le droit à l’existence et à la sécurité d’Israël comme une des conditions ''sine qua non'' d’une paix juste et durable au Proche-Orient. »<ref>Dominique Vidal, [http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/rufin/ « Quand [[Jean-Christophe Rufin]] prône le délit d’opinion »], dossier du ''Monde diplomatique'', [[21 octobre]] [[2004]].</ref> Toutefois, en mars 2007, le journal publie un article prenant position en faveur d'un État bi-national, qui entraînerait par définition la fin de l'État d'Israël<ref>Leila Farsakh, [http://www.monde-diplomatique.fr/2007/03/FARSAKH/14565 « L’heure d’un État binational est-elle venue ? »], ''Le Monde Diplomatique'', [[Mars (mois)|mars]] [[2007]].</ref>.


<!-- BOUH affreux POV des anti-antisémites
====Polémiques sur l'antisémitisme====
====Polémiques sur l'antisémitisme====


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Ces accusations reprises par la rédaction sont telles qu’elles entraînent la démission en bloc du jury du prix littéraire des Amis du ''Monde diplomatique'' (placé sous le parrainage des prix Nobel [[Dario Fo]] et [[José Saramago]] ainsi que du cinéaste [[Costa Gavras]] et de l’écrivain [[José Luis Sampedro]]) qui avait retenu ''Le Mur de Sharon'' parmi les 29 sélectionnés pour son prix 2005, et une crise interne qui est à l’origine d’un changement à la tête de la rédaction.
Ces accusations reprises par la rédaction sont telles qu’elles entraînent la démission en bloc du jury du prix littéraire des Amis du ''Monde diplomatique'' (placé sous le parrainage des prix Nobel [[Dario Fo]] et [[José Saramago]] ainsi que du cinéaste [[Costa Gavras]] et de l’écrivain [[José Luis Sampedro]]) qui avait retenu ''Le Mur de Sharon'' parmi les 29 sélectionnés pour son prix 2005, et une crise interne qui est à l’origine d’un changement à la tête de la rédaction.


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<!-- BOUH affreux POV de publiphobes
=== Polémiques sur la publicité ===
=== Polémiques sur la publicité ===


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Le journal a également publié des articles critiques sur la publicité.
Le journal a également publié des articles critiques sur la publicité.
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<!-- BOUH affreux POV de ''diplo''-phobes
== Un journal pro-communiste, stalinien, révisionniste, terroriste intellectuel, partial et méprisable ? ==


Vu de [[Droite (politique)|droite]], le journal était "''l'immonde diplomatique''" <ref>[http://pagesperso-orange.fr/leuven/juge.htm]</ref> avant la chute du mur de berlin, il est devenu depuis "l'immonde diplo''docus''"<ref>[http://clesnes.blog.lemonde.fr/etatsunis/2006/01/osama_bookclub.html sur un blog hébergé par "le Monde" par exemple ]</ref>. Ceci en raison de sa ligne éditoriale pro-communiste<ref>« [http://www.monde-diplomatique.fr/1997/12/PERRAULT/9660 Communisme, les falsifications d’un "livre noir"] »</ref>, estimée partiale (le libéralisme et les USA étant présentés comme la principale, voire la seule, cause de tous les désordres sociaux, partout et toujours), et considéré comme adepte de méthodes "staliniennes" : [[révisionnisme historique]] (imputation de la Seconde Guerre mondiale à l'anti-communisme<ref>« [http://www.monde-diplomatique.fr/2006/07/LACROIX_RIZ/13635 Aux origines de la seconde guerre mondiale] »</ref>, réhabilitation de Staline<ref>« [http://www.monde-diplomatique.fr/2008/02/LACROIX_RIZ/15592 Du nouveau sur un certain Staline] » ; par ailleurs, l'auteur nie l'[[holodomor]], selon elle "L’URSS a connu en 1932-1933 une sérieuse disette conduisant à un strict renforcement du rationnement, pas une famine et en tout cas pas une famine à “six millions de morts…"</ref>), [[terrorisme intellectuel]], etc.
== Désaccords au sein de la rédaction ==
-->

Fin 2005, des désaccords apparaissent au sein de l'association [[ATTAC]], recoupant ceux au sein du ''Monde diplomatique''. Les divergences entre [[Bernard Cassen]], [[Jacques Nikonoff]], [[Ignacio Ramonet]] et [[Maurice Lemoine]] d'une part, [[Dominique Vidal]] et [[Alain Gresh]] d'autre part, amènent ces derniers à démissionner en janvier 2006 de leur poste de directeurs de rédaction du ''Monde diplomatique'', restant membres de la rédaction comme journalistes.

Le quotidien ''[[Libération (journal)|Libération]]'' estime que « Alain Gresh et Dominique Vidal se situent dans un courant de « gauche internationaliste » qui s'oppose à une mouvance [[chevènement]]iste ou « nationale-républicaine », où l'on retrouve, avec des nuances, Bernard Cassen et le nouveau rédacteur en chef, Maurice Lemoine. »<ref>Olivier Costemalle, [http://www.liberation.fr/page.php?Article=349622 « Attac diplomatique à la direction du ''Monde diplo'' »], ''Libération'', [[7 janvier]] [[2006]].</ref> Toujours selon le quotidien, les tensions viennent notamment de divergences sur la question de la [[laïcité]] et du [[Voile (vêtement)|voile]], la position de Ignacio Ramonet au sujet du régime cubain et de désaccords au sujet des [[Forces armées révolutionnaires de Colombie|FARC]] colombiens.


== Composition de la rédaction ==
== Composition de la rédaction ==

Version du 28 mars 2008 à 20:30

Le Monde diplomatique
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Mensuelle
Format Berlinois
Genre Généraliste
Diffusion 166 793[1] ex. (2007)
Date de fondation 1954
Ville d’édition Paris

Directeur de la rédaction Serge Halimi
Rédacteur en chef Maurice Lemoine
ISSN 0026-9395
Site web Le Monde diplomatique

Le Monde diplomatique est un mensuel français d'information et d'opinion.

Fondé en mai 1954 par Hubert Beuve-Méry comme supplément au quotidien Le Monde, il était destiné aux « cercles diplomatiques et aux grandes organisations internationales ». Créé sur l'initiative d'un ancien diplomate d'origine hongroise devenu journaliste, François Honti, c'est aujourd'hui une filiale rédactionnellement indépendante du groupe Le Monde. En 2007, l'édition française tire à 245 901 exemplaires.

Données sur la structure et le capital

Autrefois simple supplément du quotidien, le « Diplo » a acquis progressivement son autonomie. Suite à l'accession à la direction du Monde de Jean-Marie Colombani, il en devient en 1996 une filiale à hauteur de 51 %.

Le reste du capital est détenu par l'association des Amis du Monde diplomatique représentant les lecteurs (24,5 %), et par l'équipe rédactionnelle du journal (24,5 %) regroupée au sein de l'Association Günter-Holzmann, du nom d'un généreux donateur qui permit le lancement de cette opération. Ensemble, ces parts sont supérieures à la minorité de blocage (33,34 %) et confèrent au journal une relative indépendance politique vis-à-vis du groupe Le Monde. Par exemple, le directeur de la publication n'est éligible que sur proposition des personnels du journal.

Bien que l'indépendance économique du Monde diplomatique vis-à-vis du groupe Le Monde soit limitée, la ligne éditoriale du journal est devenue largement autonome de celle du quotidien depuis l'arrivée de Claude Julien à la direction de la rédaction en 1973.

Une équipe de neuf journalistes permanents (en 2006) assure la rédaction d'une petite partie des articles, la majorité étant écrite par des journalistes indépendants ou des intellectuels (universitaires, écrivains) d'origines et de nationalités variées.

À partir de 1989, l'impression sur les nouvelles rotatives du Monde à Ivry et le passage au format berlinois ont permis d'introduire la couleur. À l'initiative de Claude Julien, le mensuel a dès lors illustré ses articles de reproductions d'œuvres d'art contemporaines, longtemps choisies par Solange Brand.

Le « Diplo » est présent au capital des éditions Cybermonde (33 % de l'édition en Espagne) et Le Monde diplomatique éditions arabes.

Une revue thématique bimestrielle appelée Manière de voir compile des articles parus dans le Monde diplomatique.

Éditions internationales

Le Monde diplomatique paraît à la fin 2007 en 26 langues, dont l'espéranto, à travers 71 éditions internationales, dont plus de 38 imprimées (avec un tirage total de 2,2 million d’exemplaires) et 33 électroniques[2], qui couvrent l'essentiel de l'Europe, de l'Amérique du Sud et du monde arabe[3].

Dès les années 1975, deux éditions sont apparues au Portugal et en Grèce, suivies dans les années 1980 par une édition en espagnol et une édition en arabe. À la fin des années 1990, le mouvement se développe : allemand et italien depuis 1995, édition Cône sud en Amérique du Sud, puis grec. Le mouvement s'amplifie avec le russe, le polonais, l'hindi, le coréen, etc. Aux versions imprimées s'ajoutent de nouvelles éditions électroniques (farsi, japonais, catalan, espéranto, etc.). Les éditions étrangères prennent différentes formes : mensuel, supplément mensuel ou hebdomadaire d'un autre titre de presse, trimestriel, etc. À la simple traduction des articles de l'édition française s'ajoutent jusqu'à 20 % d'articles rédigées par l'édition locale.

L'édition anglophone est née en 1999 d'un partenariat avec The Guardian Weekly. Les éditions en arabe sont maintenant réalisées à Paris par une filiale partenaire de A Concept Mahfoum[4].

Ligne éditoriale

Le Monde diplomatique traite une grande variété de sujets d'importance planétaire, et en premier lieu des relations internationales, mais aussi de sujets culturels (articles traitant par exemple de la musique techno[5] ou encore de la radio californienne KPFA, emblème de la contre-culture américaine[6]).


La rédaction a pris une part active dans l'émergence, en France, de la nébuleuse altermondialiste. Ainsi, c'est à la suite de la parution d'un éditorial écrit par Ignacio Ramonet en décembre 1997 que fut créée l'association ATTAC[7]. Le journal a relayé des campagnes d'ATTAC (par exemple contre les paradis fiscaux et le secret bancaire[8]. Le journal est également à l'initiative et membre fondateur de l'Observatoire français des médias, créé à la suite du Forum social mondial de Porto Alegre en 2002.


Désaccords au sein de la rédaction

Fin 2005, des désaccords apparaissent au sein de l'association ATTAC, recoupant ceux au sein du Monde diplomatique. Les divergences entre Bernard Cassen, Jacques Nikonoff, Ignacio Ramonet et Maurice Lemoine d'une part, Dominique Vidal et Alain Gresh d'autre part, amènent ces derniers à démissionner en janvier 2006 de leur poste de directeurs de rédaction du Monde diplomatique, restant membres de la rédaction comme journalistes.



Composition de la rédaction

Le directoire a été renouvelé avec effet au 1er janvier 2008.

Ignacio Ramonet, ancien directeur de la rédaction, a quitté son poste et a été remplacé par Serge Halimi, en même temps que Bernard Cassen.

Références

  1. Ce chiffre concerne la diffusion payée de l'édition française uniquement. Le journal revendique un tirage total de 2,2 millions d'exemplaires en 38 éditions internationales (Le Monde diplomatiques, Éditions internationales).
  2. Pour des données actualisées, voir « Éditions internationales »
  3. Dominique Vidal, [http://www.monde-diplomatique.fr/2006/11/VIDAL/14139 L'internationale du Diplo, Le Monde diplomatique, novembre 2006, p. 27.
  4. Archives des éditions arabes
  5. Sylvain Desmille, « La vague aléatoire de la musique techno », Le Monde diplomatique, février 1999.
  6. Barbara Epstein, « KPFA, la radio californienne qui résiste », Le Monde diplomatique, octobre 1999.
  7. « Le Monde diplomatique et ATTAC », article paru dans Le Monde diplomatique de septembre 2006.
  8. Jean Ziegler, « Mort programmée du secret bancaire suisse », Le Monde diplomatique, février 2001.

Liens externes

Le site du journal a été l'un des premiers à utiliser SPIP.