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'''François Pupponi''', né le {{date|31|juillet|1962}} à [[Nantua]] ([[Ain (département)|Ain]]), est un homme politique français, membre du Parti socialiste (PS). Il est député-maire de [[Sarcelles]].
'''François Pupponi''', né le {{date|31|juillet|1962}} à [[Nantua]] ([[Ain (département)|Ain]]), est un homme politique français, ancien membre du Parti socialiste (PS) et depuis peu membre de la République en Marche<ref>{{Lien web|titre=Législatives : François Pupponi parmi les 8 candidats investis par La République En Marche !|url=http://95.telif.tv/2017/05/11/legislatives-francois-pupponi-parmi-les-8-candidats-investis-par-la-republique-en-marche/|consulté le=2017-05-12}}</ref>. Il est député-maire de [[Sarcelles]].


== Biographie ==
== Biographie ==

Version du 12 mai 2017 à 09:26

François Pupponi
Illustration.
François Pupponi en 2015
Fonctions
Député de la 8e circonscription du Val-d'Oise
En fonction depuis le
(16 ans, 7 mois et 5 jours)
Élection
Prédécesseur Dominique Strauss-Kahn (PS)
Maire de Sarcelles
En fonction depuis le
(27 ans, 1 mois et 18 jours)
Réélection 18 mars 2001
Prédécesseur Dominique Strauss-Kahn (PS)
Conseiller général du Val-d'Oise
élu dans le Canton de Sarcelles-Nord-Est

(10 ans, 4 mois et 3 jours)
Prédécesseur Jean-Claude Mestre (RPR)
Successeur Youri Mazou-Sacko (PS)
Biographie
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Nantua (Ain)
Nationalité française
Parti politique [Parti Socialiste (PS)]

François Pupponi, né le à Nantua (Ain), est un homme politique français, ancien membre du Parti socialiste (PS) et depuis peu membre de la République en Marche[1]. Il est député-maire de Sarcelles.

Biographie

Longtemps inspecteur des impôts (catégorie A), devenu directeur divisionnaire des impôts en 2003 (arrêté ministériel du 4 avril 2003), François Pupponi entre au conseil municipal de Sarcelles lors de l'alternance de 1995, élu premier adjoint de Dominique Strauss-Kahn. Il lui succède à la tête de la mairie le et devient conseiller général du canton de Sarcelles-Nord-Est l'année suivante.

Réélu au premier tour lors des municipales de 2001, avec 58,01 % des suffrages contre 21,86 % au RPR Jean-Claude Mestre[2], il poursuit la politique initiée par Dominique Strauss-Kahn, mettant en place le plan de rénovation urbaine du Grand-Ensemble, engageant la desserte de la ville par le tramway T5, et projetant la création de 2 500 emplois par la construction d'un nouveau centre commercial[3].

Le Parti socialiste l'investit pour l'élection législative partielle dans la huitième circonscription du Val-d'Oise en décembre 2007, organisée à la suite de la nomination de Dominique Strauss-Kahn à la présidence du FMI. Opposé principalement à Sylvie Noachovitch, avocate chroniqueuse sur TF1 investie par l'UMP, qui avait mis en ballotage défavorable Dominique Strauss-Kahn lors des législatives de juin 2007, il se présente comme élu de terrain et mise sur sa proximité avec le député sortant, auquel il a déjà succédé à la mairie de Sarcelles. Après les émeutes de novembre 2007 à Villiers-le-Bel, l'une des quatre communes composant la circonscription, il axe sa campagne sur la défense des banlieues, s'en proclamant le « porte-parole » contre le « sentiment d'injustice et de ghettoïsation » et appelant les électeurs à « voter pour battre la droite et faire barrage à Sarkozy »[4]. En tête au premier tour avec 38,33 % des votes, il est élu député avec 54,34 % contre 45,66 % pour sa rivale UMP, le 16 décembre dans une élection marquée par une forte abstention aux deux tours (74 % et 69 %)[5]. Il siège dans la commission de la Défense nationale et des Forces armées, il est vice-président du groupe d'études sur les vols de nuit et nuisances aéroportuaires, et membre des groupes d'études « Pauvreté, précarité et sans abri » et « Voies navigables et transports multimodaux ».

En mars 2008, il est réélu maire de Sarcelles au premier tour avec 68,83 % des suffrages, grâce à une alliance de premier tour avec la liste bleue, contre 17,24 % à l'UMP Patrick Toulmet et 9,1 % au MRC Rachid Adda[2]. En raison d'un cumul de trois mandats, il quitte l'Assemblée départementale en juillet 2008[6]. À la suite du 2e tour de l'élection cantonale partielle organisée dans le canton de Sarcelles-Nord-Est le 19 octobre 2008, il est remplacé au Conseil général par le socialiste Youri Mazou-Sacko[7].

En septembre 2011, il est signataire d'une lettre ouverte de parlementaires, demandant à Nicolas Sarkozy de s'opposer, au nom de la France, à la reconnaissance de l’État de Palestine le 23 septembre 2011 aux Nations unies. En décembre 2014 il fera d'ailleurs partie des 5 députés (Laurent Cathala, David Habib, Monique Iborra, Armand Jung) de gauche en France à s'abstenir à l'Assemblée nationale lors du vote sur la résolution pour la reconnaissance d'un État palestinien.

En juillet 2011, le juge Serge Tournaire, qui instruit le dossier du cercle de jeu parisien Wagram pour "blanchiment d'argent" et "extorsion", décide de placer le député du Val-d'Oise sur écoute, mis en cause par un de ses employés municipaux pour subornation de témoin dans l'affaire du cercle Wagram[8]. Il n'a toutefois pas été mis en examen mais seulement placé sous le statut de témoin assisté[9].

L'année suivante, il est investi par le Parti Socialiste sur la 8e circonscription du Val d'Oise, dont il est le député sortant, aux élections législatives de 2012 avec Hussein Mokhtari, conseiller général du Val d'Oise et conseiller municipal de Garges-les-Gonesse, comme suppléant. Il obtient plus de la moitié des suffrages au premier tour mais est contraint, à cause de la forte abstention, à un second tour où il améliore de plus de dix points son score.

Il est ensuite réélu dès le premier tour à 63,12 % aux municipales de 2014, dans un contexte pourtant défavorable à la gauche.

Un communiqué d'En marche ! le présente comme candidat du mouvement pour les élections législatives de 2017, mais l'intéressé dément avoir sollicité une telle investiture, ne revendiquant que celle du PS[10].

Logement

François Pupponi est le coauteur avec Jean-Luc Laurent d'un amendement à la loi ALUR, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale le 17 septembre 2013. Cet amendement prévoyait que les cessions de parts sociales de SCI et de sociétés à prépondérance immobilière s’effectuerait dorénavant par acte authentique. Autrement dit il augmentait le monopole des notaires et le coût des transmissions de parts de SCI au profit de ceux-ci. Cet amendement a été annulé le 8 octobre 2013 par la Commission des affaires économiques du Sénat[11].

En novembre 2014, il succède à Michel Delebarre à la présidence de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine[12].

Notes et références

  1. « Législatives : François Pupponi parmi les 8 candidats investis par La République En Marche ! » (consulté le )
  2. a et b François Pupponi, jdd.fr, 2008
  3. À Sarcelles, François Pupponi favori malgré les clashs, Bénédicte Agoudetsé, Le Parisien, 3 mars 2008
  4. Éric Zemmour, « Le Val-d'Oise a élu un socialiste pour succéder à DSK », Le Figaro, 17 décembre 2007
  5. Pupponi (PS), élu député à la place de DSK dans le Val-d'Oise, AFP, 16 décembre 2007
  6. « François Pupponi ne lâche pas sa mairie », Le Parisien, 7 juillet 2008
  7. Source : Le Figaro
  8. François Pupponi embarqué dans l’affaire des cercles, corsematin.com, 28 septembre 2011
  9. Cercle Wagram : François Pupponi sous statut de témoin assisté, Le Monde.fr, 7 mars 2012
  10. « La République en marche : le maire de Sarcelles stupéfait de son investiture », leparisien.fr, (consulté le )
  11. http://www.homere-avocats.com/notes/SCI-la-polemique-de-l-acte-notarie-bientot-terminee-_b5994427.html
  12. « La gouvernance de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine renouvelée », acteurspublics.com/, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes