Baxter Dury

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Baxter Dury
Description de l'image Baxter Dury.jpg.
Informations générales
Naissance (52 ans)
Wingrave, Buckinghamshire, Drapeau de l'Angleterre Angleterre
Activité principale Auteur-compositeur, chanteur
Genre musical Rock, pop
Instruments Chant, Guitare, Clavier
Années actives depuis 2001 -
Labels Rough Trade Records, Parlophone, PIAS

Baxter Dury est un musicien et chanteur britannique, né le à Wingrave, un village du Buckinghamshire en Angleterre.

Il commence à enregistrer dès 2001. Il se fait connaître avec l'album Happy Soup en 2011, suivi de It's a pleasure en 2014. En 2017, il sort l'album Prince of Tears[1]. Un nouvel album intitulé The Night Chancers sort en mars 2020. En 2023, il revient avec l'album I Thought I Was Better Than You.

Biographie[modifier | modifier le code]

Baxter Dury en 2012.

Famille et jeunesse[modifier | modifier le code]

Baxter Dury grandit au sein d'une famille d'artistes. Son père est Ian Dury, le chanteur du groupe Ian Dury and the Blockheads (également connu pour être l'auteur de la célèbre maxime Sex, Drugs & Rock 'n' roll), sa mère est peintre et sa sœur est danseuse[2]. À l'âge de cinq ans, Baxter Dury apparaît sur la pochette d'album New Boots and Panties!! de son père. Ses parents se séparent quand il a treize ans.

Durant son adolescence, il est renvoyé de plusieurs collèges[3], notamment de l'institution King Alfred School à Hampstead pour avoir jeté des chaises par la fenêtre le premier jour[4], et passe tout son temps libre à jouer et écouter de la musique, plus spécialement de la soul et du jazz. En 1994, il perd sa mère des suites d'un cancer. Baxter Dury a eu un fils avec la petite-fille du réalisateur Zoltan Korda.

En 2010, Sex & Drugs & Rock & Roll le biopic sur Ian Dury (2010) présente Bill Milner dans le rôle de Baxter[5].

Carrière musicale[modifier | modifier le code]

2001 : Premier EP Oscar Brown[modifier | modifier le code]

Après la mort de son père en , Baxter Dury compose les chansons de son premier album à Austin au Texas.

Durant l'été 2001, l'EP Oscar Brown sort au Royaume-Uni ; il est nommé Record of the Week par le magazine NME.

2002 : Premier album Len Parrot's Memorial Lift[modifier | modifier le code]

Len Parrot's Memorial Lift, le premier album, paraît en 2002 ; Baxter Dury s'est entouré de Geoff Barrow (membre de Portishead), et de l'ex- Pulp Richard Hawley pour sa réalisation.

2005 : Floor Show[modifier | modifier le code]

En 2005, il sort l'album Floor Show (parfois orthographié Floorshow) sur le label Rough Trade. Il a travaillé sur l'écriture de plusieurs morceaux avec Ben Gallagher. Il est accompagné par le guitariste Mike Mooney et le batteur Damon Reece. L'album est plutôt bien apprécié par la critique[6]'[7]'[8]. Allmusic lui a attribué la note de 3,5 sur 5[9]. Il obtient 12 sur 20 chez Xsilence.net[10]. Les textes sont empreints de mélancolie, et sont liés à une rupture amoureuse[9]. Les excès, la drogue, les cigarettes sont des thèmes très présents. Plus généralement, c'est une sorte de pessimisme décalé qui revient[11]. La musique s'inspire de la brit pop des années 90, à laquelle s'ajoutent du shoegaze[11], du noise[12], du psychédélisme[13] et des effets de drone[9].

2011 : Happy Soup[modifier | modifier le code]

En 2011, paraît son troisième album Happy Soup, une collection de chansons « balnéaires et psychédéliques » (dixit son auteur), produit par Craig Silvey entre Londres et Ibiza. La voix grave et nonchalante de Baxter Dury est souvent accompagnée par celle de l'Australienne Madelaine Hart, qui assure les chœurs. L'album est un succès et est nommé Album du mois de par le magazine Magic (revue pop moderne). Happy Soup est également l'un des albums préférés de Frank Black, chanteur des Pixies[14].

En 2012, il rencontre Pedro Almodovar, venu le voir à un de ses concerts[15],[16].

2014 : It's a Pleasure[modifier | modifier le code]

Après avoir signé un contrat avec la maison de disque PIAS, Baxter Dury sort en l'album It's a Pleasure. Cette fois-ci, il fait appel à la française Fabienne Débarre du groupe We Were Evergreen pour l'accompagner au chant[17].

Deux titres de Baxter Dury (dont Leak At The Disco qui est aussi utilisé dans la bande-annonce) sont par ailleurs entendus dans le film Métamorphoses de Christophe Honoré[18].

2017 : Prince of Tears[modifier | modifier le code]

Fin , Baxter Dury publie le single Miami. En octobre, ce titre est remixé par Jarvis Cocker et Richard Barratt (aka DJ Parrot)[19].

L'album Prince of Tears sort le . Dans cet album, Baxter Dury retrouve la chanteuse Madelaine Hart et invite Rose Elinor Dougall sur la chanson Porcelain et Jason Williamson du groupe Sleaford Mods sur le titre Almond Milk.

2020 : Night Chancers[modifier | modifier le code]

En novembre 2019, il marque son retour avec la sortie du clip Slumlord et annonce un nouvel album The Night Chancers prévu pour 2020[20].

Pour célébrer ses 20 ans de carrière, Baxter Dury annonce, en octobre 2021, la sortie de Mr. Maserati, the Best Of Baxter Dury 2001 – 2021, un album compilation qui regroupe des titres inédits[21]. Il dévoile alors le morceau D.O.A[22].

2023 : I Thought I Was Better Than[modifier | modifier le code]

En mars 2023, il annonce la sortie d'un nouvel album appelé I Thought I Was Better Than You prévu pour le 2 juin et partage le clip du single Aylesbury Boy[23].

Collaborations avec d'autres artistes[modifier | modifier le code]

  • En 2008, Baxter Dury produit, avec Craig Silvey, l'album Aucun mal ne vous sera fait d'Alister.
  • En 2011, il prête sa voix au groupe électronique Discodeine sur le morceau D-A.
  • En 2012, il participe à la compilation Yellow Submarine Resurfaces (Mojo Presents A Tribute To The Beatles Classic 1968 Soundtrack), avec la reprise du titre When I'm Sixty-Four.
  • En 2014, il apparaît dans le clip Glory Days de Carl Barât and The Jackals.
  • En 2015, il collabore avec Étienne de Crécy sur la chanson Family extraite de l'album Super Discount 3.
  • En 2016, il chante sur le titre Steer Clear du groupe punk Slaves.
  • En 2017, il prête sa voix au morceau Switches, extrait de l'album Mirapolis du musicien Rone.
  • En 2018, l'artiste s'entoure d'Étienne de Crécy et de Delilah Holliday sur l'album B.E.D., paru le 26 octobre.
  • En 2019, il prête sa voix au morceau Tastes Good With The Money, extrait de l'album Serfs Up! du groupe Fat White Family.
  • En 2021, il collabore avec l'artiste anglais Fred Again sur la chanson Baxter (These Are My Friends)[24].

Inspirations et ambiances musicales[modifier | modifier le code]

Le son de Baxter Dury s'appuie sur plusieurs éléments musicaux. Au niveau des voix, il existe un contraste entre d'un côté la voix grave et nonchalante de Baxter Dury[25], parfois chantée et parfois parlée en mode spoken word[26], et des voix plus mélodieuses de chanteuses / choristes féminines. Au niveau des instruments, la basse est très présente et très groove[25], les rythmiques (batterie ou boite à rythme) souvent simples et répétitives[27], et des guitares et claviers saturés et planants[28]. La musique s'inspire de la brit pop des années 90, à laquelle s'ajoutent du shoegaze[11], du noise[12], du psychédélisme[13] et des effets de drone[9].

Discographie[modifier | modifier le code]

EP[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Album live[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « « Miami » : le retour meurtri de Baxter Dury », sur Nova (consulté le ).
  2. https://www.ouest-france.fr/europe/france/baxter-dury-le-dandy-pop-est-de-retour-2906536
  3. « Baxter Dury », sur AllMusic (consulté le ).
  4. (en) « Enduring dad: The truth about Ian Dury, by his son », Evening Standard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (en-GB) Baxter Dury, « Baxter Dury: 'My dad was lovely, bubbly ... and annoying' », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  6. « Floorshow | Les Inrocks », sur https://www.lesinrocks.com/ (consulté le )
  7. « Baxter Dury - Floor Show - Indiepoprock », sur www.indiepoprock.fr (consulté le )
  8. (en-GB) Maddy Costa, « Baxter Dury, Floorshow », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  9. a b c et d (en) Baxter Dury - Floor Show Album Reviews, Songs & More | AllMusic (lire en ligne)
  10. «  BAXTER DURY [Floor Show]                      × XSILENCE.NET ×                       », sur www.xsilence.net (consulté le )
  11. a b et c (en-GB) Maddy Costa, « Baxter Dury, Floorshow », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  12. a et b « Baxter Dury - Floor Show - Indiepoprock », sur www.indiepoprock.fr (consulté le )
  13. a et b «  BAXTER DURY [Floor Show]                      × XSILENCE.NET ×                       », sur www.xsilence.net (consulté le )
  14. « Black Francis: soundtrack of my life », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Ed Potton, « Baxter Dury on growing up around sex and drugs and rock’n’roll », The Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « “Je ne voulais pas devenir David Hasselhoff” : les confessions mordantes de l’ami Baxter Dury - Magic RPM », sur Magic RPM, (consulté le ).
  17. Julien Broquet, « Baxter Dury : "Je ne sais pas chanter, alors je tente d'impressionner autrement" », sur Levif.be, FocusVif, (consulté le ).
  18. « Synchro - Cinéma - CINEMA », sur Warnermusicsoundsbetter.com (consulté le ).
  19. « Quand Jarvis Cocker revisite Baxter Dury », sur Nova (consulté le ).
  20. « Baxter Dury de retour sur disque et sur scène », sur OÜI FM (consulté le ).
  21. https://www.rollingstone.fr/baxter-dury-annonce-mr-maserati-un-album-best-of/
  22. (en) « Baxter Dury - 'D.O.A' (Official Video) » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  23. « Un album et une tournée pour Baxter Dury », sur Sound Of Violence (consulté le ).
  24. https://diymag.com/2021/08/04/fred-again-baxter-dury-baxter-these-are-my-friends
  25. a et b Ghislain Chantepie, « Baxter Dury revient avec flegme et groove », sur FIP, (consulté le )
  26. « Baxter Dury – Relikto » (consulté le )
  27. « BAXTER DURY en concert au Bikini de Ramonville-Saint-Agne (Toulouse) », sur spectacles.bleucitron.net (consulté le )
  28. Cécile Mourlaque, « BAXTER DURY », sur La Sirène, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :