Église Saint-Martin de Préaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Église Saint-Martin
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Pierre-du-Maine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte des Pays de la Loire
voir sur la carte des Pays de la Loire
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

L'église Saint-Martin est une église catholique située à Préaux, en France.

Localisation[modifier | modifier le code]

L'église est située dans le département français de la Mayenne, sur la commune de Préaux.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'église actuelle de Préaux occupe l'emplacement de l'ancienne, elle a environ les mêmes proportions. Avant la reconstruction entreprise par Pierre Huaumé, elle présentait l'aspect d'une simple nef et d'un chœur roman, reconstruit au XVIIIe siècle. La sacristie, des lambris et un autel ont été construits par un certain M. de Villeneuve[a 1].

La chapelle du château placée un peu irrégulièrement avait été après coup mise en communication avec l'église ; elle datait du commencement du XVIe siècle, d'après une inscription gravée sur une pierre blanche encastrée dans la muraille. Une seconde chapelle a été adjointe à l'édifice d'origine par la famille du Bois-Robert[a 2].

L'abbé Angot a retranscrit les notes trouvées sur les registres paroissiaux ; elles donneront l'idée des réparations qui, à diverses époques du XVIIIe siècle, furent faites à l'édifice primitif :

Architecture et extérieurs[modifier | modifier le code]

Intérieur[modifier | modifier le code]

Des lambris peints du XVIIIe siècle décorent le chœur et les chapelles. Ils représentent des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament[a 1].

L'église contient également une statue de saint Sébastien datant de 1774 ou 1776, donnée par M. de Villeneuve[a 1].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Abbé Angot, Monographie paroissiale : Saint-Martin de Préaux, diocèse de Laval, suivie des Mémoires du colonel Lebaillif : 1792-1822. Mamers, G. Fleury et A. Dangin, 1884 [1].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  • Le Patrimoine des communes de la Mayenne, tome I, éd. Flohic, 2002 (ISBN 284234135X).
  1. a b et c p. 418.
  2. p. 417.
  1. « Église Saint-Martin », notice no PA53000016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Nous, Jacques Morice, prêtre, curé de Sauges, en vertu de la commission à nous adressée par M. de Romsecy, vicaire général de Monseigneur l'Illustrissime et Révérendissime évêque du Mans, du 29 octobre 1748, nous sommes transportés dans l'église de Préaux aux fins de visiter le chœur d'icelle nouvellement construit, et réédifié sur les anciens fondements, et comme il nous a paru sur le rapport de plusieurs paroissiens ; y avons donné la bénédiction en la forme prescrite par le rituel du diocèse, ensuite transféré le Très-Saint Sacrement de l'autel de la Sainte vierge au grand autel, ès présence et assistance de maître René Vérité, curé dudit Préaux, L. Fautrat, vicaire dudit lieu, et François Jodelais, vicaire de Chemeré-le-Roy avec nous soussignés, audit Préaus, 28 décembre 1748.. Quelques paroissiens signent avec les prêtres précités.
  3. « En l'année 1774 on a commencé à réformer et refaire à neuf les bancs de l'église ; et auparavant il n'y avait que quelques vieux bancs avec quantité de bancelles mal rangées, qui ne produisaient presque rien, au lieu que par la nouvelle construction les revenus de la fabrique ont été considérablement augmentés, puisque les bancs n'étoient payés que dix sols par an et les bancelles cinq sols et mal payées. M. P.-C. Geoffroy de Villeneuve, curé de Préaux, qui a fait cette réforme des bancs, a obtenu l'agrément de tous les paroissiens de les faire payer 10 sols chaque banc. (Registres paroissiaux.) La grande croisée du bas de cette église en entrant par le grand portail à main droite a été bâtie dans le courant du mars de l'an 1775, par les soins de Me P. Cl. Geoffroy de Villeneuve, curé de Préaux (Ibid.).Le maître autel de cette église a été fait à la romaine au mois de mars de l’an 1776 et en même temps on a fait une grande croisée en place de deux petites qu’il y avait, en entrant à main gauche dans le chœur (Ibid.).En cette même année 1776 la sacristie a été bâtie et faite par Pierre Gruau, maçon, demeurant à la paroisse de Meslay, ainsi que tous les autres ouvrages de maçonnerie (Ibid.). En la même année 1776 le lambry de la nef a été fait ainsi que la table de communion, par Michel Bouleau, menuisier, demeurant au Plessis de cette paroisse, et l'ouvrage ayant été commencé au 13e jour du mois de may a été fini le 22 jour du mois de juin. Et tous ces ouvrages ci-dessus et toutes les décorations de cette église ont été faites par les soins de Me Claude-Géoffroy de Villeneuve, curé de Préaux, et Etienne Gruau, fermier de la Sorinière étant procureur de la fabrique (Ibid.
  4. « Ce jourd'huy, trente et unième jour de mars 1608, a esté bénie une cloche par moy, Jean Portier, prestre, curé de Préaux, tenue et nommée par maistre Guillaume de Chantepie, prestre, sieur de Préaux, et par noble René de Saint-Remy, sieur du Pin, et Françoise du Tremblay, femme de M. du Plessis (Ibid.) « Le deux juillet 1754, en vertu de la permission accordée par monseigneur l'évêque du Mans, en date du 24 juin, signée Baudron, vicaire général, nous Jacques-Christophe Gasnier, curé de Ballée, nous avons béni en cette église une cloche, nommée Barbe-Suzanne-Renée, par haut et puissant seigneur messire René de la Barre, chevalier, seigneur de la paroisse et terre de Préaux, veuf de haute et puissante dame Marie-Anne-Renée de Lentivy, et par haute et puissante dame Anne-Suzanne-Henriette-Victoire de Broc, épouse de haut et puissant seigneur messire de Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière, Chantenai et autres lieux assisté de messieurs le curé et vicaire qui ont signé avec nous (Ibid.).« Le 16. septembre 1754, en vertu de la permission accordée par monseigneur l'Evêque du Mans, en date du 24 juin dernier, signée Baudron, vicaire général, nous François Thieslin, curé de Saint-Denis-du-Maine, avons béni en cette église une cloche nommée Renée-Marie par René-Louis-Pierre de la Barre, de Préaux, chevalier, sieur de la Perrière, fils de messire René de la Barre, chevalier, seigneur de Préaux, et de dame Marie-Anne-Renée de Lantivy, son épouse ; et par dame Marie-Françoise Georget de la Porles (?), épouse de René-Godefroy Thieslin-Duplessis, assisté de Me Louis Fautrat, vicaire, en l'absence de M. le curé (Ibid.).Les notes suivantes de Me Nicolas Rosée ont trait encore au même article. « Je soussigné, Nicolas Rosée, curé de Préaux, certifie avoir donné à l'église de Préaux la moitié de la belle chape à fleurs. « Plus, j'ay donné la moitié de la chasuble rouge. « Plus, j'ay donné la moitié du dais rouge pour le sacre, pour engager messieurs les curés et restres à prier Dieu pour les... « Je reconnais que Claude Rosée, curé de Préaux, a donné Saint-Martin, et la niche où il est. « Plus, ledit Rosée a donné la clôture du chœur, et les stalles. « Plus, ledit Claude Rosée a donné vingt écus pour fonte des cloches. « J'ay marqué ceci pour prier messieurs les curés de donner à l'église. M. Rosée, curé de Préaux, fait le 25 juin 1740 » (Ibid.).