Un justicier dans la ville 2

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Un justicier dans la ville 2
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Titre original Death Wish 2
Réalisation Michael Winner
Scénario David Engelbach
Acteurs principaux
Sociétés de production Cannon Group
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre action
Durée 88 minutes
Sortie 1982

Série Un justicier dans la ville

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Un justicier dans la ville 2 (Death Wish 2) est un film américain réalisé par Michael Winner et sorti en 1982. Il fait suite à Un justicier dans la ville du même réalisateur, sorti en 1974.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Quatre ans après le meurtre de son épouse Joanna et le viol de sa fille Carol à New York, l'architecte Paul Kersey réside désormais à Los Angeles. Il y vit avec sa nouvelle compagne, la journaliste Geri. Toujours traumatisée, Carol ne prononce plus un mot depuis son agression et est internée dans une clinique spécialisée.

Paul a définitivement laissé de côté ses pulsions meurtrières, mais un jour il se fait violemment agresser et voler son portefeuille par des voyous, et le destin le rattrape de nouveau. La bande de voyous se rend à son domicile et viole la gouvernante de Paul. Lorsque Paul rentre chez lui, il se fait de nouveau agresser et Carol enlever. Après un second viol et lors de sa fuite, Carol met fin à ses jours. Fou de douleur et ayant en tête le visage de ses agresseurs, Kersey renoue avec son passé pour une soif de vengeance et une justice expéditive dans les rues sombres de Los Angeles.

Alerté de la mort de Carol et par des meurtres suspects de voyous dans les rues de Los Angeles, le policier Frank Ochoa, n'ayant pas perdu de vue Paul, décide de le prendre de nouveau en chasse et d'en terminer une bonne fois pour toutes avec lui.

Résumé détaillé[modifier | modifier le code]

Quatre ans après les événements du premier volet, Paul Kersey a refait sa vie à Los Angeles où il entretient une relation avec Geri, une journaliste d'une radio locale. Carol, la fille de Paul, (muette depuis son agression) se remet doucement dans un hôpital psychiatrique. Tous les trois partent faire une promenade mais Paul se fait voler son portefeuille par un groupe de voyous. Il réussit à en coincer un mais ne retrouve pas son bien. Voulant se venger, le gang se rend à l'adresse de Paul où ils violent Rosario, la domestique. De retour de chez lui avec sa fille, Paul s'évanouit à cause d'un coup à la tête, Rosario meurt en voulant prévenir la police et Carol est enlevée. Dans leur repère, l'un des membres viole Carol qui réussit à s'enfuir mais meurt en s'empalant sur une barrière.

Après l'enterrement, Paul prend une chambre dans un hôtel bon marché où il se rend après ses journées de travail. La nuit, armé d'un pistolet, il écume les quartiers mal famés de la ville dans l'espoir de retrouver les cinq malfrats. Paul tue le premier d'entre eux et retrouve le second dans un parking où il tentait de violer une femme pendant que son mari se faisait passer à tabac. Paul les sauve et tue l'agresseur dans un immeuble désaffecté. Lorsque la police arrive sur les lieux, le couple refuse de donner le descriptif de leur sauveur. Le commissaire se souvient de l'histoire du Justicier de New-York et contacte la police locale. Le procureur et le commissaire demandent à l'Inspecteur Frank Ochoa (chargé de l'enquête dans le premier film) d'intervenir par peur de ce qui pourrait leur arriver si Paul s'avérait avoir repris ses activités nocturnes.

A Los Angeles, Ochoa rencontre Geri et lui explique ce que Paul avait fait à New-York. Lorsque Geri demande à Paul si tout est vrai, ce dernier lui ment en prétextant qu'Ochoa n'avait jamais réussi à arrêter le Justicier et avait harcelé les suspects ce qu'il l'avait poussé à déménager sur la Côte Ouest. Paul se montre prudent mais Ochoa, fort de son expérience, réussit à le filer jusqu'à son hôtel. Paul, avec Ochoa sur ses talons, retrouve les trois derniers malfrats qu'il suit jusqu'à un parc où ils échangent des armes contre de la drogue. Le policier prévient Paul qu'un guetteur se tient dans un arbre. Ochoa est tué dans la fusillade et le dernier voyou réussit à s'enfuir. Le commissaire de Los Angeles apprend que son nom est Charlie « Nirvana » Wilson. Paul, qui a récupéré un récepteur pour écouter les fréquences de la police, compte le tuer avant que ces derniers ne l'arrêtent mais échoue.

Lors de son procès, l'avocat de Wilson explique que son client était sous l'emprise de la drogue pendant l'interpellation et, ne pouvant être tenu pour responsable de ses actes, est envoyé dans un institut psychiatrique. Furieux, Paul profite de ce que Geri doit interviewer le docteur chargé du criminel pour voler un badge. La nuit suivante, Paul se fait passer pour un médecin et, après un affrontement violent, tue Wilson. L'infirmier en charge de l'aile découvre ce qui s'est passé et laisse Paul repartir en lui laissant un temps d'avance avant de déclencher l'alarme.

De son côté, Geri arrive chez Paul et apprend par la radio que Wilson est mort. Elle découvre également un faux badge de Paul et comprend qu'Ochoa lui disait la vérité. Geri part en lui laissant sa bague de fiançailles avant que Paul n'arrive. Quelques mois plus tard, Paul est invité par son patron pour fêter la construction d'un nouveau bâtiment. Lorsque son chef lui demande s'il est disponible, Paul lui répond « Que pourrais-je faire d'autre ? ». La dernière scène montre Paul continuer ses balades nocturnes pour tuer les criminels.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Développement[modifier | modifier le code]

Peu satisfait par l'adaptation de son roman Death Wish dans Un justicier dans la ville (1974), Brian Garfield décide d'écrire lui-même la suite de son roman. Death Sentence est publié en 1975[2],[3] (la traduction française À déguster froid a été publiée dans la Série noire).

L'idée de donner une suite au film de Michael Winner germe dans la tête de Menahem Golan et Yoram Globus, alors propriétaires de Cannon Group. Après quelques heurts avec Dino De Laurentiis, producteur du premier film, ils parviendront à un accord avec Brian Garfield. Pour écrire cette suite, les producteurs font appel à David Engelbach pour imaginer une histoire inédite[3].

À l'origine, le producteur Menahem Golan devait réaliser le film. Charles Bronson n'accepta de reprendre le rôle de Paul qu'à condition que Michael Winner soit le réalisateur.

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

Jill Ireland, qui interprète ici Geri, était la femme de Charles Bronson.

Tournage[modifier | modifier le code]

Bande originale[modifier | modifier le code]

Death Wish II
The Original Soundtrack

Bande originale de Jimmy Page
Sortie 1982
1999, 2011 (rééditions)
Enregistré Sol Studios, Cookham
Durée 37:11
Genre musique de film
Format vinyle
CD (rééditions)
Critique

Albums de Jimmy Page

Bandes originales de Un justicier dans la ville

La musique du film est composée par Jimmy Page de Led Zeppelin. Ce choix correspond à une volonté du réalisateur, les producteurs Menahem Golan et Yoram Globus voulaient initialement Isaac Hayes[3].

Liste des titres[modifier | modifier le code]

Toutes les chansons sont écrites et composées par Jimmy Page.

Édition vinyle (1982)
Face 1
No Titre Durée
1. Who's to Blame 2:41
2. The Chase 5:48
3. City Sirens 2:01
4. Jam Sandwich 2:35
5. Carole's Theme 2:50
6. The Release 2:35
Face 2
No Titre Durée
1. Hotel Rats and Photostats 2:40
2. A Shadow in the City 4:01
3. Jill's Theme 4:00
4. Prelude 2:20
5. Big Band, Sax, and Violence 2:51
6. Hypnotizing Ways (Oh Mamma) 2:49

Accueil[modifier | modifier le code]

Critique[modifier | modifier le code]

Box office[modifier | modifier le code]

Saga du justicier[modifier | modifier le code]

Incohérence[modifier | modifier le code]

Il y a une incohérence chronologique au niveau du récit. L'histoire est censée se dérouler 5 ans après les événements de New York, logiquement, les personnages devraient être en 1978, or nous sommes en 1982. Tout dans la description indique que nous sommes dans les années 1980 et non 70 : costumes, coiffures, véhicules, musique.

DVD[modifier | modifier le code]

Une édition française a vu le jour :

  • Le film est sorti en DVD Keep Case chez Fox Pathé Europa le au ratio 1.85:1 panoramique 16/9 avec audio Français et Anglais Dolby Surround. Des sous-titres Français, Anglais et Néerlandais sont présents. Il n'y a aucun supplément dans cette édition. Elle est Zonée 2 Pal [7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [1]
  2. (en) THE REINCARNATION OF A 'DEATH WISH' Trombetta, Jim. Los Angeles Times (1923-Current File) [Los Angeles, Calif] 13 July 1981: g1.
  3. a b et c « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
  4. (en) « Jimmy Page - Death Wish II », sur AllMusic (consulté le )
  5. (en) Death Wish II - Box Office Mojo
  6. « Un justicier dans la ville 2 », sur JP's Box-office (consulté le )
  7. [2]

Liens externes[modifier | modifier le code]